Venant d'Algérie, la fille de l'ex-chef des services secrets de Kadhafi arrêtée à Tripoli

Abdellah Sanoussi et sa fille (Photo Siwel)
Abdellah Sanoussi et sa fille (Photo Siwel)

Anoud Sanoussi, fille d'Abdellah Sanoussi, ancien patron des services secrets de Kadafi a été arrêtée, samedi, dans un hôtel à Tripoli en provenance d'Algérie.

Les autorités libyennes ont arrêté samedi Anoud, la fille de l'ancien chef des services secrets de Kadafi, Abdellah Sanoussi, à Tripoli, en provenance d'Algérie, selon un officiel du pays qui a requis l'anonymat.

La même source a précisé qu'Anoud Sanoussi qui est également la nièce de Safiah Kadhafi, l'épouse du dictateur libyen déchu, "a été arrêtée dans un hôtel au centre de Tripoli après son entrée en Libye en provenance d'Algérie avec un faux passeport libyen", ajoutant que "la fille avait en sa possession une grosse somme d'argent en dollars américains", sans en préciser le montant.

Alors que son père est accusé de "crimes contre le peuple libyen" à Tripoli, Anoud Senoussi, fille aînéé, âgée de 21 ans, n'est accusée d'aucun crime, si ce n'est son entrée illégale en Libye, a indiqué l'officiel libyen.

Le mois de septembre dernier, elle avait accusé les autorités mauritaniennes d'avoir tendu un traquenard à son père en vue de son extradition vers la Libye. Dans une interview diffusée par la radio privée Radio Nouakchott, Anoud, qui séjournait depuis plusieurs semaines en Mauritanie, en compagnie de sa mère, dans une villa mise à la disposition de son père par les services de sécurité mauritaniens, a déclaré: "La Mauritanie a extradé mon père vers Tripoli, après l’avoir convoqué à 7h00 du matin pour une audience avec le président Mohamed Ould Abdel Aziz. Ce n’est que quelques heures plus tard que nous avons appris, ma mère et moi, par la radio officielle mauritanienne qu’il a été remis aux autorités libyennes. Il a été convoqué pour une rencontre importante qui s’est avéré par la suite son extradition"

Avec Siwel

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Commentaires (1) | Réagir ?

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miloud benhaimouda

[…] nous nous sommes allés promener sur le port. Là, entre autres plusieurs choses, nous avons arrêté nos yeux sur une galère turque assez bien équipée. Un jeune Turc de bonne mine nous a invités d'y entrer, et nous a présenté la main. Nous y avons passé ; il nous a fait mille civilités, nous a donné la collation, où nous avons mangé des fruits les plus excellents qui se puissent voir, et bu du vin que nous avons trouvé le meilleur du monde.

Géronte : Qu'y a-t-il de si affligeant à tout cela ?

Scapin : Attendez, Monsieur, nous y voici. Pendant que nous mangions, il a fait mettre la galère en mer, et, se voyant éloigné du port, il m'a fait mettre dans un esquif, et m’envoie-vous dire que, si vous ne lui envoyez par moi tout à l'heure cinq cents écus, il va vous emmener votre fils (votre fille) en Alger (à Tripoli).

Géronte : Comment, diantre ! Cinq cents écus ?

Scapin : Oui, Monsieur ; et de plus, il ne m'a donné pour cela que deux heures.

Géronte : Ah ! le pendard de Turc, m'assassiner de la façon !

Scapin : C’est à vous, Monsieur, d'aviser promptement aux moyens de sauver des fers un fils (une fille) que vous aimez avec tant de tendresse.

Géronte : Que diable alloit-il (elle) faire dans cette galère ?

Scapin : Il (elle) ne songeoit pas à ce qui est arrivé.

Géronte : Va-t-en, Scapin, va?t'en vite dire à ce Turc que je vais envoyer la justice après lui.

Scapin : La justice en pleine mer ! Vous moquez?vous des gens ?

Géronte : Que diable alloit-il (elle) faire dans cette galère ?

Scapin : Une méchante destinée conduit quelquefois les personnes.