Alors qu’il sort en salles en France : le film de Jean-Pierre Lledo fait l’objet d’une pétition de soutien

Une campagne de protestation contre la censure en Algérie du film de Jean-Pierre Lledo «Algérie, histoires à ne pas dire» a été lancée cette semaine et recueille déjà de nombreuses signatures (Site).

Cette campagne est déclenchée alors que le film doit sortir en salles en France le 27 février. Des médias français s’indignent à leur tour de la censure du film en Algérie. Ainsi le Nouvel Observateur écrit : « Que lui reproche-t-on ? De montrer, à travers le destin de plusieurs personnages, des aspects cachés de la guerre. Qu'est devenu Cheikh Raymond, chanteur juif de musique andalouse assassiné en 1961 et absent des ondes aujourd'hui ? Quel a été le destin des communautés juive et chrétienne en 1962 ? Après «Un rêve algérien» et «Algérie, mes fantômes», le réalisateur pose la même question : pourquoi l'indépendance a-t-elle été la fin de cette société multiethnique ? Appel à la non-violence, retour sur les trous noirs du passé, éloge du métissage, le film de Jean-Pierre Lledo est une réflexion émouvante - et nécessaire. Là où on interdit des films, on assassine l'Histoire. »

Pour aller à la pétition : http://www.lapetition.com/sign1.cfm?numero=1527

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Commentaires (12) | Réagir ?

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Ali Chikab

Je connais personnellement Jean-Pierre Liedo du temps où il travaillait à l'ONCI, puis à l'ENPA, puis à l'ANAF. C'est un personnage controversé. Il aime créer des problèmes et soulever des polémiques même pour un rien. Je me rappelle qu'il avait fait tout un speech à cause d'une histoire de coq. Il avait filmé un coq qui montait sur une poule et le tout. L'ENTV avait censuré cette scène qui était mixé sur un fond d'appel à la prière. Non content d'être sensuré, il avait contacté la presse. J. P Liedo aime bien que l'on parle de lui. Il ressemble un peu à Sarkozy. L'important est de parler de lui, toujours de lui et rien que de lui. Je n'ai pas vu son film et je ne m'empresserai pas pour aller le voir.

Ceci étant, je suis contre la censure et notre chère ministre de la communication est loin de représenter les valeurs qu'elle prétend défendre.

Un ami, qui l'a rencontré, il y a un peu plus d'un an, lui a posé la question suivante concernant Benchikou, alors emprisonné. "Mme la Ministre, ne pensez-vous pas qu'infliger deux ans de prison à un journaliste pour soit-disant transport des bons de caisse est quand même trop exagéré? La réponse de la ministre était celle-ci: "Vous trouvez que c'est beaucoup 2 ans, moi pas. Il mérite au moins 15 ans" (sic). Alors Liedo est un agneau devant elle.

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analpha-bete analpha-bete

que la junte militaire criminelle soit au pouvoir est une chose que tout citoyen algerien par référence à notre histoire millénaire, se doit de dénnoncer en permanence par sa citoyenneté, par contre tenter comme le font certains c est à dire

chercher désespérement à retrouver une virginité au colonialisme

n engagent que leurs auteurs, et met en évidence leurs valeurs qui ne sont pas les notres nous algériens.

la collision entre les interets de tewfik, lamari, nezzar... et le colonialisme s apprécient à leur

trahison aux valeurs de notre résistance (au colonialisme), et à l accueil dont ils bénéficient dans les pays des promoteurs du colonialisme de par le monde.

ces personnages ne sont pas représentatifs du peuple.

il y a une articulation visible dans le brouillard, entre ces criminels, responsables de la mort de plus de 200 000 citoyens.

entre ces personnages et le nouveau visage du colonialisme à visage humain comme nous le livre ce film, j opte pour l algérie indépendante politiquement, économiquement et culturellement,

et libre, comme l ont revendiqué nos valeureux résistants.

sortons de cette vision binaire

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