Tlemcen : trois garde-frontières tués dans un attentat terroriste

Tlemcen : trois garde-frontières tués dans un attentat terroriste

Trois garde-frontières ont trouvé la mort, hier jeudi, une heure après la rupture du jeûne, dans un attentat terroriste dans la localité de Zouia, daïra de Beni Boussaïd, à une cinquantaine de kilomètres de Tlemcen.

Trois garde-frontières ont été tués dans une embuscade par un groupe terroriste dont on ignore le nombre, entre la localité de Zouia et la bourgade de Roubane (daïra de Beni Boussaïd), à 50 km de Tlemcen, hier, jeudi, une heure après la rupture du jeûne.

Selon les informations données par le quotidien El Watan sur son site, les soldats, qui étaient en patrouille, ont été surpris par un groupe armé qui sévit sur cette bande frontalière dont le mont Asfour s’étend jusqu’au territoire marocain. Le quotidien  a indiqué également sur son site qu'à l'heure de la publication de l'information, hier, à minuit, qu'un accrochage d’une grande intensité avait lieu entre les garde-frontières et les terroristes.

Il y a quinze ans, le 6 avril 1997, 12 citoyens sont tués par un groupe armé à El Merchiche (Tlemcen). En mai de la même année, l’hôtel Maghreb de Tlemcen et les magasins riverains (rue commandant Mokhtar) ont été soufflés par un attentat terroriste.

Nous y reviendrons

R.N/El Watan.com

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Commentaires (5) | Réagir ?

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Tahar Neciri

Le président ainsi que le commandant de la gendarmerie doivent démission de leurs postes pour incompetence et atteinte à la stabilité du pays, c'ets malheureux que plusieurs gendarmes aient été tués sans que l"Etat intervient.

Neciri Tahar

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rabah Benali

Bonjour

Trois garde - frontières tués à Tlemcen = Attentat terroriste. !!

Non !! c'est plutôt = "Banditisme de très grands chemins"

Pour faire diversion, on tue quelques innocents à Tlemcen. On laisse crier que le terrorisme touchent belle et bien toutes les regions du pays.

Et celà suffira pour maintenir que c'est surtout les Kabyles qui demeurent les plus "Méchands" et les plus "Dangereux" pour le pays.

On appelle celà la "Diversion" dans le jargon mafioso / militaire Algérien

Aussi Mr Djeffal, je regrette de devoir vous être encore une nouvelle fois désagréable

et vous contre dire sur les deux points qui vous semblent sensibles.

- Enflammer la région Ouest.

- Disperser les forces militaires.

J'ai le regret de vous affirmer qu'Il n'y a rien à enflammer dans cette région.

C'est un bled pacifique, avec une population "cultivée, raffinée et civilisée". La preuve; Tlemcen a été déclarée capitale de la civilisation civilisatrice du monde et de l'univers civilisé ou non.

C'est une région qui n'a jamais fait de mal à personne, ni à l' ancien colonisateur ni aux nouveaux colons installés depuis 62. C'est des gens: "H'chicha talba ma3icha". Un petit penchant sur le Pekho. Mais c'est tout.

Quelque fois un petit "chouia"de H'chicha venue de chez le voisin d'en face échangée contre du gas oil importé déclenche quelques escarmouches. Mais rien de grave tout est sous contrôle.

C'est juste la routine devenue nécessaire pour justifier l'absurde.

Quand à votre théorie du complot pour disperser les forces militaires et créer des zones fragiles. (Le centre du pays vous dites), il faut savoir le suivant:

Depuis l'invasion en 62 par les bataillons des frontières de Bourourou, la plus grande formation de combat de cette organisation militaire dénommée ANP a toujours était ce même fameux "Bataillon". (Fayllaggh en jargon arabo/Algerien). Soit env 4 katibate de 120 bidasses chacune. Soit env 480 bidasses).

Redoutant les coups de forces (Coups d'état), parce que lui-même basé sur une telle opération de malfaiteurs, le système du clan au pouvoir a non seulement toujours gardé entre les mains le commandement de l'armée (Ministre de la défense). Mais il a veillé surtout á ne mettre entre les mains des officiers opérationnels que des forces de frappes réduites (1 bataillon maxi).

Sècurité N° 3, Ces bataillons ont été toujours dispersés dans tout le pays.

