Les abattoirs non contrôlés font florès à Oran

La hausse des prix poussent les consommateurs à chercher le moins cher.
La hausse des prix poussent les consommateurs à chercher le moins cher.

Les boucheries à ciel ouvert font la loi dans les souks de Hassi Ameur et Hassi Bounif.

Comme les années précédentes et à l'approche du ramadan, les deux souks des petits villages de Hassi Ameur et Hassi Bounif, réputés pour abriter un nombre important d'abattoirs clandestins, sont pris d'assaut par des centaines de consommateurs en quête de viande à des prix à leur portée.

La hausse vertigineuse des prix de la viande ovine, quelques jours avant le mois du jeûne, incite de plus en plus de consommateurs à se rabattre sur la viande provenant de l'abattage clandestin. A priori, il ne s'agit pas d'abattage clandestin, mais plutôt d'abattage incontrôlé par les services vétérinaires, puisque les moutons, caprins et autres brebis sont sacrifiés par dizaines tous les jours, au vu et au su de tout un chacun.

Des locaux font office d'abattoirs, proposant de la viande ovine et des abats à des prix alléchants et défiant toute concurrence. L'agneau entre et 800 et 850 DA le kilo, la brebis entre 450 et 500 DA et le caprin à 500 DA, de quoi attirer quotidiennement des centaines de consommateurs qui font des provisions pour le ramadan. Selon les habitués du marché, de plus en plus de citoyens viennent s'approvisionner en viande dans ces deux  Souks de Hassi Ameur et Hassi Bounif. Nos interlocuteurs  affirment que des véhicules venant de plusieurs communes de la wilaya d’Oran, font leurs emplettes au niveau de ce marché. "Il ne faut pas se fier aux rumeurs. Il n'y aucune crainte à consommer cette viande", assurent les mêmes sources. Notre interlocuteur précise que certains bouchers profitent de l'aubaine pour acheter la viande à des prix très bas au niveau de ces deux souks pour la revendre au prix du marché à El Hamri et Medina J'dida.

Certains citoyens rencontrés sur place affirment qu'ils s'approvisionnent régulièrement au niveau de ce marché, et qu'à aucun moment ils n'ont eu de problèmes de santé. "Les prix sont très abordables comparativement à ceux du marché. Le prix de la viande n’a cessé d'augmenter avec l'approche du mois du jeûne, c'est pourquoi de plus en plus de citoyens préfèrent prendre leurs dispositions en achetant une quantité importante de viande qu'ils gardent au congélateur".

H. Medjadji

Plus d'articles de : Actualité

Commentaires (1) | Réagir ?

avatar
Aghioul Amchoum

Rien n´est contrôlé en Algérie sauf celui qui se dit kabyle et athée.