Mers El Hadjadj : marche et rassemblement d'habitants en colère

Le siège de la mairie de Mers El Hadjadj
Le siège de la mairie de Mers El Hadjadj

Ces habitants remontés contre la prolifération de "lieux de débauche" ont observé un rassemblement. Ils réclament la fermeture des bars restaurants.

Déterminés à faire aboutir leur plate-forme de revendications, les habitants de la commune balnéaire de Mers El Hadjadj ont organisé samedi une marche de protestation avec plus de 300 personnes et pendant deux heures. Dimanche, un rassemblement de protestation devant le siège de la wilaya d’Oran a été aussi organisé. Les habitants de la cité le Petit Port dans la commune de Mers El Hadjadj dressent, par la voix des représentants un tableau peu reluisant de la situation qui prévaut ces derniers jours surleur côte. Celle-ci est devenue au fil des ans, regrettent-ils, une véritable lieu de débauche et de prostitution. Sans oublier l’insalubrité des décharges à ciel ouvert.

Les résidents du Petit port dénoncent le "laxisme" des autorités locales qui, selon eux, rechignent à prendre en charge leurs doléances. Ils revendiquent "la fermeture pure et simple de tous les restaurants bars qui vendent des boissons alcoolisées ainsi que reprise des travaux de raccordement de leurs foyers au réseau de gaz naturel et la réfection de la route menant à leur cité". Les habitants fulminent contre la multiplication des décharges sauvages, la défectuosité du réseau d’éclairage public et les retards accusés dans la réalisation de plusieurs autres projets inscrits à l’indicatif de leur quartier.

"Nous maintiendrons notre mouvement de protestation jusqu’à ce que la totalité de nos revendications soient satisfaites ; en premier lieu la fermeture des bars restaurants qui nous gâchent la vie avec les homosexuels et filles de mœurs légères qui atterrissent chaque soir des villes de Bougadir et surtout ceux de Ouled Hammou qui ont loué le bar restaurant du Sahar", souligne un protestataire. En effet, les résidents de la commune de Mers El Hadjadj se plaignent des filles qui viennent racoler les Italiens et autres étrangers qui activent dans les projets de la zone industrielle d’Arzew et de Bethioua.Certains évoquent même le tournage de films pornos avec ces jeunes  filles sans qu'on en soit sûrs. Une chose est sûre en revanche : la prostitution a gagné du terrain dans les localités du littoral oranais.

H. Medjadji

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