Maroc-Algérie : mission de "bons offices" de l'émir du Qatar

Les relations pourries entre Alger et Rabat ont pris en otage les peuples des deux pays.
Les relations pourries entre Alger et Rabat ont pris en otage les peuples des deux pays.

L'émir du Qatar, cheikh Hamad ben Khalifa Al Thani, est arrivé jeudi au Maroc, à la veille d’élections législatives particulièrement attendues.

Mais l’émir ne vient pas pour le scrutin, il devrait présider la signature de quatre importants accords de coopération avec le royaume. Mais pas seulement.

L’émir du Qatar et le roi du Maroc auront auparavant un premier entretien en tête-à-tête portant notamment sur la situation au Maghreb, en Libye et sur la question du Sahara dont le non-règlement entrave la relance de l'Union du Maghreb arabe (UMA), selon l'AFP.

Les ministres algérien et marocain des Affaires étrangères avaient déjà prévu une prochaine réactivation de l’organisation régionale, tombée en hibernation depuis plusieurs années. Un signe de réchauffement qualifié de bon augure pour les deux pays dont les relations sont marquées par le conflit du Sahara occidental.

L'Algérie toujours

Enfin, les relations algéro-marocaines figureraient au menu des discussions selon certaines sources. Il semblerait que l’émir du Qatar activerait à un prochain rapprochement entre Alger et Rabat. Cheikh Hamad ben Khalifa Al Thani n’est pas à sa première opération de bons offices. Il était à la manoeuvre à Doha pour déminer le terrain entre Alger et Tripoli. Il y a une semaine, il avait en effet fait rencontrer Abdelaziz Bouteflika et Moustapha Abdeljalil, président du CNT libyen, en marge du sommet sur le gaz. Ce qui était presque invraisemblable, il y a quelques semaines, tant les relations entre le CNT et Alger étaient empreintes de suspicions et d'accusations réciproques.

L’émir du Qatar Cheikh Hamad ben Khalifa al Tani avait déjà fait une visite éclair à la mi-septembre à Marrakech et tenu des réunions avec de hauts responsables marocains. Selon la presse, les discussions auraient essentiellement tourné autour des relations entre l’Algérie et le Maroc, et sur les moyens de les améliorer. Cheikh Khalifa était venu avec des propositions concrètes pour aplanir le différend algéro-marocain.

Yacine K./AFP

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Commentaires (2) | Réagir ?

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hamid djeffer

Ce monsieur cherche a crier la guere entr l'algerie et le maroc, les pays golf vivent seulement a crier fitna, c'est un espion des mossade.

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ali chemlal

les Algériens n'ont pas confiance a cet émir collaborateur des pays de l'OTAN , qui ont mis a feu et sang, la Libye et qui se trouve plus proche des thèses marocaines, en raison des liens, entre les deux monarchies. Si le conflit du Sahara Occidental, ne trouve pas une issue raisonnable il n'y aura jamais de relations de tangibles entre les deux pays.