Le FFS et la question électorale : bilan d’une stratégie calamiteuse (IV)

Aït Ahmed quittera en mai la présidence du parti après 50 ans de règne sans partage. Un cas unique au monde.
Aït Ahmed quittera en mai la présidence du parti après 50 ans de règne sans partage. Un cas unique au monde.

Dernier volet de l'étude consacrée par le Dr Ramdane Redjala au FFS.

Elections aux APC et APW du 29 novembre 2012

Après les graves déconvenues qu’il a connues lors de la législature 1997-2002, la dissidence de dix députés sur vingt qui avait alors menacé sérieusement l’unité du parti, la direction du FFS boycotta les deux scrutins législatifs qui suivirent. La gestion d’un groupe parlementaire s’étant révélée autrement plus ardue, Hocine Aït Ahmed s’est donc donné un moment de répit. Pendant une décennie, sous l’influence du remuant Karim Tabbou, d’abord en tant que secrétaire national chargé de la communication puis comme premier secrétaire, le parti a donné la priorité aux scrutins locaux dont la fraude est moins spectaculaire. D’où son succès relatif dans la wilaya de Bejaïa même s’il représente la première force politique. Dans la wilaya de Tizi Ouzou, il arrive en deuxième position derrière le RCD malgré des alliances inconcevables avant novembre 2011.

Une ligne électoraliste

Avec l’année 2012, c’est une nouvelle stratégie politique qui est mise en oeuvre. En effet, pour la première fois depuis vingt-trois ans, le FFS participe aux trois scrutins : législatif, local et sénatorial. Pourtant, il n’y a aucun changement notable dans l’organisation de ces élections préfabriquées et dont le DRS est toujours aux manettes. Pour donner des gages de sa bonne volonté ou simplement respecter le deal passé sur le dos du peuple militant, le parti de Hocine Aït Ahmed a mis en sourdine ses critiques récurrentes et agressives à l’égard du régime et particulièrement de l’armée. Cela signifie que le FFS renonce à incarner une opposition radicale, qu’il se normalise et se prépare à gouverner. Naturellement, ce parti a parfaitement le droit de changer d’orientation politique. Ce n’est pas la première fois, mais par honnêteté envers une base qui s’interroge, la direction aurait dû annoncer la couleur au lieu d’avancer masquée. Dans une libre opinion parue dans El Watan du 18 octobre 2012, Abdenour Ali Yahia écrit : "Le FFS historique, qui a incarné une alternative au système politique et à ses pouvoirs a vécu ; nombres de ses cadres sont partis, d’autres ont été écartés et ceux qui restent, peu nombreux, ne sont plus à la direction du parti. Il doit renouveler son logiciel idéologique. Il n’est plus à l’écoute des militants et déroge aux règles les plus élémentaires de la démocratie interne. Il a cédé aux sirènes du pouvoir en acceptant de participer aux élections législatives, devenant ainsi l’opposition du pouvoir et non l’opposition au pouvoir. Il lui fallait une réflexion politique et non tactique et conjoncturelle, populiste et électoraliste, avant de sympathiser sans tabou avec le pouvoir." Membre fondateur du FFS en septembre 1963, A. Ali Yahia se sépare de Hocine Aït Ahmed deux mois plus tard. Ils ne se retrouveront qu’en janvier 1995 lors de la signature du contrat de Rome.

