Ahmed Ouyahia : j’y suis, j’y reste !!!

Ahmed Ouyahia, Premier ministre.
Ahmed Ouyahia, Premier ministre.

Le Premier ministre Ahmed Ouyahia a déclaré samedi qu'il ne démissionnerait pas.

Plusieurs partis d'opposition réclament la désignation d'un gouvernement de technocrates pour garantir la transparence des élections législatives prévues en mai en Algérie. Mais rien à faire, pour le moment c'est la lune de miel entre Ouyahia et Bouteflika. Tout baigne pour ce couple. "Je reste à mon poste et je ne démissionnerai pas. La décision de démettre le gouvernement revient à celui qui l'a nommé", a déclaré M. Ouyahia lors d'une conférence de presse. "Je n'ai pas de décision à prendre à la place du président. Personne ne peut la prendre à sa place", a-t-il ajouté. Ahmed Ouyahia, patron du Rassemblement national démocratique a déjà réitéré le soutien de son parti pour le président et confie qu'il ne craint pas la mouvance islamiste.

Les prochaines élections législatives devraient avoir lieu dans la première quinzaine de mai, selon le Premier ministre. L'expérience des élections de 1991, annulés alors que le Front islamique du salut (FIS, dissous) étaient en passe de les remporter, "ne se reproduira pas et les Algériens ont retenu la leçon", a-t-il estimé.

Plusieurs partis veulent un gouvernement de "technocrates neutres" avant les élections législatives. Fateh Rebaï, le président d'Ennahda (islamiste), avait déclaré mercredi à l'AFP que son parti voulait un gouvernement de "technocrates neutres, à même d'assurer des élections libres, transparentes et crédibles". Le Mouvement de la société pour la paix (MSP, islamiste), avait déjà appelé la semaine écoulée à un tel gouvernement et annoncé qu'il quittait l'Alliance présidentielle formée par le RND et le Front de libération nationale tout en demeurant au gouvernement. Le Parti des Travailleurs (PT, opposition) est aussi favorable à une équipe de technocrates. Selon M. Ouyahia, "il faudrait un miracle pour qu'un parti remporte la majorité avec le système de vote à la proportionnelle". Le SG du Front de libération nationale (FLN) Abdelaziz Belkahdem n'est pas de cet avis. Il avait parié en décembre sur une victoire de sa formation, suivi par les islamistes avec 35% des voix.

Y. K./AFP

Plus d'articles de : Actualité

Commentaires (10) | Réagir ?

avatar
olive kabyle

Ouyahia Belkhadem-et Hamas les grands bandits mafieux corrompus.

avatar
oziris dzeus

En fait il fallait dire je suis le reste eh.. les autres. Y a pas de décideurs en Algérie y a que des comploteurs et des compromissionnistes. Ils sont capables d'arrangements diaboliques.

visualisation: 2 / 10