Le Mali demande "conseil" à l'Algérie pour trouver une solution

Cheich Modibo Diarra, premier ministre malien.
Cheich Modibo Diarra, premier ministre malien.

Le Premier ministre malien Cheikh Modibo Diarra est venu en Algérie "à la recherche de solutions pour le problème du Mali", a-t-il déclaré à l'agence APS après avoir été reçu par le président Abdelaziz Bouteflika mercredi.

"Je suis venu en Algérie, qui est un pays frère, ami et voisin, pour voir le président Abdelaziz Bouteflika qui nous a accompagnés tant de fois quand nous avons eu des problèmes similaires", a précisé le Premier ministre malien qui a souligné être venu "prendre conseil".

Arrivé mardi soir, le Premier ministre malien par intérim s'était auparavant entretenu avec son homologue algérien Ahmed Ouyahia.

"Lorsque le Mali vit des situations telle que celle que nous connaissons aujourd'hui, la première étape de notre gouvernement, consiste à venir consulter en premier lieu nos voisins, amis et frères afin de pouvoir réfléchir à la voie à suivre et résoudre les difficultés que nous vivons", avait-il déclaré après son entrevue avec son homologue algérien.

Les entretiens officiels du haut responsable malien ont eu lieu en présence du ministre des Affaires étrangères, Mourad Medelci, du ministre délégué auprès du ministre de la Défense nationale, Abdelmalek Guenaizia et du ministre délégué chargé des Affaires maghrébines et africaines, Abdelkader Messahel ainsi que des membres de la délégation malienne.

Depuis le début de la crise malienne, l'Algérie a adopté une ligne de non-ingérence chez son voisin, tout en affirmant son attachement à l'intégrité territoriale de ce pays mais elle multiplie les contacts avec les pays concernés, dans la région et ailleurs, notamment la France et les Etats-Unis.

Dans la foulée d'un putsch le 22 mars à Bamako, l'immense région désertique du Nord du Mali est tombée aux mains du Mouvement national de libération de l'Azawad (MNLA, rébellion touareg) et surtout du mouvement islamiste Ansar Dine et de son allié Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi).

Dix-neuf otages étrangers seraient par ailleurs détenus dans la région, dont six Français et sept Algériens.

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Khalida targui

Pauvre Mali demander à l’Algérie pour s'en sortir en oubliant que son problème c'est justement l’Algérie