L'ambassadeur américain est-il allé trop loin ?
L'ambassadeur américain en Algérie, M. Robert. S. Ford,avait-il le droit d'organser une rencontre avec des responsables de plusieurs partis politiques algériens ? La qestion rebondit et dévie sur la polémique.
« L’ambassadeur américain a franchi la ligne rouge. C’est une faute éminemment grave dans la pratique diplomatique », a déclaré hier au forum d’ El Moudjahid, l’avocat Azzi, président de la cellule de réconciliation nationale, appuyé par le député du Parti des travailleurs, M. Taazibt, et le vice-président de l’Association des parlementaires, M. Bourzane. Les trois hommes s'exprimaient à l’occasion d’un débat sur la révision de la Constitution. «La règle veut que si un ambassadeur souhaite amorcer un débat politique sur des questions internes au pays où il est accrédité, il doit passer obligatoirement par le ministère des Affaires étrangères dudit pays, pour une autorisation», explique M. Azzi. Le conférencier, dont les propos sont soutenus par le député du PT, a estimé que l’ambassadeur américain est libre de vouloir ouvrir un débat sur les questions qui intéressent son pays mais que cela se fasse dans les règles diplomatiques que lui imposent son poste et non pas sous forme d’interrogatoire.
Que s'est-il dit lors de la rencontre ?
Si aucun parti politique participant à cette rencontre ne s’est livré sur le contenu des échanges entretenus avec l’ambassadeur américain, M. Azzi a rapporté, quant à lui, les principales questions objet des discussions. Il s’agit, selon lui, d’une forme d’interrogatoire où revenaient des questions comme : «Etes-vous d’accord pour un troisième mandat du président Bouteflika ?» ; «La grève de la Fonction publique est-elle motivée par le rejet d’un troisième mandat ?»… Faut-il rappeler par ailleurs que le ministre Noureddine Yazid Zerhouni était le premier responsable à avoir dénoncé, il y a deux jours, le comportement du représentant diplomatique américain. Cependant, il est à signaler qu’il n’y a pas eu une seule rencontre qui regroupait les différents responsables politiques, mais par des rendez-vous différés.
Commentaires (16) | Réagir ?
Le drame de notre pays mes amis, c'est que jusqu'au jour d'aujourd'hui, notre peuple a toujours vécu sous la botte de quelqu'un (malgrés nos sois disant dirigeants marionnettes) -A quelques très rares exceptions près- Orient, occident... peu importe. Cert état de fait a forcément produit des effets ravageurs sur les mentalités (les notres) Certains tirent à droite tandis que d'autres tirent à gauche. Tout ceci, au détriment de notre authenticité que très peu de voix revendiquent malheureusement.
A lire la reaction de aicha ammarice et koceyla tarto Je sens que le peuple algerien aime toujours rester sous les bottes des occidentaux et il aime etre colonnianisé a vie pourquoi messieurs et mesdammes vous gobez tout ce qui est europeen ou americain ;ces derniers ne sont pas des anges et ne nous veulent pas du bien leurs seul souci c´est nos richesses ni plus ni moins.
La preuve la ou il y a petrole il ya conflit. Il faut revenir a l´histoire a travers le temps ;les americains et les anglais prennent toujours ce monde comme des colonies. Reveillez vous ces soit disant democrates; il n´ya pas et il n´y aura pas de democratie dans le monde tout est affaire business. Amicalement.