Les habitants de village Tamazirt Ourabah, une petite bourgade située dans la commune de Mizrana à quelques encablures seulement au nord de la station balnéaire de Tigzirt/mer mènent ces derniers jours une vie des plus infernales et cela à cause du manque de transport de voyageurs desservant à différentes localités comme à Tigzirt, Makouda et particulièrement vers le chef lieu de la wilaya. Le problème majeur est sans nul doute le manque d’engouement à cause de non rentabilité de cette activité au niveau de cette localité. On évoque différentes raisons. Primo, et étant donné que ce patelin montagneux qui a connu un exode considérable et lequel se caractérise par le transfert de leur population vers des localités urbaines et suburbaines en quête de meilleurs conditions de vie. on constate que la majorité de ces habitants dudit quittent leur village et le fuient en particulier vers Haga, Tigzirt… etc. d’autres, à savoir les plus démunis restent et gardent leur village d’origine comme des lions.

Secundo, c’est l’isolement ; le dit village se trouve dans un relief accidenté, et incrusté au cœur de la célèbre et majestueuse forêt de Mizrana et se trouve hyper enclavé à cause d’une piste forestière débouchant sur le chemin du chef lieu communal et se permettant de rejoindre directement l’antique Iomnium ou l’actuelle Tigzirt. En tertio, le problème majeur est la non réalisation de la dite piste qui demeure à l’aube 2012 en état d’inertie et de statu quo, et cela bien sûr est suborné ou corroboré par l’insouciance et la négligence totales des autorités locales. Pourtant, d’innombrables correspondances et lettres leur ont été adressées, mais en vain. Rien n’a été filtré ou fait jusqu’à maintenant. Cela dénote aussi la défaillance du comité du village. En dépit de tout cela, les responsables en place sont impérativement censés remédier et intervenir dans les plus brefs moments en vue de mettre fin à cette cacophonie qui ne cesse de jour au jour d’intensifier le dépit de cette population assoiffée, qui souhaite voir un jour sortir du marasme socioéconomique datant de depuis l’indépendance du pays et bien avant.

Mohammed Amrous