Tigzirt : les spéculateurs dictent leur loi

Ville de Tigzirt
Ville de Tigzirt

Comme chaque année, les prix des fruits et légumes se sont affolés dans la ville balnéaire de Tigzirt. Si tant est le pouvoir d'achat des consommateurs a subi un sérieux coup de rabot.

Pendant ce mois de  ramadan, dit-on mois de pitié et de partage, les prix de la mercuriale et des produits de large consommation s’affolent et les spéculateurs en profitent et cela en dépit de l’absence et de la défaillance  des services de régulation et du contrôle qui sont sensés veiller sur le circuit du marché. Comme chaque ramadan, les commerçants de différents marchés de cette coquette station balnéaire imposent leur mois durant ce mois de carême.

A Tigzirt et comme ailleurs, la cherté a atteint son plus haut seuil. Ici le regard n’est pas rivé sur la plage déserte, mais sur les étals. Les prix des légumes, fruits et autres produits de large consommation dépassent de loin le pouvoir d’achat de bon nombre de citoyens. Lors d’une virée effectuée aux différents marchés de l’ancienne Iomnium, on a constaté de visu ce qui s’ensuit : la pomme de terre est cédée à 60 DA le kg, les haricots verts à 130 DA/kg et plus, les carottes à 70 DA/kg. Quant aux fruits, la pomme oscille entre 150 DA à 250 DA/kg, le raisin est cédé à plus 200 DA /kg, les dattes entre 350 DA à 450 DA, le melon à 50 DA le kg et la pastèque à 40 DA/kg. Cependant, la viande rouge (bœuf) est écoulée à 850 DA/kg, quant au poulet, il est au sommet : 350 à 400 DA le kg. Concernant les confiseries, la zlabia est proposée à entre 180 à 220 DA le kg, Kelb Elouz 25 à 30 DA pour la pièce. Devant ces prix montés en flèche, les citoyens s’affolent toujours et ne cessent de se bousculer devant chaque marché ou commerce.

Rencontré, un père de famille en train de faire des courses : "Je ne peux rien faire. Car je suis obligé d’acheter ces produits pour rompre le jeûne. Même si tout est cher. Je suis un père de quatre enfants dont une fille. Je n’ai aucun choix. Je suis dans la gueule de loup ; si je ne prends pas de la salade, chorba, viande, haricots ; pomme de terre, la zlabia que vais-je acheter et quoi vais-je manger avec ma famille. On sait que les prix sont sans merci, mais cela est la faute des services du contrôle du marché qui devraient y intervenir".

Avant d’ajouter : "Malgré toutes les promesses, les engagements et appels incessants des associations et des services de régulation et de contrôle, aucun d’eux n’a osé défendre les consommateurs devant ces prix irraisonnables, la responsabilité leur incombe tous, inutile de sensibiliser les commerçants ou les spéculateurs en observant la scène de loin en s’asseyant derrière leurs bureaux. Ils sont astreints de plus d’un titre à se déployer sur le marché et rester à l’écoute des consommateurs.", s'insurge-t-il.

Les services de régulation et de contrôles sont appelés encore une fois de s’investir et se rapprocher prés des différents marchés et commerces des localités en vue de contrôler les marchés, et lutter contre ces spéculateurs qui imposent impitoyablement à chaque mois de ramadan leur loi sur les consommateurs.

Mohammed Amrous

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Commentaires (2) | Réagir ?

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walid loulou

Mr Amrous, pourquoi massacrez-vous le français?

Vous ne meritez pas d'écrire.

Ou alors allez prendre des cours et revenez.

Mais de grâce, arrêtez!

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Deral Hadjout

Monsieur Loulou, vous manifestez une espèce de jalousie claire, nette et sans bavure. Je ne connais pas monsieur Mohamed Amrous sinon comme intervenant perspicace dans le site et je lis dans une clarté de langage correcte, même agréable délectable parfois, mais là, vous arrivez dans un poème d'un écolier de sa troisième année de scolarité... et puis vous faites caca, quoi.