Terrorisme : un garde communal enlevé à Khenchela

Terrorisme : un garde communal enlevé à Khenchela

Un garde communal, âgé de 47 ans, père de trois enfants, exerçant dans la localité d’El Amara, a été enlevé, hier, lundi 9 juillet à Taghit, dans la commune de Chechar, 50 km de Khenchela.

La victime, sortie pour une partie de chasse en compagnie de deux membres de sa famille, a été surprise par la présence de quatre terroristes sur les lieux. Ces derniers se saisirent de ses  fusils avant de l’enlever pour le conduire vers une destination inconnue. Alertés, les services de l’ANP ont réagi en lançant une vaste opération de ratissage dans la région.

Cet enlèvement intervient pendant qu’une manifestation pacifique des gardes communaux qui voulaient porter leurs revendications socioprofessionnelles à El Mouradia ont été chargés par la police. Le ministre de l’Intérieur et des collectivités locales a qualifié leur marche d’"illégale" et les a menacés d’exclusion du corps.

Signalons qu’à Jijel, les gardes communaux ont observé un sit-in devant le siège de la wilaya pour marquer la solidarité des gardes communaux de Jijel avec leurs collègues de Blida, qui ont entamé, il y a une semaine, une grève de la faim. Les protestataires demandent, par ailleurs, le règlement par les pouvoirs publics de leurs revendications socioprofessionnelles.

Source: El Watan

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Atala Atlale

Voilà un corps qui aurait pu être inséré en tant qu'auxiliaires de sécurité au niveau de nos communes. Nos communes sont partiellement devenues des espaces conquis par l'informel, rien n'y échappe : trottoirs, couloirs, rues, ruelles. Il m'arrive de passer par Badjarah, on se croirait à Kaboul, en Somalie, ou autre pays de misère, tout sauf Alger, dire qu'à sa périphérie, une autre société est en train de se former, par l'informel, elle ne possède aucune notion de civisme, les services concernés de la commune ou autres entités ne bougent pas, à croire qu'ils ont peur d'imposer le minimum de salubrité ou tout simplement de présence d'État. C'est simple la chaussée est occupée par des baraques de fortune de commerces de toutes sortes sur la rue même. (El Harrach 2 est en train de naître là. Pour entrer à la poste qui fait face à une polyclinique de cette commune, il faudra traverser par des "couloirs" encore libres. Si jamais un incendie se déclarait, ce serait un immense drame. Cette commune se trouve à 4 ou 5 km à vol d'oiseau du coeur de la capitale. Ah si Alger m'était contée.