Pétrole : le brut accuse toujours le choc de l'emploi US

Pétrole : le brut accuse toujours le choc de l'emploi US

Le cours du pétrole portait lui aussi la trace des doutes macroéconomiques renforcés par les chiffres de l'emploi décevants publiés vendredi aux Etats-Unis.

Continuant sur sa lancée baissière de la veille, la prochaine échéance du contrat sur le baril de Brent de mer du Nord cédait ce midi 0,8% à 121,7 dollars, quand le WTI américain reculait aussi de 0,5% à 101,9 dollars. En effet, vendredi, l'US Bureau of Labor statistics a fait état vendredi de 120.000 créations de postes au mois de mars, un chiffre très inférieur au consensus qui se situait au-dessus de 200.000 postes.

Le taux de chômage se situait à 8,2%, ce qui comprend 12,7 millions de personnes sans emploi dont 5,3 millions sont considérés comme chômeurs de longue durée, n'ayant pas eu de travail depuis plus de 27 semaines.

Rappelons que ce chiffre était de 220.000 en décembre, de 275.000 en janvier et de 240.000 en février. Sous réserve de révision à la hausse, celui de mars met donc fin à une série de créations mensuelles supérieures à 200.000 postes. Une telle déception entretient les doutes quant à la tenue de la conjoncture américaine plutôt positive. Or la demande de brut est étroitement liée à l'intensité de l'activité économique.

De surcroît, et alors que la période de maintenance des raffineries s'annonce, les anticipations quant à l'évolution des stocks de pétrole brut US attendue demain ne sont pas non plus favorables à une forte demande. Le consensus table actuellement table sur une nouvelle hausse de l'ordre de 1,5 million de barils de brut. Il s'agirait le cas échéant de leur 2ème hausse d'affilée, sachant que leur niveau de la semaine précédente (362,4 millions d'unités) était déjà le plus élevé depuis mi-juin dernier.

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