Reprendre le terrain perdu dans la wilaya de Tizi Ouzou

Le choix du FFS de s’allier aux partis au pouvoir (FLN-RND) constitue certes une nouveauté mais n’est nullement scandaleux dès lors qu’il inscrit son action politique dans une voie électoraliste. A ce jeu, toutes les combinaisons et tous les reniements sont possibles. A-t-il été bien inspiré ? L’avenir nous le dira. Sur ce plan d’ailleurs, le parti de Saïd Sadi ne peut lui jeter la pierre. Non seulement, il a noué des alliances semblables dans le passé mais aujourd’hui même à Barbacha, wilaya de Bejaïa, il est le pivot d’une coalition avec le FLN et le FFS contre l’un des rares candidats du Parti socialiste des travailleurs (PST), Mohand Sadek Akrour. Celui-ci a obtenu une majorité relative 6 voix sur 15 tandis que les coalisés totalisent 8 voix et soutiennent Mohammed Benmeddour du RCD. Soutenu par la population Mohand Saïd Akrour dénonce cette duplicité. Le parti de Saïd Sadi reproduit à Barbacha ce qu’il condamne à Tizi Ouzou. Quelle incohérence !

L’offensive actuelle du FFS dans la wilaya de Tizi Ouzou vise à reprendre le terrain perdu et à réduire l’influence de son frère ennemi. Les deux partis dits kabyles ont alternativement servi les desseins du régime.

Depuis quelque temps, ils sont battus en brèche par un troisième larron, le MPA, ex-UDR, de M. Amara Benyounès qui se plie en quatre pour plaire à Bouteflika. La vieille et tenace rivalité berbère fait des ravages. Elle n’est pas prête de disparaître. C’est connu : quand l’un propose, l’autre s’oppose. A ce jeu, le leader du FFS est le plus retord. Il se réconcilie et s’allie avec ses ennemis d’hier, Ben Bella et autres mais jamais avec ses anciens amis surtout lorsqu’ils sont issus comme lui de Kabylie. Et ce n’est pas seulement une question de rivalité. Il nourrit une haine cuite et recuite à l’égard de toute personnalité kabyle qui ne lui fait pas allégeance. Cette attitude remonte à ses débuts en politique à la fin des années 1940. Son inimitié envers Belkacem Krim entre autres en est la parfaite illustration.

L’alliance du FFS avec le FLN de Belkhadem et le RND d’Ouyahia/Bensalah n’a pas donné les résultats escomptés. Elle s’est même révélée contre-productive. Ainsi, dans le partage du gâteau que représente la wilaya de Tizi Ouzou, l’APC devait immanquablement revenir au FLN selon le protocole du 6 décembre. Le secret des urnes qui réserve bien des surprises quand il est appliqué en a décidé autrement. Et c’est le RCD, l’ennemi de toujours, qui en a bénéficié. Contrairement aux prévisions, ce dernier a résisté aux magouilles de la coalition et malgré des chiffres incomplets et peu fiables, il a apparemment réussi à sauver ses acquis.

Elections du Conseil de la nation (Sénat) du 29 décembre 2012

Pendant longtemps, le FFS n’a accordé que peu d’importance à ce scrutin dont les enjeux politiques sont moins importants. Depuis le décès de son dernier sénateur en 2005, Ahmed Aït Ahmed, qui n’est autre que le neveu du zaïm, il a boycotté les trois élections destinées à renouveler partiellement les membres de la chambre dite haute. Il y a eu le scrutin anticipé du 23 février 2006 en Kabylie, celui du 28 décembre de la même année et enfin celui du 29 décembre 2009. Or, il avait toutes les chances de faire triompher ses candidats dans les wilayas de Bejaïa et de Tizi Ouzou en raison du nombre d’élus dont il disposait. Créée par L. Zeroual le 9 novembre 1997, cette institution qui devait jouer un rôle d’arbitre par rapport à l’Assemblée nationale comme dans certains pays modernes et démocratiques, est rapidement devenue inutile et budgétivore. Elle n’a pas "pondu une seule loi en 12 ans d’existence et n’a enquêté sur aucun des nombreux scandales qui ont éclaboussé les institutions et les personnages de l’Etat", souligne H. Moali dans El Watan 30 décembre 2009.

