Trois mille huit milliards de centimes pour contrer les mauvaises odeurs de ce légendaire Oued el Harach. On commençait à s'y habituer, cela cadrait bien avec tous les bidonvilles qui poussent comme des champignons ici et ailleurs. Le béton lui aussi y met du sien, puisque la fabuleuse Mitidja a été elle aussi touchée par ce cancer qui prolifère partout rendant notre indépendance alimentaire bien aléatoire. La blancheur de notre Alger naguère irréprochable prend à son tour des couleurs repoussantes. Je crois que cette capitale est en train de perdre son âme. On veut poèter plus haut que son coeur. On singe les pays du Golf dont les populations sont infiniment moindres que la notre. On oublie que nous avons notre propre spécificité, l'architecte Fernand Pouillon l'a bien compris. L'Algérie reste à sauver sur tous les plans : politique, social, économique et surtout culturel.

Si cela pouvait etre vrai, çà sera la seule action positive de ce pouvoir illégitime!