Visite du président à Oran et le diktat de la directrice de la com

Bouteflika en visite à Oran
Bouteflika en visite à Oran

Le diktat de la directrice de la cellule de communication Mme Farida Basa est unique. Elle n'a d'yeux que pour l'Entv et l'APS. Les autres organes de presse ne comptent pas à ses yeux.

Plus de neuf organes de presses locales absents et non accrédités par Madame Basa Farida. Soit plus de 40 journalistes non accrédités par la cellule de communication de la présidence qui n'a pas voulu répondre aux différents fax d'accréditation qui lui ont été envoyés mardi dernier par les quotidiens basés dans l'Oranie notamment le quotidie Réflexion, Patriote, El Watani, El Ouma, El Moudjtamaa, El Adjoua, El Balagh, Minbar El Koraa.

Tous les rédacteurs de ces journaux faisaient le pied de grue dans la salle de l'hémicycle en attendant Madame Farida Bousaa pour leur délivrer les badges de la couverture du président de la République dans la wilaya d'Oran. En vain.

Malheureusement son adjoint, par ailleurs journaliste également de l'agence officielle l'APS, (tout s'interpénètre puisque l'APS fait office de bureau de communication du président non d'un organe de service public digne de ce nom) nous a fait savoir que son service de communication a appelé par téléphone l'ensemble des directeurs de publication des organes de presse. Chose qui s'est avérée fausse puisque les éditeurs de ces organes de l'Ouest du pays n'ont rien reçu. D'ailleurs, elle n'a pas manqué de rappeler devant un parterre de journalistes que ce qu'il l'intéressé c'est bien l'ENTV et l'APS. Le reste tous les autres organes de presse, "ne m'intéresse pas", a déclaré en substance la responsable de la cellule de communication. Bien entendu, la chargée de com n'entend que ceux qui sortent la brosse à reluire pour le président. Les laudateurs patentés officiels, les voix de leur maître passent avant les journalistes indépendants, sans fil à la patte.

Cette "brave dame" ignore tout de la presse algérienne et ce qu'elle a dû affronter. Elle était retranchée dans un pays du Golfe pendant les années noirs du terrorisme où elle travaillait pour une chaîne télé, selon nos informations. Farida Basa serait par ailleurs protégée par une ponte du régime, assez haut placé pour lui permettre d'agir à sa guise. Grand bien lui fasse, mais de grâce qu'elle fasse le travail pour lequel elle est grâcement rémunérée.

Medjadji H.

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Commentaires (4) | Réagir ?

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sadek Oumasseoud

- D'abord je remarque que tous les titres de la presse cités ds l'article sont en langues étrangères, un vrai scandale. Pas un seul journal en tamazight (kabyle élaboré). Si j'etais la France ou l'Arabie j'interdirai aux autres d'utiliser ma langue !... il nous restera notre propre langue à nous tous, Tamazight.

Puis, j'ai une question, yiwen oussekssi, tous ces journalistes se seraient-ils empressés autour de cette dame s'il était question de reportages en Syrie ?Hum... j'ai des doutes!

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laid baiid

On continue dans le mensonge, zaimisme, et affairisme, pendant que l'on s'entre-tue pour un bouteille de gaz.

Une nouvelle télé privée qui divulguera toutes les magouilles des ministres avant les élections est tant espérée. qu'Allah vous maudisse charognards, parasites, et croquemorts que vous êtes, affamés de gouvernants.

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