Désigné dans le tiers présidentiel par L. Zeroual, Mokrane Aït Larbi, avocat, membre fondateur du RCD, a rapidement abandonné sa charge de sénateur. Et pour cause. Son témoignage sur la médiocrité de ce prétendu Conseil de la nation est la fois courageux et accablant. " Je dois dire qu’au bout de trois ans, j’ai acquis une grand expérience. Cette fonction, m’a permis de voir de près comment un sénateur peut gagner beaucoup d’argent sans travailler, voyager à l’étranger aux frais du contribuable sans apporter aucune contribution à la délégation, comment il peut être pris en charge dans un hôtel 5 étoiles à plus de 10 000 dinars par jour même quand il possède une villa à Alger qu’il peut louer à des étrangers à 100 millions de centimes par mois, comment il peut avoir un prêt de 100 millions sans intérêt, voyager par avion en first…" El Watan 30 décembre 2009.

Voilà pourquoi la fonction de « sénateur » est tant convoitée. Elle offre non seulement une immunité parlementaire mais aussi des passes droits dans un pays ravagé par la corruption. Ses indemnités mensuelles sont considérables. Elles dépassent les 200 000 dinars. « Une somme à laquelle il faut ajouter les frais de mission et autres privilèges [tels] une voiture de service, un logement, un téléphone portable avec crédit illimité et quelques bons d’essence ou restaurants. » 

On comprend mieux les rudes rivalités que se livrent les uns et les autres pour accéder à cette institution devenue un véritable business pour les partis politiques. Après avoir longtemps résisté à la tentation de retourner dans ce cloaque, le FFS a fini par replonger le 29 décembre dernier. Elus présidents des APW de Bejaïa et de Tizi Ouzou un mois plus tôt, Brahim Meziani et Moussa Tamadartaza ont démissionné pour briguer avec succès le mandat de sénateur. Cela aussi constitue un changement dans la nouvelle ligne politique du FFS. D’ailleurs, depuis le premier scrutin pluraliste du 12 juin 1990, Il n’a pas été en mesure d’élaborer une stratégie électorale cohérente. D’où ses décisions contradictoires - participer ou boycotter- en fonction de la conjoncture du moment et de ses intérêts immédiats 

Le renoncement le 21 décembre 2012 de Hocine Aït Ahmed à diriger sa boutique à partir du 5e congrès prévu au cours du premier trimestre 2013 n’est pas une grande surprise. Son âge et son état de santé lui imposent de passer la main. Une étape s’ouvre donc pour ce parti dont l’histoire se confond avec celle de son leader. L’arrivée probable de Mohand Amokrane Chérifi à sa tête ne fera qu’accentuer la rupture amorcée en novembre 2012. Il en est du FFS comme de la chèvre de M. Séguin. Ce parti qui a incarné l’opposition pendant un demi-siècle tend à se normaliser et à se laisser dévorer par le loup… Bouteflika. Quel gâchis !

Ramdane Redjala

L'auteur a notamment écrit L'opposition algérienne depuis 1962, paru chez Editions Rahma

Lire aussi:

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Le FFS et la question électorale : bilan d’une stratégie calamiteuse (II)

Le FFS et la question électorale : bilan d’une stratégie calamiteuse (III)

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Commentaires (30) | Réagir ?

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george langg

Je ne sais pas si tu es au courant que les druzes musulmans font plus confiance a Israel qu a l autorite Palestienne.

1) les juifs se sont battu pour battir un etat libre et independant pour leur peuple errant qui s appelle aujourdhui Israel

2) les palestiniens sont entrain de se battre pour edifier un etat propre a eux qui s appellera Palestine

3) Qu est ce qua fait, ou va faire ton ZAIM (, gate par le gouvernement criminel Algerien) pour le valeureux peuple Kabyle. ?

Exactement rien de bon. Au contraire, il a toujours essaye de mettre les battons dans les roux de la machine roulante du MAK de Bouaziz Ait Chebib, et du GPK de Frehat Mhenni., esperant qui l va la deraille

Toi et ton ZAIM ne savent plus sur quel pied danser (PoinSiTout)

La Kabylie sera bientot independante

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PointSiTout

Tous les rêves sont permis en ce bas monde....

