La Ligue arabe demande le départ de Bachar Al Assad

La Ligue arabe veut le départ d'Al Assad et le lancement de la transition en Syrie.
La Ligue arabe veut le départ d'Al Assad et le lancement de la transition en Syrie.

Devant le discrédit et l'inefficacité de la mission de ses observateurs, la Ligue arabe veut donner un coup d'accélérateur au dossier syrien pour sans doute gagner en crédibilité.

Les ministres des affaires étrangères de la Ligue arabe ont adopté, dimanche 22 janvier, une nouvelle "feuille de route" à propos de la Syrie prévoyant que le président Bachar Al-Assad délègue ses pouvoirs à son vice-président et forme un gouvernement d'union nationale en vue de la tenue d'élections législatives et présidentielle anticipées.

Lors d'une conférence de presse au siège cairote de la Ligue, le premier ministre et chef de la diplomatie qatarie, Hamad ibn Jassim al Thani, a également annoncé que l'organisation panarabe allait soumettre son initiative au Conseil de sécurité de l'ONU pour qu'il la ratifie.

"La Syrie rejette les décisions prises à son encontre en dehors du plan du travail arabe et considère que celles-ci portent atteinte à sa souveraineté nationale et (constituent) une ingérence flagrante dans ses affaires intérieures", selon ce responsable.

L'appel arabe à un soutien de l'ONU a été favorablement accueilli par le chef du Conseil national syrien (CNS), le plus important groupe de l'opposition, Burhan Ghalioun, qui a cependant affirmé que "toute transition en Syrie devra être précédée d'une annonce de départ de M. Assad".

L'Arabie saoudite a décidé de retirer ses observateurs de la mission, arguant du non-respect par le régime d'Assad des clauses du précédent plan arabe. Selon l'ONU, plus de cinq mille quatre cents personnes ont été tués en dix mois de révolte et de répression en Syrie, dont plusieurs centaines depuis le début de la mission arabe.

Les observateurs ont été déployés le 26 décembre après l'accord donné par lepouvoir à Damas à un protocole régissant leur mission, qui prévoit un arrêt des violences, le retrait des chars des villes et le déplacement libre des médias étrangers. Mais aucune des clauses n'a été respectée.

Avec AFP

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