Air Algérie : une série d'erreurs de pilotage à l'origine du crash

L'avion de ligne MD83, affrété par Air Algérie à la compagnie aérienne espagnole SwiftAir
L'avion de ligne MD83, affrété par Air Algérie à la compagnie aérienne espagnole SwiftAir

"La cause principale de l'accident est "la non-activation du système d'antigivre des sondes moteur", explique les deux juges d'instruction français en charge de l'enquête.

L'enquête judiciaire française sur l'accident de l'avion d'Air Algérie au Mali révèle une série d'erreurs "tragiques", révélé, jeudi le quotidien français de droite, Le Figaro. Selon les deux juges d'instruction qui ont rencontré mardi les familles des victimes, la cause principale de l'accident est "la non-activation du système d'antigivre des sondes moteur, alors que la température extérieure et la zone humide traversée requéraient sa mise en place", indique le site du journal. Le Bureau d'enquêtes et d'analyses (BEA) avait déjà annoncé en avril dernier que l'équipage n'avait vraisemblablement pas activé ce système, conduisant au dysfonctionnement de certains capteurs.

Ensuite, poursuit Le Figaro, "pour tenter de récupérer l'assiette de l'appareil", le pilote aurait tiré le manche en arrière, au lieu de le pousser en avant, ce qui a amplifié le décrochage de l'appareil.

Le vol AH5017 Ouagadougou-Alger s'était écrasé le 24 juillet 2014 dans le nord du Mali une demi-heure après son décollage. Le McDonnell 83, affrété par Air Algérie auprès de la compagnie espagnole de leasing Swiftair, transportait 112 passagers, dont 54 Français, et les six membres de l'équipage étaient espagnols.

Le Figaro énumère d'autres faits et dysfonctionnements qui n'expliquent pas à eux seuls le crash, mais y contribuent par leur accumulation. Par exemple, le simulateur de vol sur lequel s'entraînait l'équipage n'était "pas exactement celui de l'avion".

D'autre part, si le pilote et le copilote avaient une expérience importante - tout en étant des "saisonniers", exerçant un autre métier six mois de l'année -, ils n'avaient à leur actif qu'un seul vol en Afrique, où les conditions météorologiques sont particulières. À propos de la météo justement, le journal ajoute que l'équipage était parti avec une fiche météo mise à jour plus de deux heures et demie avant le décollage. Cet ensemble d'éléments mis bout à bout a conduit à la catastrophe aérienne du 24 juillet 2014.

Avec AFP

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Commentaires (4) | Réagir ?

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klouzazna klouzazna

En fait, la folie de la restriction budgetaire pour des économies de bout chandelles est en train de créer des catastrophe un peu partout (industries, agriculture, transports, santé, éducation...)...

Pour l'aviation; et pour gagner quelques places (donc passagers) de plus, les constructeurs ont constaté qu'il faudrait alléger le poids des avions afin de gagner plus d'espace et donc d'ajouter plus de sièges (pour vendre plus de billets) ... que le remède adéquat était de remplacer les lourdes carlingues (carcasses) en Aluminium (matéraiu conducteur d'électricité) par des matériaux composites plus légers (mais mauvais conduteur d'électricité) ... Mais on a découvert que face à la foudre, les anciennes carlingues offraient plus de protection que les nouvelles, qui pouvaient flambé !!! rien que ça...

Pour aller encore plus loin dans ces économies de bout de chandelles, on peut aller plus loin dans la bétise en recommandant de supprimer les sièges (voyager debout c'est bon pour la santé),

de construire des avions en plastique sans moteurs (les moteurs ROlls-Royce étant lourds et coutent très chers) et sans équipements électroniques (les équipements àa coutent cher)... une sorte de planers à l'image de ceux utilisés au cours la seocnde guerre mondiale pour transporter des soldats... Ainsi les moteurs qui ne serviraient qu'au décolage vont être éjectés (à l'image des réservoirs de carburant des navettes) de l'avion après son décollage... pour servir au décollage de l'avion suivant... Les passagers seraient équipés de bouées (les gilets coutant très cher) gonflables constituées d'anciennes chambe-à-aire usées... à gonfler par le voyaguer lui même avant le crash !!!

Si c'est ça le monde de demain... eh-ben... il sera bien triste !!!

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Bachir Ariouat

À ce demander qui est-ce qui reste de valide qui n'est pas détruit par les mafieux du président actuel, Air Algérie fût par les compagnies aériennes les plus sûr, quand il est était dirigeait par des hommes formés pour le métier d'avionneur et du personnel compétent,

Nos généraux criminels depuis qu'ils ont met en place les hommes imbus de leurs personnalités, en plus du parti unique du faux F. L. N., l'Algérie et les Algériens avec, ils ont perdu jusqu'à leur âme.

Donc, il ne faut pas s'étonner plus que cela, c'est un miracle que nous n'ayons pas des catastrophes plus importantes, mais cela ne saurait tarder, car la gabegie ce paiera un jour où l'autre.

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