C'est un ange qui a disparu étrangement de la chaleur familiale. Depuis quatre longs jours parents et voisins demeurent sans nouvelles ni signe de vie d'Amine Yarichène dont l'enlèvement a jeté l'effroi dans le quartier de Dély Ibrahim. La Gendarmerie nationale qui a pris l’enquête de cette inquiétante disparition en main, n’a pour le moment pu obtenir aucun résultat notable. Pourtant d’importants moyens ont été déployés pour retrouver le petit Amine vivant.

Des hélicoptères et des chiens renifleurs sont utilisés par les gendarmes pour traquer la moindre piste qui puissent leur permettre d’identifier les criminels qui ont enlevé Amine et par-là même sauver le petit garçon.

La grand-mère d’Amine Yarichène qui a accompagné le garçon sur le pas de la porte a livré ce témoignage à El Watan : "Je lui ai ouvert la porte et je me suis bien assurée qu'il n'avait rien oublié et qu'il a bien pris son goûter. Habituellement, je reste devant la porte de la maison et je le surveille de loin jusqu'à ce qu'il rentre à l'intérieur de l'établissement. Mercredi matin, je suis rentrée plus tôt que d'habitude, c'est-à-dire avant 08H, car je devais me préparer vu que j'avais un important rendez-vous à l'extérieur. Quelques minutes plus tard, à 18hH15, quand j'ouvris la porte, je trouvais son sac à dos par terre".

Qui est derrière l’enlèvement d’Amine ? Pourquoi lui ? Ses ravisseurs entendent-ils exiger une rançon ? Où est-il retenu en otage ? Est-il toujours vivant ? Les enquêteurs ne trouvent pas réponse pour l’heure à ces questions qui taraudent plus d’une personne, parents, familles et tout un chacun. En clair, aucune piste n'est privilégiée par les gendarmes en charge de cette lourde enquête.

Le cas du petit Anis Berdjem de Mila lui aussi enlevé récemment et retrouvé assassiné est encore dans les consciences des Algériens.

Depuis quelques années, l’Algérie est plongée dans une insécurité croissante qui s’exprime notamment par la multiplication des enlèvements criminels et de viols d’enfants aux quatre coins du pays. Ce qui ne fait pas rassurer les familles.

Hamid Arab