Cette année alors que le dernier discours du 9 février 2012 du président de la République, auquel quelques uns avaient trouvé l’excuse de son enregistrement peut être, des semaines avant, n’a pas satisfait les citoyens car leurs préoccupations face aux intempéries avaient été éludées. Comment penser aux élections législatives du mois de mai prochain, dont avait seulement parlé le président, lorsqu’on grelotte sous un froid polaire et que l’on s’inquiète comment trouver une bouteille de gaz butane rare dans un pays producteur important de ce gaz ? Il aurait dû évoquer les problèmes sérieux des Algériens durant ces chutes de neige inopinées et inhabituelles car il y a eu des morts, des villages longtemps isolés, de l’affolement, des coupures de courant et des problèmes d’approvisionnement en toute chose…

Néanmoins beaucoup de personnes avaient été satisfaites en recevant des messages sms inhabituels de la Direction générale de la sureté nationale, des services de sécurité les exhortant à la prudence, à songer à accomplir leur devoir électoral ; des numéros de téléphone à appeler gratuitement ont été mis à la disposition des citoyens en cas de hogra, d’agression…

Mais cela est loin de suffire, il ne résout pas les problèmes mais peut contribuer petit à petit à rétablir la confiance entre gouvernants et gouvernés. Et tout ce qui se fait dans ce sens est à encourager : les Algériens et Algériennes sont fatigués des bombes, des tueries, de la sauvagerie et de mauvaise gouvernance. Des messages et attentions pareilles auraient pu aider beaucoup de monde dans les années d’intense terrorisme. Ensemble, les Algériens cherchent à tourner la page de la violence. Nous finirons bien un jour à y arriver et tout ce présent difficile ne sera qu’un mauvais souvenir…

De Boghni, Amokrane Nordine

PS : En rencontrant vendredi 10 février, jour férié, le maire élu Front des forces socialistes de la daïra de Dra-el-Mizan, le bras dans le plâtre et sorti la veille de l’hôpital, se diriger vers son lieu de travail, mobilisé contre les intempéries, je m’étais de nouveau rempli d’espoirs pour notre peuple et notre pays