L’éloge de Maamar Farah au Matin

Un dessin de Dilem
Un dessin de Dilem

A l’époque d’ El Moudjahid, il nous arrivait de traiter du phénomène de la corruption. Mais, dans nos papiers, il n’y avait aucun cas concret, aucune société ou personne incriminée. Nous parlions de fantômes invisibles.

Il a fallu attendre la presse indépendante pour voir émerger un journalisme d’investigation qui a fait notamment la réputation du quotidien Le Matin. Les grosses affaires et les scandales importants de l’actuel régime, c’est Le Matin qui les a fait connaître à l’opinion (Shorafa, BRC, Sonatrach, Chakib Khelil, etc). Les personnes impliquées n’étaient plus des fantômes ! Mais Le Matin en a payé le prix : c’est lui-même qui est devenu… fantôme ! 

M.M.

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Billet paru dans Le Soir d'algérie du 19 septembre 2012

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Commentaires (5) | Réagir ?

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arezki arezki

Monsieur Farah, vous qui aimez bien terminer vos billets par des citations, celle çi vous convient à merveille.

" Ce n'est pas la girouette qui tourne c'est le vent " (Edgard Faure)

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khelaf hellal

Je me corrige ci-dessous : Ils vont encore fabriquer des procés arbitraires et tirés par les cheveux pour expédier les temoins gênants , les journaux indépendants comme Le Matin qui fouinent dans les affaires et qui dérangent etc...

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