Erreur sur le transfert d'une dépouille mortelle : Aigle Azur réagit

Erreur sur le transfert d'une dépouille mortelle : Aigle Azur réagit

La compagnie aérienne Aigle Azur nous a fait parvenir le communiqué suivant concernant la disparition momentanée d'une dépouille mortelle qu'elle transférait de Lille à Alger. Lire le communiqué.

Une éprouvante situation ayant eu lieu, il y a maintenant 7 mois, sur un vol Aigle Azur a été relayée et déformée par plusieurs médias et réseaux sociaux ces derniers jours.

A ce stade, il est important de rétablir la chronologie et la véracité de ce malheureux événement. En avril 2011, Aigle Azur a assuré le rapatriement du cercueil de Monsieur Mékidèche au départ de Lille et à destination d’Alger.

A Alger, les prestataires en fonction se sont afférés sur l’appareil afin d’accomplir les tâches nécessaires à la rotation de l’aéronef. Lorsque l’avion a quitté Alger pour rejoindre sa destination finale, Lyon, l’équipe sous-traitante en service a constaté, en clôturant le dossier de vol, que le cercueil de Monsieur Mékidèche était resté à bord.

Aigle Azur a immédiatement prévenu l’escale de Lyon pour organiser l’accueil et le transfert du cercueil sur le premier vol en partance vers Alger, soit le lendemain. En aucun cas, le cercueil n’a été égaré ou perdu, la compagnie a toujours veillé à son intégrité jusqu’à la restitution à la famille.

Contrairement aux allégations d’associations et autres entités, les membres de la famille présents à Alger [sauf un des fils retenu dans la région lilloise qui n’a donc pu être présent pour accompagner son défunt père], ont aussitôt été pris en charge par Aigle Azur et tenus informés.

Le président d’Aigle Azur s’est rendu à Alger afin de rencontrer et soutenir la famille Mékidèche durant cette pénible épreuve. Il a également proposé des billets d’avion à titre gracieux pour le 40ème jour en Algérie. Cette proposition a été émise spontanément, les circonstances ne se prêtaient aucunement à discuter d’une quelconque compensation.

Aigle Azur assume totalement sa responsabilité de transporteur malgré cette terrible maladresse du personnel de la sous-traitance. Enfin, l’encadrement humain mis en place dès la constatation des faits a été remplacé par un dialogue juridique suite à l’intervention d’une association et à la réception de courriers procéduriers.

Aigle Azur a donc été contrainte de répondre sur les mêmes bases qui ont été médiatisées et sorties de leur contexte.

La présidence et tous les salariés d’Aigle Azur réitèrent leurs plus sincères excuses et sont consternés par l’attitude de certains individus qui se sont permis de raviver ce moment si douloureux pour la famille Mékidèche et pour nous tous.

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Commentaires (3) | Réagir ?

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gestion

MERCI

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Ber

Le personnel au sol d’Aigle Azur ou de la sous-traitance n’en est pas à sa première incartade : bagages égarés ou manipulés sans précaution, incompétence manifeste, gestes d’agression physique pouvant d’ailleurs être visualisés sur les caméras de surveillance etc. …

La non-informatisation du listing des passagers permet aux responsables au sol de "gére» les listes de passagers à leur guise… avec tout ce que cela implique comme abus de pouvoir et passe-droits, dans ce domaine les aéroports de Sétif et de Bejaia sont légendaires.

Même sur le tarmac à la reconnaissance des bagages, le voyageur n’échappe pas au mépris et à la suffisance des responsables de Aigle Azur.

Heureusement le personnel navigant, hôtesse et stewards, composé de Français - acquis aux méthodes de travail et aux exigeantes commerciales modernes- est là pour redorer un tant soi peu l’image écornée de la compagnie.

Cordialement

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