L'Amenokal cherche à entrer en contact avec les Touareg maliens

L'Amenokal veut entrer en contact avec les Touareg du MNLA
L'Amenokal veut entrer en contact avec les Touareg du MNLA

L'amenokal de Tamanrasset Ahmed Edabir estime que la situation à Tamanrasset très inquiétante.

El Watan : Les événements au Mali menacent la sécurité de l’Algérie, principalement le Sud. Cela vous inquiète-t-il ?

Ahmed Edabir : Je ne me suis pas déplacé au Mali. J’apprends au même titre que les autres Algériens le déroulement des événements. Et je pense que nous sommes à l’abri. Il n’y a aucun danger pour le moment. Nous nous trouvons dans une zone sécurisée et nous ne devons pas avoir peur. Les rebelles maliens n’ont pas l’intention de déstabiliser l’Algérie, même si nous n’avons pas eu de contact avec eux pour le moment. Leur chef, que j’ai rencontré par le passé, a été rassurant sur leurs intentions. Il n’est pas question, selon eux, de déstabiliser les relations entre les deux pays.

Avez-vous pris contact avec les Touareg maliens ?

J’ai chargé un émissaire d’établir des contacts pour la libération des diplomates auprès des Touareg. Il faut d’abord savoir qui les détient. La situation est encore confuse. Il faut savoir également que nous n’avons pas les même objectifs ni les mêmes revendications que les Touareg maliens. Nous, Algériens, aurions pu avoir l’indépendance sans guerre ni sang, mais nous l’avons rejetée. En 1959, le général de Gaulle avait tenté de convaincre mon oncle l’amenokal Hadj Moussa Akhamokh en France dans la kheïma des Touareg d’avoir l’autonomie. A ce jour, nous refusons encore cette idée.

Vous êtes plutôt rassuré, alors que la possibilité de fermer les frontières n’est pas écartée…

Les Touareg maliens, nigériens ou algériens connaissent leurs frontières. Elles sont tracées depuis des siècles. Chacun de nous connaît ses limites. Quant à l’éventuelle décision de fermer notre frontière avec le Mali, je ne peux pas la commenter. C’est la prérogative du ministère de l’Intérieur. Je suis essentiellement inquiet de la situation sécuritaire à Tamanrasset. La ville, qui n’a jamais été touchée, pendant les années 1990, vient d’être secouée en 2012. C’est bizarre. Nous avons tenu deux réunions et déposé une requête auprès du gouvernement pour qu’il sécurise davantage la ville. Des étrangers envahissent la cité et nous ne pouvons plus maîtriser la situation. La libre circulation des armes libyennes me fait peur. On ne sait pas combien d’armes sont entrées sur notre territoire. Nous voulons rétablir la "propreté" dans notre ville. Nous sommes devenus un carrefour de maladies et de contrebande. Nous voulons être associés à toute décision prise par les autorités locales. Les notables sont les mieux placés pour en décider.

Nassima Oulebsir

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Commentaires (4) | Réagir ?

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mustapha ouahadda

Je me demande ces gens se permettent de parler au nom des autres... C'est l'argent qui fait bouger les faibles, on leur donne des pécules pour les inciter à dire ce que les autres ne veulent pas entendre. Le régime pourri algérien est malicieux, veut corrompre puisque lui est corrompu depuis déjà 50 ans. Bouteflika, Feu Ben Bella, Feu Boumediène est et étaient tous des mercenaires. Ces gens là avec leurs entourages respectifs devraient rendre des comptes devant le peuple algérien sensé. Hors, aujourd'hui, je trouve qu'il n y a plus de gens sensés, ne pensent qu'à l'argent. Ces obsédés ne voient que leur intérêts pas plus! Ils ne pensent qu'à leur ventre et à leur bas ventre. Regardez juste l'enterrement de feu Ben bella, il y avait que les hommes qui lui ressemblait à savoir : Bouteflika, Chadli, Zerhouni, etc.... S'il était un bon président, je pense qu'il y aurait eu plus de foule. Feu Boudiaf, par exemple!! Mustapha from canada.

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Notproud

La magouille franco Américaine est encouragée par le mal-être du peuple !

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