Le dialogue de Bouteflika : l’échec africain

Alors que Bouteflika est chevillé au dialogue avec les terroristes d'Al Qaïda au Maghreb islamiste, les "émirs" algériens de cette organisation passent à l'offensive. C'est là la logique infaillible de la politique de réconciliation nationale...
Au moment où Bouteflika recevait les émissaires du groupe terroriste "Ansar Eddine" à Alger considéré par lui comme une partie du conflit malien digne du dialogue, capable de s’asseoir à sa table de négociations, c’est le "mujao" qui répond par un attentat kamikaze contre la base de gendarmerie de Ouargla. C’est là une logique infaillible. Aux appels réitérés de Bouteflika en direction des maquis terroristes en Algérie, ce sont les attentats terroristes qui se multiplient, s’intensifient et révèlent, s’il en est, l’abdication pure et simple du règne de Bouteflika à l’islamisme politique et à ses groupes armés.
La tragédie de la décennie noire qui continue et trouve ses prolongements dans ses récentes réformes ayant abouti à un parlement consacrant un parti très unique idéologiquement acquis à l’islamisme et à la prédation économique comme projet de société, cette tragédie-là est désormais, pour lui, un fonds de commerce, le drapeau de la terreur qu’il agite contre toute forme de résistance populaire.
Bouteflika, l’homme qui a transformé le pays en sol d’impunités, qui n’a eu de cesse de congratuler les islamistes terroristes, de faire de son règne inique, celui par lequel ont proliféré les corrupteurs et les corrompus, celui dans lequel l’islamisme politique et ses terroristes armés sont les principaux interlocuteurs pour le devenir de l’Algérie, ce Président-là se tait quand il s’agit de parler aux Algériens, mais est prompte en initiatives face aux pressions des forces du mal comme il le fait, avec «sagesse» en direction d’Al Qaïda au Maghreb islamique dont plusieurs de ses chefs, des "émirs" du GSPC, ancêtre de cette organisation de l’ex-Ben Laden, n’ont pas répondu à ses offres de paix.
Et c’est un cinglant échec de toute la politique de la réconciliation nationale qui prend, présentement, une dimension africaine, continentale ; aire géostratégique dans laquelle le Président algérien est isolé, frappé d’inertie, de honte et de traîtrise.
Hier, alors que l’Algérie officielle, du bout des lèvres, invite les forces du Mali a se démarquer des groupes terroristes d’Al Qaïda au Maghreb islamiste tout en s’accrochant à la voie du «dialogue», c’est un des chefs de cette organisation, un «émir» algérien, condamné à mort par la justice de son pays, Mokhtar Belmokhtar donné pour mort à Gao, qui répond à Bouteflika avec "fermeté" et "détermination" : "Nous prévenons chacun devant la tentation de tirer profit» de la situation actuelle dans le nord du Mali «en collaborant avec les forces étrangères qui guettent la région que nous ne resterons pas les bras croisés et que nous agirons en fonction de la situation avec fermeté et détermination", affirme Mokhtar Belmokthar dans un communiqué diffusé à Nouakchott par l'Agence Nouakchott Informations (ANI) citée par l’agence AFP aujourd’hui, dimanche.
R.N
Commentaires (2) | Réagir ?
Je ne vais pas commenter cet article. Mais je vais dire ceci : à chaque fois qu' il y a une lueur d'espoir de sortie de crise politique de la situation algérienne, le terrorisme aveugle se multiplie comme par enchantement. Donc les manipulateurs des coulisses (DRS and Co) manipulent le terrorisme islamiste depuis 1992 et les islamistes depuis les années 80. En fait le DRS (en fait la sécurité militaire) manipule tout le peuple algérien depuis 62 (même avant). En infiltrant tout les partis politiques laics ou islamistes, tout les syndicats laics ou islamistes, toutes organisations de masses, etc. De nos jours même le grand partie d'opposition le FFS va probablement imploser, car il l'ont pénétrer. Tant que les vrais nationalistes et les parties politiques sinceres toutes tandances confondues ne s'unissent pas pour faire tomber ce régime nauséabond, la situation va continuer à se dégrader jusqu'au Tsunami populaire incontrolable, dieu nous en preserve.
Lhou
Depuis son indépendance l'Algérie a été jetée en pâture aux étrangers, en l'occurrence le clan d'Oujda, de Ben Bella à Bouteflika, nos malheurs viennent de là, il est temps que les vrais enfants de l'Algérie gouvernent ce pays livrés aux traitres et aux étrangers. Bouteflika le marocain est revenu en force après la période de la décennie noire, il est en mission commandée en Algérie, il est chargé de détruire l'Algérie, et on constate cette destruction systématique sans agir.. Ce marocain d'origine a été parachuté et imposé aux algériens par ses amis les émirs et toitelets de la péninsule arabique alliés du sionisme et de l'impérialisme. Le chef du DRS qui a cautionné ce malade mentale, comme président destructeur de l'Algérie. a aussi une énorme responsabilité, il devra répondre de ses actes pour collusion avec le clan marocain d'Oujda chargé de détruire l'Algérie,.