La Syrie en proie à la mort et à la répression

toutes les résolutions onusiennes ni le plan Annan n'y ont rien fait : Bachar Al Assad est résolu à tuer encore pour rester au pouvoir.

La présence de la mission d'observateurs n'y change rien. Les forces de Bachar Al Assad ont bombardé lundi un quartier de Hama, dans le centre de la Syrie, et ouvert le feu sur des habitants en faisant au moins 20 morts, selon des opposants, malgré l'engagement du régime à cesser les violences.

Cet assaut est intervenu dans le quartier d'Arbaïne, au lendemain de la visite à Hama d'observateurs des Nations unies, chargés de surveiller l'application du cessez-le-feu officiellement entré en vigueur le 12 avril. "Ca a commencé dans la matinée avec des chars et l'artillerie, des habitations étaient en flammes", a dit un activiste sur place, Moussab, joint au téléphone par Reuters. "Les forces armées sont ensuite entrées (dans le quartier) et ont tiré sur des gens dans la rue."

La situation devient insoutenable dans ce pays. Elle est synonyme de l'incurie des institutions internationales. Une terrifiante régression de l'humanité. Un homme qui se dit président du pays pilonne des quartiers entiers, ses forces armées tuent, arrêtent, torturent et font disparaître des milliers de Syriens sous les yeux de la communauté internationale. Demain, personne ne dira que je ne savais pas. Au-delà des contingences, des calculs géostratégiques, un peuple est en train de mourir par les mains de son "président".

Sofiane Ayache

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