Benbouzid : "Enseignants, élèves et parents sont responsables du recul des résultats au Bac et au Bem"

M.Benbouzid, ministre de l'éducation nationale
M.Benbouzid, ministre de l'éducation nationale

Le ministre de l’Education nationale, Boubekeur Benbouzid, a imputé hier, jeudi, la responsabilité du recul des résultats des épreuves du baccalauréat et du BEM/session de juin 2011 aux enseignants, aux élèves et aux parents d’élèves affirmant que son département ministériel avait réuni tous les moyens à même d’assurer le bon fonctionnement du système éducatif.

Le ministre qui répondait aux interrogations du député Amar Moulay de la wilaya de Béchar concernant les mauvais résultats des examens de la fin du cycle primaire, du BEM et du baccalauréat enregistrés au niveau des wilayas du sud, a souligné que "le ministère de l’Education nationale n’en est pas responsable, les seuls responsables sont les enseignants, les élèves et les parents d’élèves". M. Benbouzid a cité, à titre d’exemple les résultats du Bac enregistrés en 2011 et en 2000 affirmant qu’en 2000 le taux de réussite était de 30% contre 62% en 2011. Concernant les résultats du BEM, ils avoisinaient les 33% en 2000 contre 70% en 2011, a-t-il ajouté.

Le ministre a indiqué que les résultats ont connu une progression au niveau national et même dans la wilaya d’Adrar qui a enregistré un taux de réussite de 37,55% en 2011 contre 21% en 2000. Les résultats "non satisfaisants" ont été enregistrés au niveau de la wilaya d’Alger et dans d’autres wilayas à l’instar d’Adrar, M’sila, Chlef, Oum El-Bouaghi et Khenchela. Les résultats peuvent diverger d’un établissement éducatif à un autre dans la même wilaya, a précisé le ministre citant la wilaya d’Adrar où le lycée Abi Hamed Al Ghazali a enregistré pour la session de juin 2011 un taux de réussite de 4,81% alors que le lycée Al Maghili en a enregistré 80% et le lycée Rochd Berregane 19%. L’Etat est déterminé à réunir tous les moyens à même d’assurer un bon rendement éducatif dans toutes les wilayas, a-t-il affirmé. Concernant l’enseignement de la langue française, M. Benbouzid a indiqué que la question du manque d’enseignants dans les wilayas du sud était "conjoncturelle" et sera réglée à moyen terme ajoutant que "6.000 logements ont été octroyés aux enseignants exerçant dans les wilayas du nord pour les inciter à se déplacer dans les wilayas du sud".

Dans ce contexte, le premier responsable du secteur a affirmé que son département avait créé une inspection pédagogique pour les wilayas du sud, sous sa propre supervision ajoutant que la formation d’enseignants était une question qui nécessitait du temps et le ministère de l’enseignement supérieur s’attelait à la formation d’enseignants en français.

R.N

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Commentaires (10) | Réagir ?

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amazigh zouvaligh

La qualité de l’école se mesure au nombre de publications faites par ceux là même qui ont fréquenté l'école sinistrée de Ben Bouzid. Je défie Ben Bouzid de me citer ne serait-ce qu'un nom de celui ou celle ayant fait une publication voilà 15 à 17 ans, c'est à dire depuis que ce sinistre Monsieur a été rendu ministrable. Pour ne pas s'étonner des résultats de cette école, il faut savoir que Ben Bouzid a fait son soit disant cursus universitaire dans l'ex-URSS du rideau de fer et de la guerre froide. Pour ceux qui qui ignorent comment se faisaient les études à l'époque dans cette contrée coupée du monde occidental libre, il faut savoir que les étudiants envoyés des républiques bananières comme la notre sont admis dans des universités spécialement choisies pour les étudiants tiers mondistes et les russes du deuxième collège, une fois terminé la durée du cursus et quelque soit les résultats obtenus on vous offre votre diplôme, même si vous n'avez jamais assisté ne serait ce qu'à un cours. Voilà donc à qui on a confié le sort des futures générations. Pour mesurer l'ampleur et le fiasco de cette école, on a qu'à remarquer le fossé qui s'est creusé entre les intellectuels et les générations de l'école Ben Bouzidienne, fossé du notamment à la qualité de cette école qui n'a pas permis une relève au niveau intellectuel, donc une école qui produit une jeunesse coupée des intellectuels, une jeunesse qui n'a pas d'outils d'analyse, qui a peu de moyens d'appréhender la réalité sous l'angle de l'intelligence, sous l'angle de l'analyse, une jeunesse analphabète ne maitrisant aucune langue, une jeunesse sclérosée, car ne travaillant que dans une seule langue et n'ayant aucun contact avec les percées modernes de la philosophie, des sciences humaines et des sciences sociales.

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Kacem Madani

L'école de Benbouzid se résume à :

Kalhou ouallahou, ahaddou oual-ellahou lam yalid wa lam youlad !

Ama baâd ?

Ellah inoub !

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laid baiid

Sincèrement Monsieur le Sinistre vous êtes la maladie de l'Enseignement en Algérie, si vous avez un peu de dignité vous dégagez. Vous êtes maintenu dit on grâce à votre femme...

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