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Nachabe Madih

@PointSiTout. Puisque tu cherches à comprendre tout le versant caché de la personnalité de si L'hocine, alors je te souhaite bonne lecture. Texte rédigé début 2011.

Entretien virtuel avec zizi Lhocine.

Madih: Azul Adda L’hocine. C’est un honneur pour moi de parler avec l’un des derniers mohicans amazigh de 1949. Je vous remercie de me recevoir dans votre vaste demeure. Je vois que vous ne manquez pratiquement de rien. Un petit paradis quoi! Je comprends mieux maintenant les dernières révélations vous concernant, après l’éclatement du secret bancaire suisse. Un sacré paquet, quand même, que vous possédez. Plusieurs millions en francs suisses! Pas mal pour un vieil opposant algérien!

A. Ahmed: Tout d’abord, on dit chez nous, en Kabyle, Alkhir Azizi et non Azul Adda! C’est quoi cet Azul que vous nous avez inventé pour nous diviser? Avant, il n’existait pas. Tout le monde était frère. Il est claire que ce mot bizarre est une invention de la sécurité militaire algérienne. Si vous regardez de plus près, exception faite de la crise dite berbériste de 49 où je fus contraint de servir d’intermédiaire entre les messalistes et le groupe de Rachid Ali Yahia, je n’ai jamais voulu accepter de m’impliquer davantage encore dans cette dérive nationaliste. Je n’ai jamais voulu adhéré et d’aucune manière dans les deux avril 80 et 2001. Ces deux événements ne sont pour moi que des conspiration fomentées par la sécurité militaire pour diviser le peuple algérien. Jamais je n’ai voulu célébrer des dates hold-up de notre légitimité révolutionnaire.

Pour mon confort, il faut savoir que je ne suis pas le seul à posséder un compte à l‘étranger. Tous les militaires haut gradés ainsi que leurs vassaux politiques comme Saadi en possèdent un. Pour le mien et sans entrer dans les détails, je vous apprends que j’ai bien pris mes précautions lors de mon départ en exil juste après l’indépendance. De plus, n’oubliez pas que je travaille à l’international socialiste.

Madih: En parlant de Said Saadi justement, savez-vous que Norredine Amirouche accuse publiquement Bouchachi des droits de l’homme d’avoir torpillé la CNCD à votre seul profit? Il y a un moi, il revendiquait le départ de Bouteflika pour se ressaisir, trois semaines après, en annonçant qu’il est nécessaire que Bouteflika reste président! C’est à ne rien comprendre! En des termes claires, vous êtes tenu comme le véritable responsable de l’échec des marches à Alger et que vous cherchez à détourner le mécontentement et la révolte populaire au seul profit des partisans de Saint-Egidio. Que répondez-vous à cela?

A. Ahmed: Comme je l’ai déjà dit et moult fois répété, Said Saadi est un éradicateur de la même trempe qu’Ouyahia, tous les deux au service du Général Medienne. A dessein, l’un est mis dans l’opposition et l’autre au gouvernement. Je n’ai pas de problème particulier avec le réconciliateur Bouteflika. S’il n’a rien pu faire depuis 99, c’est parce qu’il a les mains liées. C’est pour cette raison que j’ai pris contact avec mon frère révolutionnaire Mehri et Hamrouche pour rassurer le président Bouteflika de ne pas céder aux pressions des éradicateurs.

Madih: Après avoir été accueillie à El Mouradia, Louisa Hanoune nous informe même que le président est favorable à la nécessité de la fondation de la deuxième république algérienne démocratique et sociale. Vous serait-il possible de nous expliquer ce que signifie véritablement « la république algérienne démocratique et sociale »?

A. Ahmed: C’est le retour de l’Algérie au point zéro 1962! Avec bien sûr une nouvelle donne inévitable, une escale: la réhabilitation de l’ex FIS. Ce sera la rencontre historique entre les nationalistes, tous les islamistes et les démocrates mais sans les militaires et leurs vassaux politiques. Une nouvelle rencontre de Saint-Egidio bis quoi.

