L’exploitation des travailleurs dans les zones industrielles d’Arzew et Bethioua

L’exploitation des travailleurs dans les zones industrielles d’Arzew et Bethioua

L’ensemble des entreprises privées qui activent en sous-traitance au niveau des différentes entreprises étrangères implantés dans les zones industrielles d’Arzew et de Bethioua notamment les GNL 3, Orascom, Bentini, Saipem, Daweeo, Laid, Iky, Awa de Mers El Hadjadj fond fi des lois de la réglementation en vigueur régissant le code du travail.

Ces entreprises privées sont détentrices de grands projets de prestation de service du personnel, si l’on prend l’exemple de ceux relevant de la maintenance industrielle, l’on peut déjà affirmé que sur un effectif de 500 ouvriers toutes spécialités confondus soudeur, tuyauteur, électricien, chaudronnier, coffreur, maçon, peintre etc seulement un maigre quota de quelque 10% du personnel sont affiliés à la Cnass et perçoivent leurs indemnités de préavis et les 90% restant ne sont pas affiliés à la CNASS et travaillent au noir et ce, sans compter les autres entreprises d’hygiène, de catering et de gardiennage car ces dernieres à l’image des entreprises d’hygiène qui recrutent de jeunes filles sélectionnes pour pouvoir arracher un poste d'emploi en qualité de femme de ménage dans les différents sites des bases de vie des cadres des sociétés étrangères qui sont implantés au niveau des localités de Hassasna dans la commune de Mers El Hadjadj, à Chehairia dans la commune de Ain El Biam ainsi qu’ Bethioua au niveau de la zone d’activité.

Tout ce bon monde active au noir et c’est l’exploitation de l’homme par l’homme et en ce qui concerne la gente féminine l’on apprend que ces jeunes filles de charmes sont recrutés sur la base de critères qui laisse à désirer puisque l’on connait déjà un aperçu sur ce genre d’activité avec la complicité des gérants des entreprises d’hygiènes qui se sont enrichis au détriment de ces jeunes filles qui activent H24 suivant le système de quart appliqué par l’entreprise étrangère ,allant des huit jusqu’à 15 jours et ces jeunes filles sont contraints de passer des nuits au niveau de ces camps des bases de vie qui sont occupés par des cadres étrangers ,sont dans l’obligation de sous mettre aux caprices de ces cadres responsables des entreprises Italiennes à l’image de ceux des deux sociétés Saipem et Bentini qui sont les premiers à recruter ces jeunes filles d e plaisir moyennant une prime en conséquence selon le plaisir. Concernant les autres entreprises privés qui activent en sous-traitance dans le domaine de la maintenance et de la construction, ces derniers n’appliquent pas la réglementation en vigueur concernant les grilles des salaires à l’ exemple des sociétés d e gardiennage qui emploie des jeunes gardiens moyennant un salaire de 18.000 dina ,alors que ces derniers perçoivent une indemnités de plus de 70.000 DA par agent de sécurité et les exemples sont là et témoigne les différents sit-in des milliers de jeunes travailleurs qui revendiquent un salaire en conséquence en fonction du poste parce que si l’on cite l’exemple des jeunes soudeurs homologués qui sont recrutés par les entreprises de maintenance implantée dans la commune de Mers El Hadjadj, ces derniers sont surnommés des suceurs de sang du fait qu’un soudeur homologué qui active dans des chantiers à haut risque au Sud notamment dans les zones industrielles de Hassi Messaoud et Hassi R’mel perçoivent des salaires de base ne dépassant guère les 50.000 à 65.000.00 dinars, alors que le gérant de l’entreprise prestataire donne en sous-traitance ce type de personnel qualifié pour une indemnité forfaitaire de plus de 120.000.00 DA par personne et le compte y est. Voilà pourquoi ces entreprises se sont enrichis au détriment de ces jeunes travailleurs qui la plupart sont recrutés au noir et ne perçoivent aucune indemnités de préavis ou de congé ou encore moins une prime de rendement.

Et pour conclure l’on nous signale dans la foulée que bon nombre de ces entreprises ne paient pas leur impôt avec la complicité bien sur de quelques agents indélicats qui préfèrent encaisser une chippa (corruption) au lieu de leur imposer une imposition fiscale conformément à la réglementation en vigueur, du fait que selon les informations recueillies auprès de quelques responsables qui ont préféré garder l’anonymat, nous ont informé qu’il existe des entreprises qui échappent au fisc (évasion fiscale) puisqu elles ne paient même pas la TVA alors qu’elles la perçoivent.

H. Medjadji

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Commentaires (2) | Réagir ?

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yacin blaha benyoub

La misère est mère de tous les vices et de tous les abus! Qui a dit celà? J'exerce dans la zone industrielle, et ce qui s'y passe n'est pas beau, mais alors pas beau du tout, çà ne nous honore pas. Nous y voyons ce que la cupidité de certains y produit de plus laid et de plus vil. Dire que cette zone est accaparée par des hauts gradés de l'armée! izza?karama? les étrangers qui y travaillent et avec lesquels nous discutons y répondent par un sourire narquois qui nous "fixe" sur nous-mêmes!!

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Atala Atlale

C'est du proxénétisme à haut revenu. El izza ouel karama !

C'est pour quand le tourisme chez nous, avec ce genre de "caprices" ? Eh oui je n'ose prononcer le mot, le mot caprice dont j'ai compris le sens dans l'article de M. Medjadji, je le réutilise, je suppose que nous avons cette pudeur qui caractérise les gens de bonne famille. Il arrive quand même qu'on perde son contrôle et qu'on se mette à débiter n'importe quoi, dans des circonstances exceptionnelles, mais une fois calmé on présente ses excuses.

Que faut-il faire pour sauver ce pays ? Un nouveau dictateur éclairé ? Je n'en sais rien, mais la misère enfle dans ce pays et ce n'est pas bon signe !