Abdelaziz Bouteflika sur la sellette

Moncef Marzouki, président de la Tunisie.
Moncef Marzouki, président de la Tunisie.

C'est un été pourri pour Bouteflika. Moncef Merzouki au parlement français, la visite de Laurent Fabius à Alger et la célébration par l'ONU du 91e printemps de Nelson, autant de faits qui achèvent d'isoler le locataire dormant d'El Mouradia...

Trois événements internationaux de la plus haute importance politique pour l’Algérie et le Maghreb ont fini d’achever les ardeurs d’un Bouteflika qui, en l’espace de 48h et dans un contexte du demi-siècle de l’indépendance de l’Algérie qui l’amis loin du mérite et des honneurs, a reçu de mémorables gifles.

D’abord, le plus récent, celui par lequel Bouteflika subit le camouflet de son règne : l’invitation du Président tunisien, Moncef Merzouki, par le parlement français dans lequel, il a tenu un discours aux antipodes de tous ceux que le concepteur de la concorde civile a eu à tenir durant ses treize ans de règne. Le revers de la médaille : c’est un Bouteflika qui a donné la chasse à celui qui a eu les honneurs de la France, qui tenait un discours du perchoir de l’Assemblée nationale française, lui a signifié une interdiction d’entrée en Algérie pour plaire à son ami Ben Ali, voilà qu’il en devient un spectateur qui subit un cinglant revers de l’histoire immédiate du Maghreb dans laquelle il n’a plus sa place.

Le deuxième événement : Bouteflika qui nourrissait le fol espoir de se voir décerné le prix Nobel de la paix pour sa politique de réconciliation nationale n’a pas eu suffisamment de "repentis" dans son dossier pour prétendre à cette distinction mondiale. L’ONU vient de célébrer l’anniversaire des 91 ans de Nelsan Mandela qui a foulé la terre algérienne, invité par Ben Bella, alors que Bouteflika était un illustre inconnu dans le bataillon.

Le troisième enfin – jamais deux sans trois, dit-on -, est la visite de Laurent Fabius à Alger qui a sonné les cloches à un Bouteflika depuis longtemps hissant le drapeau blanc au terrorisme islamiste contre lequel l’envoyé de François Hollande a enjoint expressément le locataire dormant d’El Mouradia, d’envoyer son armée au Mali au côté des contingents africains. Or, l’interlocuteur de Fabius est celui-là même qui a invité à Alger, le groupe terroriste Ansar Eddine affilié à Al Qaïda au Maghreb islamique au moment même où ses éléments détruisent les sites religieux de Tombouctou, fouettent des citoyens, femmes et hommes, en direct, sous les caméras de télévision occidentales.

Cette visite de Laurent Fabius, intervenant au cœur du cinquantenaire de l’indépendance de l’Algérie a signifié à Bouteflika que les gloires du passé ne sauraient servir de cache-poussière aux trahisons du présent.

R. N.

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Commentaires (5) | Réagir ?

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R A M E S S E S II

Bouteflika a-t-il des actions au Liban et aux Qatar, et le Hezbollah est-il responsable des tueries du Congo Brazzaville, lisez ce lien:

http://www. douglasfarah. com/pdfs/stonesbelgiandossier. pdf

la déclaration d'un minsitre Algérien sur la solidité des relations algéro-Belges dit long sur les relations Afrique - Asie (Orient) - Europe surtout le marché d'Anvers (Antwerpen) en Belgique sur "les pierres de la mort" ou "Blood from Stones".

Donc qui est la mafia dont parle Ouyahia?

ça sent mauvais mes fréres!

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ranaferhanine bezafbezaf

Mr le president Merzouki, les franacais ne vous aiment pas ni vous ni personne, s ils aimaient votre pays et pensait a votre interets et ceux de tout les tunisiens, ils ne soutiendraient pas aveuglement un dictateur au detriment des interets du peuple... faite gaffe, il ne cherche qu a vous acheter ou du moins vous bourrer la bouche pour ne pas travailler a contre-courents des interets francais.

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