Kabylie : le chef d'Aqmi pour la région et son bras droit abattus

Abdelouadoud a perdu un de ses chefs les plus violent de Kabylie.
Abdelouadoud a perdu un de ses chefs les plus violent de Kabylie.

Le chef d'Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) dans la région de Tizi Ouzou (110 km à l'est d'Alger), en Kabylie, et son adjoint ont été tués lundi 2 janvier par les forces de sécurité algériennes, a-t-on appris de sources sécuritaires locales.

Les deux hommes sont morts dans une embuscade tendue par des soldats. El-Khechkhache, Si Mohamed (bien Si Mohamed) Ouramdane de son vrai nom, et son adjoint ont trouvé la mort dans une embuscade tendue par des soldats dans la forêt d'Ihasnaouène, à une dizaine de kilomètres au sud de Tizi-Ouzou, a précisé une source sécuritaire, citée par l'agence de presse APS. Deux kalachnikovs ont été récupérés lors de cette opération, selon la même source.

Originaire du village de Beni-Aïssi, dans la daïra de Beni Douala, près de Tizi Ouzou, El-Khechkhache avait rejoint les groupes armés islamistes en 1992 à l'âge de 25 ans, au début des violences islamistes en Algérie. Son groupe est soupçonné d'être responsables des attentats suicide perpétrés ces deux dernières années par des islamistes armés en Kabylie notamment contre un commissariat dans le centre de Tizi Ouzou le 14 août 2011. Cette attaque survenue en plein ramadan, avait fait trente blessés. Le 25 juillet 2010, un civil avait été tué dans une attaque suicide menée par un kamikaze au volant d'un véhicule piégé contre une gendarmerie de Beni Aïssi, dans cette même zone. Aqmi avait revendiqué cet attentat quelques jours plus tard.

Le groupe dirigé par El Khechkhache serait également derrière plusieurs enlèvements dans la région de Tizi Ouzou, dont celui d'un cardiologue, Nacer Djellal, enlevé le 15 novembre et libéré après 20 vingt jours de captivité grâce notamment à une pression de la population.

Près de 70 personnes ont été kidnappées en Kabylie depuis 2005, selon la presse et la plupart ont été libérées après versement de rançons. En 2010 cependant, deux otages avaient été libérés par leurs ravisseurs en Kabylie sous la seule pression de la population, selon les mêmes sources.

Plus d'articles de : Actualité

Commentaires (0) | Réagir ?