Canada : les immigrants devront maîtriser le français et l'anglais

Le ministre canadien de l’Immigration, Jason Kenney.
Le ministre canadien de l’Immigration, Jason Kenney.

Les candidats qui souhaitent obtenir leur citoyenneté canadienne pourraient bientôt devoir fournir une "preuve objective" écrite qu’ils maîtrisent l’anglais ou le français.

Le ministre canadien de l’Immigration, Jason Kenney, a expliqué vendredi à Montréal que "la langue représente un élément important de l’intégration réussie des immigrants et des nouveaux citoyens". En vertu des modifications proposées par le gouvernement, les demandeurs de citoyenneté devraient joindre à leur requête une "preuve objective" de leurs compétences linguistiques, soit : les résultats d’une évaluation effectuée par un tiers autorisé, un document prouvant qu’ils ont terminé des études secondaires ou postsecondaires en français ou en anglais, ou encore la preuve qu’ils ont atteint le niveau linguistique requis dans le cadre de certains programmes de formation linguistique financés par le gouvernement canadien.

La maîtrise du français ou de l’anglais était déjà obligatoire en vertu de la première loi sur la citoyenneté, adoptée en 1947, mais les nouveaux mécanismes annoncées visent à assurer l’application des ces exigences. Le gouvernement offre aussi des cours de langue gratuits aux résidents permanents. Le ministre Kenney a déjà annoncé récemment de nouvelles mesures pour certaines catégories d’immigrants, notamment les travailleurs qualifiés et semi-qualifiés.

Le discours du ministre Kenney a été interrompu deux fois vendredi par des manifestants qui dénoncent le récent projet de loi fédéral pour réformer le système des réfugiés. Ils ont rapidement été escortés à l’extérieur de la salle d’un hôtel du centre-ville de Montréal.

À un kilomètre de là, une violente manifestation faisait rage autour du Palais des congrès, où le premier ministre Jean Charest prononçait un discours dans le cadre du Salon Plan Nord : "Les modifications que j’ai annoncées visent à faire en sorte que les immigrants qui viennent au Canada puissent contribuer rapidement à l’économie", a déclaré le ministre Kenney. "En outre, la pierre angulaire du succès consiste à pouvoir parler l’une des langues officielles du Canada."

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Commentaires (3) | Réagir ?

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Quelqun EncoreQuelqun

@ Rachid DZ

Votre commentaire est-on ne peut plus clair-La Lucidité-même! Le nationalisme de pacotille et les patriotes de la 25e heure pullulent ici. Sous prétexte qu’untel ou une telle vit en Europe ou ailleurs, il devient tout de suite moins crédible, moins algérien que cette horde de « harragas refoulés » passant son temps à gloser sur autrui. Cela aurait pu passer inaperçu si ce n’était le concours de « journalistes » en mal de lecteurs qui, chaque semaine, nous écœurent davantage avec un clanisme, unanimisme digne des barbus les plus virulents.

Y’en a même qui nous livrent des « reportages » fruits de virées aux marchés de BEO et Bouzarréa introduits par des citations de Nietzche produit d’un dur labeur…

Quant à « la communauté », il est loin le temps où les unions mixtes et autres métissages enracinaient des Algériens pure souche dans d’autres cultures. Aujourd’hui, la mode est au repli sur soi, les layadjouz, et autres slogans à même les voitures. Ce repli est tel que les émigrés de l’ancienne génération (ouvriers de leur état) ont beaucoup plus de maîtrise en langue française que des « diplômés » venus avec des visas d’étude. C’est que ces derniers sont venus dicter un mode de vie, inculquer une pensée …exporter et implanter l’islam à géométrie variable ; c'est-à-dire qu’ils sont capables de « descendre » une bouteille de whisky en 15mn, aller en boite se frotter aux belles et blondes « autochtones », puis, remettre, dès le lendemain, l’habit du mufti autoproclamé et ignare pour venir nous les casser.

C’est assez typique, et c’est tellement typique que même le pauvre Merzak Allouache a fini par essuyer les foudres d’un "journaliste" très très introduit comme on dit. C’est tellement typique que demander à discuter du métier de journaliste reste une tentative vaine mais qu’un petit malentendu entre commentateurs suscite un « droit de réponse » en bonne et due forme de la part de nos «reporters» du vendredi.

En définitive, c’est la déchéance à tous points de vue "wa l'Djaza'ir tou3abbirou 3âne inchighaliha al 3amiq" !

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Rachid DZ DZ

@Dask algerien, le racisme c'est vous qui le cultivez, où vous allez dans n'importe quel pays du monde où, vous imposez votre religion et votre culture, vous irez sur la planete mars (et ce n'est pas demain la veille) vous allez chercher à imposer votre religion aux martiens même si ils n'existent pas. En 2000 je me promenais dans la rue sherbrooke à coté du supermarché provigo, il y avait une pizzeria tenu par des islamistes algeriens et tout en vendant leurs pizzas ils mettaient le coran à exploser les tympans des montréalais.

Trouvez vous ça normal?

Si "vive l'algerie à la mort" comme vous dites, il y a des correspondances tous les jours via les aéroports européen vers l'algerie.

Et si vous n'êtes pas pressé prenez un vol de l'aéroport mirabel. Et comme vous le dites si bien, Ouessalam ou 3ilikoum wa rahmatoulahoum wa barakatouh, ya si khouna. Pour le moment c'est vous qui leur embrassez les pieds pour vous donner un visa ce n'est pas les canadiens qui viennent courir en algerie pour s'installer.

Comme disent les algeriens du terroir "li ma3 djeblouch el hal iteb beg zawra dialou" Traduction alternative " celui qui n'est pas content il n'a qu'a plier sa couverture et se casser"

yakhi chaab garagouz yakhi!!!!!!!

Lorsque vous êtes en algerie vous passez votre temps à insulter ce pays et lorsque vous immigrez ailleurs vous insultez le pays d'accueil avec des tahia djazair.

Je les vois bien ils sont za3ma ingénieurs alors qu'ils ne sont en réalité que des chauffeurs de taxi. Et ce qui me rend fou ils mettent un autocollant algérie à coté de la plaque d'immatriculation "Québec je me souviens"

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