Ahmed Mestari : "Vous allez me le payer, vos noms sont au DRS"

Le Syndicat national des journalistes a été saisi, vendredi 9 décembre 2011, des graves développements de l’affaire de nos confrères du quotidien arabophone "Al Hayat Al Arabya".
L’origine de cette énième affaire qui éclabousse un titre de la presse nationale ? Le licenciement collectif abusif, décidé le 3 décembre dernier, par Ahmed Mestari, patron d’Al Hayat Al Arabiya. Pour le SNJ, ce liciement est "une décision injuste, arbitraire mais surtout caduque parce que ne s’appuyant sur aucune notification administrative, de quelque nature que ce soit".
Le communiqué rappelle les derniers travers de ce patron de presse : "Se rendant compte sur le tard de sa bévue, l’employeur innove ainsi en tentant un passage en force : le nettoyage par le vide ! Vendredi matin en effet, l’ensemble de nos confrères se rendent comme tous les jours au siège du journal, mais, surprise ! Le journal n’est plus là. L’appartement, sis 10 Rue Hassiba Ben Bouali qui en faisait office de siège avait changé de serrure et le titre, Al Hayat Al Arabya, est désormais confectionné ailleurs, au 02 rue Victor Hugo, siège d’un autre titre appartenant au même propriétaire."
Pour le SNJ, "cette pirouette unique dans les annales de la presse, ne sera pas la seule trouvaille de cet employeur". Pire, Ahmed Mestari se targue même d’avoir donné les noms des journalistes au Département du renseignement et sécurité. "Se trompant définitivement d’époque, ledit employeur croit avoir trouvé l’argument fatal pour se débarrasser à jamais de l’ensemble du personnel : "Vous allez me le payer, la liste de vos noms est au niveau du DRS" ! Rien que cela". Aux yeux du patron d’Al Hayat Al Arabya, cette dénonciation au DRS vaut condamnation. Cette triste image que donne ce patron des Renseignements algériens renseigne sur la mainmise du DRS sur la presse. Ahmed Mestari a fait entendre aux journalistes qu’il est protégé par le DRS.
Enfin le Syndicat national des journalistes "qui sait, lui, que les conflits sociaux ne se règlent pas au niveau des services de renseignement, a déjà saisi les instances habilitées en la matière : L’inspection générale du travail en attendant, éventuellement la Justice".
Le SNG rassure les journalistes licenciés : "Nos confrères n’ont donc pas à s’inquiéter de ce côté-là". Puis interpelle le ministère de la communication : "Il est temps que les pouvoirs publics sévissent, et de la manière la plus ferme contre ce genre d’éditeurs qui ternissent l’image de la presse algérienne et qui ne doivent leur existence qu’à l’attitude complaisante et complice de certains segments de l’Etat".
Yacine K.
Commentaires (8) | Réagir ?
Graves révélations concernant concernant le maire de Zeralda
27 octobre, 2009 Posté dans Confidences, Corruption Algerie
Suite à un redressement fiscal dont a fait objet le général Mohamed Ataïlia en France, dans les années 1997-1998, son fils C (Le plus grand importateur algérien de vin et liqueurs) lui présente Mouhib Khatir, actuel P/APC de Zeralda, qui lui prend un conseiller. Par la suite surgit l'histoire de la boucherie qui s'est soldée parait-il par une liquidation.
Khatir n'ayant rien obtenu comme bakchich, suggère au général de l'employer dans une de ses SARL comme Clamart Deco ou Nouvelles constructions (France) afin qu’il bénéficie des avantages de la Caisse de sécurité sociale et pouvoir faire des déclarations de revenus aux impôts à condition qu’il s’acquitte lui-même des charges de l'URSSAF estimées à plus de 5000 FF par mois et ce pendant 24 mois, pour qu’au bout du compte, il bénéficiera de l’allocation chômage.
L'arrivée de Abdelaziz Bouteflika au pouvoir en avril 1999 a tout chamboulé. En effet, Khatir a dissuadé le général Ataïlia de s'inscrire aux Assedic, car cela risque de nuire à sa notoriété surtout qu'il est revenu au devant de la scène politique. Khatir s'est proposé d’employer l’épouse du général pour 3 trimestres. A 60 ans depuis le 1 septembre, elle perçoit 189 euros par mois de retraite. Son ex-épouse est en train de se battre pour obtenir une aide vu que la France a supprimé le RMI et instauré le RSA pour ceux qui travaillent avec un faible salaire.
Elle a bénéficié de 2 ans d'allocations d'adultes handicapés la somme de 657 euros par mois qu'ils lui ont supprimée le 1 septembre. Elle a reformulé une nouvelle demande aux services des handicapés, car atteinte d'une maladie de longue durée que son organisme a développé (la maladie de Horton) sous une forte dose de corticoïde quotidienne. Khatir a bénéficié de plusieurs marchés pour équiper des hôtels, des entreprises, des terrains, des appartements en moquettes (hôtel Hilton, Djenan el Mithak, théâtre de Constantine, plusieurs cinémas d'Alger et ailleurs. Ce même maire prétend s'attaquer aux lieux de débauche et aux débit de boisson. Il a oublié ses relations avec la famille Attaïlia qui est à ce jour des importateurs de vins et liqueurs, à moins qu'il ne s'entend plus avec cette famille.
Ce Mesrati est un ignare, menacer des journalistes, de communiquer leurs noms au DRS, cela veut dire que son journal est sous tutelle et cela ne doit pas plaire à ses patrons si tel est le cas. Ou bien c'est un coup de bluff, pour faire peur aux journalistes qui ont le courage, et auxquels nous apportons tout notre soutien. Enfin, nous disons à tous ces dictateurs en herbe que le temps des menaces et des mensonges est révolu.