Oran : guerre contre le trafic du foncier

La justice va instruire ces nouvelles affaires de détournement du foncier.
La justice va instruire ces nouvelles affaires de détournement du foncier.

Suite à une instruction de leur chef d'exécutif, les autorités de la wilaya d’Oran sont décidées à mener une guerre sans merci contre la maffia du foncier.

En conséquence de cette lutte lancée depuis quelques jours, plusieurs réseaux spécialisés dans ce domaine ont été démantelés dans différentes communes.
Ainsi, la commune Hassi Mefsoukh douar Bouama et Mers El Hadjadj plus précisément au douar Hassasna, distante d'une soixantaine de kilomètres à l'ouest du chef-lieu de la wilaya, se trouve au cœur d'un scandale, suite au bradage de terrains à des particuliers en milieu urbain.

Les premiers éléments de l'enquête judiciaire ont révélé l'implication de deux responsables locaux en poste durant la période de 1998 à 2007. Selon des sources sécuritaires, ces élus du peuple auraient emporté cachet et griffes officielles de l’ex-P/APC et auraient illicitement procédé à des attributions de lots de terrains à bâtir sur la base de simples décisions communales antidatées plusieurs années après leurs mandats. D'après la même source, les indus bénéficiaires ont été auditionnés par les enquêteurs, alors que les principaux mis en cause seront poursuivis pour de nombreux griefs, dont le faux et usage de faux. Par ailleurs, l'on signale que les habitations construites sur ces terrains sont programmées pour la démolition dans le cadre d'une vaste opération de destruction dictée par instruction de la wilaya.

A la faveur de cette lutte, la commune d’Oran a mis à nu un important trafic foncier en vue de monter de nouveaux bidonvilles. En effet, au courant de cette semaine, un "promoteur" qui procédait illicitement au terrassement d'un terrain a été appréhendé ainsi que ses complices par les éléments de la police de l'urbanisme en flagrant délit, et ce, en présence des élus de la ville. Le terrain en question a été partagé en petits lots destinés à être construits en baraques à revendre à raison de 250 millions de centimes l'unité à Hai Akik Lotfi dans la commune de Bir El Djir

Les services de la commune de Mers El Hadjadj et de Hassi Mefsoukh et surtout de Bir El Djir sont également alertés par ce phénomène. Ils ont adressé, par le biais de la Gendarmerie nationale, à des propriétaires de villas cossues, des décisions de démolition de leurs habitations et des menaces de poursuites judiciaires à leur encontre auprès du tribunal administratif. Ces propriétaires sont accusés d'avoir construit sur des terrains achetés à des bénéficiaires sur simple certificat délivré par les services de l'APC durant la décennie noire.

Des citoyens des localités d’Arzew et de Gdyel sont également touchés par un arrêté de démolition communal. Les mis en cause ont construit leurs bâtisses sans le permis de construire qui leur permet d'acquérir l'acte de propriété. Dans ce contexte, de nombreuses villas de milliardaires ont été construites durant les années 2000 et 2001 sur des terrains appartenant à la commune.

Ce remue-ménage causé par une instruction du wali vise à mettre fin à un trafic qui a gangrené l'état du foncier et permis la prolifération démesurée de constructions illicites. Ces trafiquants ont profité du fait que les pouvoirs publics étaient occupés à gérer des situations sécuritaires et d'ordre public pour tout dilapider.

H. Medjadji

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Commentaires (3) | Réagir ?

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khelaf hellal

C'est quoi une mauvaise réputation ? S'amuser à Oran ou l'alcool coule à flots et ou il y a plein de femmes, ou est la mauvaise réputation dans tout ça ? quand on sait que nos jeunes d'Algérie se démènent pour avoir un visa pour l'Europe et risquent même leur vie pour rejoindre l'autre rive de la méditerranée, là ou justement l'alcool coule à flots et ou il y a plein de femmes. La mauvaise réputation n'est ce que vous pensez @ Laib Baiid.

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laid baiid

Oran a acquit une mauvaise réputation.

qui veut s'amuser va à Oran. l'alcool coule à flot et il y a plein de femmes. L'Etat a fermé les yeux depuis toujours. Même durant les années noires.

Ces jeunes qui agressent dans la rue et qui volent sont justement les enfants de ces jouissances.

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