Le Cla condamne les conditions du passage du baccalauréat

Le Cla condamne les conditions du passage du baccalauréat

Le Conseil des lycées d'Algérie est remonté contre les conditions lamentables de passage des épreuves du bac. Communiqué.

Le CLA condamne vivement les conditions lamentables dans lesquelles se sont déroulées les épreuves de l’examen du Baccalauréat de la session de juin 2012. En effet ces journées ont été marquées par des évènements malheureux suite au malaise ressenti par des professeurs-surveillants et certains élèves dû à une syncope. Le CLA exprime son désarroi devant cette situation désastreuse et s’étonne de voir les enfants de l’Algérie indépendante appartenant au secteur de l’Education (profs-surveillants, élèves, observateurs) sacrifiés par une tutelle dont le seul souci est d’acquérir une notoriété sans se soucier de leur situation sociale.

Le CLA confirme encore une fois que la tTutelle a failli à son devoir envers ses employés et a démontré son impéritie dans l’organisation d’un examen national qui est le Baccalauréat, sinon comment peut-on expliquer le sadisme de la tutelle qui consiste à convoquer des enseignants atteints de maladies chroniques telles que le cœur et les faire travailler pendant 7 heures de temps sans se reposer et se nourrir convenablement ?

Les enseignants-malades se présentent au centre d’examen munis de certificats médicaux que le ministère refuse, son excès de zèle le pousse à envoyer des enseignants au cimetière plutôt que de les soulager dans leur peine.

Le CLA déplore le décès de Benbrahim Baghdad, professeur de maths à Oran, dépêché à Tlemcen pour superviser le déroulement des épreuves du Baccalauréat. Pourquoi ce déploiement impressionnant d’observateurs venant des quatre coins du pays ? Nous nous croirons aux législatives ou aux communales ! Il ne manquait plus que des observateurs de l’ONU !

Le CLA crie au scandale et met en cause la tutelle qui a une part de responsabilité dans la mort de Benbrahim Baghdad, qui est enterré parmi les siens grâce à sa femme qui s’est occupée des démarches administratives pour que son défunt mari repose en paix à Oran.

Le CLA s’interroge sur la capacité de la tutelle à mettre les enseignants à rude épreuve et cela en leur imposant un calendrier de surveillance draconien allant jusqu’à 4h30 de temps le matin et de 2 à 3h de temps le soir en position debout. Que ceux qui se cachent derrière les bureaux et dictent ces mesures sévères qu’ils en fassent l’expérience une fois dans leur vie et nous verrons le degré de leur endurance !

Le CLA est persuadé que ceux qui prennent des décisions improvisées sont loin d’être des hommes de terrain, c’est pour cette raison que le secteur de l’Education souffre depuis plusieurs décennies. Il exige de la Tutelle le respect des travailleurs de l’Education en leur offrant toutes les commodités afin d’exercer leur fonction dignement.

En dernier, le CLA exprime encore une fois sa profonde tristesse suite à la perte de notre collègue Benbrahim Baghdad et par la même nous présentons nos sincères condoléances à Madame Benbrahim ainsi qu’à toute sa famille,et nous la prions de croire en notre compassion.

Pour le bureau national, le porte-parole du Cla, Hakem Bachir

Plus d'articles de : Communiqués

Commentaires (1) | Réagir ?

avatar
Khalida targui

Coucou bon réveil alla salama, comme si tout ça c'est nouveau alors que l'école a toujours roulé avec des incompétents et des sadiques. Les pistonnés on les trouve dans les corrections ou l'administration car il y a du flous et de la bouffe pour la surveillance il y a les khorrotos malades ou pas qu'ils crèvent; Maintenant avec le chômage des licencies on remplace facilement les profs. Les enseignants ont fait la gréve pour valoriser leur salaire ils auraient du commencer par demander la valorisation de leur personne.