C’est tout Maatkas qui se réjouit. Omar Rabahellah, 46 ans, entrepreneur a été relâché après une petite semaine passée entre les mains d’un groupe armé non identifié pour le moment. Selon les dernières informations, Omar ne semble pas en mauvaise santé.

Par ailleurs, comme souvent, aucune information n’a été divulguée sur un éventuel payement de rançon par la famille Rabahellah. Ce dernier a été kidnappé jeudi 25 avril au sein de entreprise située dans le hameau de Bouhamdoune, à une vingtaine de kilomètre au sud de Tizi Ouzou.Mokrane Belkassem, exploitant d'une carrière, à Mesloub dans la commune de Mekla (25km à l'est de Tizi Ouzou) avait été le dernier entrepreneur à avoir été kidnappé par un groupe armé. C'est le 20 mars dernier. Il a été libéré au bout de trois jours.

Dans cette affaire, comme dans la quasi-totalité de la soixantaine de rapts commis en Kabylie, les services de sécurité ont brillé par son absence. Les autorités localités n’ont pas fait mieux. Aucune déclaration. Aucun responsable ne s’est déplacé ou inquiété publiquement de ces affaires de kidnappings d’entrepreneurs.

Seule la population s’est à chaque fois mobilisée pour soutenir la famille des otages et faire pression sur les ravisseurs. Ces derniers continuent de sévir sur les routes de Kabylie malgré la très forte présence de barrages et le renforcement de points de contrôles militaires.

A Maatkas, très vite une forte mobilisation populaire a exigé la libération de Omar Rabahallah. Malheureusement, en dépit des dénonciations et des cris d'alarme poussés par les entrepreneurs et citoyens de la région, les rapts, les faux barrages, les attentats continuent à terroriser la région.

Yacine K.