Madih: Et que gagnera la Kabylie, que vous représentez malgré tout, dans tout cela?

A. Ahmed: la Kabylie qu’il est indispensable que je représente seul, fait partie intégrante de l’Algérie. Les habitants de cette région souffrent de la même façon que le reste de nos compatriotes algériens. Il n’ y a pas véritablement de problèmes particuliers propres à cette région, elle aussi profondément algérienne.

Madih: Revenant, si vous le permettez bien, à ces personnages politiques que vous avez choisi pour refonder cette nouvelle république algérienne. Je vous rappelle, Azizi L’hocine, que le jour de l’assassinat de Krim Belkacem, bouteflika était ministre des affaires étrangères. De plus, les premiers jours où des gendarmes liquidaient des Kabyles en 2001, lui, il est allé discourir sur le sida en Afrique noire. Même chose pour Mehri quand on a assassiné votre ami Ali Mecili à Paris. Quant à Hamrouche, il tenait fièrement le parapluie à son maître Boumediene, symbole suprême de l‘anti kabylisme. Une haine du kabyle qui l’a poussé à déterrer même les ossements du colonel Amirouche! Et c’est avec ceux-là que vous cherchez à construire une nouvelle Algérie! Cela ne vous inquiète-il pas pour autant?

A. Ahmed: Tout le monde peut faire des erreurs dans sa jeunesse. L’erreur est humaine. Le plus important pour moi est qu’ils ne soient pas des militaires. Je déteste les képis! Ceux-là doivent payer. Pour les autres, on peut toujours trouver un terrain d’entente. C’est ça la politique!

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PointSiTout

D'ailleurs 'ton' extrémisme pour ne pas dire 'racisme' parait même dans tes commentaires avec l'insistance que tu mets sur les termes 'zizi' et 'si' qui ne font tout simplement que faire partie du langage algérien en général combien même tu ne les utilises pas, d'ailleurs moi même je ne les ai jamais utilisés....... Tu prètes ensuite dans ton charabia les mêmes basses 'pensées' à ait ahmed lui reprochant de ne pas aimer les termes 'azul' et 'dada' alors que probablement tous les marabouts à commencer par ait ahmed se foutent perdument de comment vous vous interperllez entre vous... mais bon, tu sais bien qu'à l'aube du 22 eme siecle on est arrivé à guérir presque toutes les maladies.... bonne chance!

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PointSiTout

Contrairement à ce que tu peux croire, je ne suis pas du FFS et je ne suis intervenu dans ces articles que par étonnement sur cet acharnement incroyable de la part d'écrivaillons en mal de torchons sur l'homme le plus propre parmi ceux qui ont survécu à la guerre de libération nationale et qui n'a jamais trompé dans aucune combine sinon pour le seul bien du peuple ALGÉRIEN quand bien même des extrémistes essaient de nous faire croire que l'on doit uniquemenr penser en tant que peuple kabyle à l'aire de la mondialisation.... Heureusement, l'histoire n'est pas écrite par des écrivaillons en service quand bien même ils sont docteurs et non plus par des écrivaillons en mal d'imagination et de virtuel croyant détenir la vérité vraie et qui ne sont animés que par de la haine et une rancune sans nom contre tout simplement l'appartenance ethnique et religieuse de cet homme... C'est ce qui s'apelle de l'extrémisme cher Madih, et c'est malheureusement ce qu'enfante au jour d'aujourd'hui la kabylie, des extrémistes qui ne veulent pas se reconnaitre.... il faudrait vraiment étendre la laicité à la séparation de l'état et de la culture et des origines ethniques, c'est ce qui a brulé les balkans, par exemple, et c'est peut-être ce qui risquera de bruler la kabylie.... que dieu nous en préserve!

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