Leurs commandants doivent être en mouvement permanent pour éviter toute habitudes malveillante. Surtout, veiller à ce que ces commandants trillés sur le volet, soit surveillés en permanence par un officier de la SM (DRS aujourd'hui) qui fait partie du staff même de l'unité.

Quand il ne court pas derrière les petites tchippas éventuelles, il passe son temps à l'espionite.

"Inech nech" comme on dit chez nous.

Aussi il est impératif que le commandant de bataillon ne soit pas de la région ou se trouve installé le bataillon. C'est tout un système complexe de surveillance mutuelle.

C'est en fait une continuité de l'organistation du fameux EMG des frontières sous le commandement exclusif de Bourourou conseillé par les Malgachs. Au fond rien n'a changé.

La seule fois ou le risque a été pris de rassembler plusieurs bataillons en un point donné pour former détachements et brigades, c'était en 75 /76. Période ou l'enfoiré Bourourou était tenter de rentrer sur le territoire du voisin Marocain.

Je me rappelle (J'était sous lieutenant de réserve appelé à l'époque dans la région sud ouest du pays). Le commandement des brigades ainsi formées le long de la frontière était très dillué et très flou. L'activité SM était très intense. Elle ne surveillait pas les marocains d'en face mais plutôt les officiers ANP.

Les commandants de bataillons ne savaient même pas ce qui se trammait. Heureusement que Bourourou a compris qu'il allait vers la catastrophe et s'était calmé.

Il a remarqué que les bouffons ventrus qu'il avaient comme officiers opérationnels faisaient caca dans leurs culottes à l'idée d'aller au combat. J'ai vu des lieutenants et des capitaines notoirement marsiens, s'affirmant anciens moudjahid, pleurer à chaudes larmes.

Le pire c'est qu'ils le faisaient sans gène devant des djounoud du contingeant de 18 - 20 ans. Djounoud qui ne savaient même pas manier convenablement les Seminov, Klachincov et grenades qu'on venait de leur mêttre entre les mains.

Dans les années 90, j'ai fait un voyage par l'autre côté de ce qui allait servir de champs de batail. (Venant de Casablanca vers l'Est du maroc). Heureusement qu'il n'y a rien eu. Si on était entré celà aurait été un véritable carnage. Terrain découvert à perte de vue. Quelques avions auraient suffit pour le massacre.

A l'époque, nous étions entassés sur des camions Magirus brinqueballants. Pour nous défendre en anti-aerien contre des avions supersoniques des 12/7 de la seconde guerre. Les moteurs des blindés de notre fameuse division considérée comme élite de de l'armada se fonctionnaient quand ils le souhaitaient.

Les hostilités n'étaient pas encore ouvertes (Heureusement) que la troupe manquait déjà de tout. On été nourris déjà sporadiquement à la boites de conserves (Boites de survie au combat).

Comme des prisonniers, on avait une seule couverture pour braver le froid. Interdit de faire du feu de peur d'être repérés.

Les munitions au compte goute comme au temps des maquisards lors de la guerre de libération. Mais cette fois ci non pas par manque mais par mesure de sécurité pour le système.

S'il y a eu opérations de combats s'aurait été un véritable carnage.

Ces brigades ont été de suite disperssées aux quatre coins du pays car cela ne répondait pas à la doctrine sécuritaire mafieuse de base du clan au pouvoir.

Donc vous pouvez comprendre Mr Djeffal, que le mouvement des forces de cette association militaro / khobziste qu'on appelle ANP ne répond qu'à la logique sécuritaire du système lui-même.

La preuve, cette armée engraissée comme une dinde de noel n'arrive même pas depuis trois décénnies, a venir à bout de quelques brebis poilues gambadants dans les maquis environnants. Brebis en guenilles appelés pompeusement "Terroristes".

Alors que vous nous bassinez les oreilles avec vos théories:

"d' actions concertées visant à déstabiliser l'Algérie".

Yenndbou a3liha votre algerie !! (Se lacérer le visage) , comme disent les vieilles de chez nous. Personne ne se fatiguera pour déstabiliser votre fameuse Algérie. Elles est déjà instable d'elle-même.

Cette histoire rapportée par le présent article intitulé "Tlemcen : trois garde-frontières tués dans un attentat terroriste" n'est qu'une manœuvre du système pour faire diversion et amuser la galerie et maintenir le mythe terroriste. Idée issue certainement d'une simple transaction de H'chicha contre gas oil importé qui un peu mal tournée.

Rabah Benali

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