Madrid souhaite envoyer ses forces spéciales dans la région saharo-sahélienne

Le manque de coordination dans la sous-région permet à Aqmi d'opérer à sa guise.
Le manque de coordination dans la sous-région permet à Aqmi d'opérer à sa guise.

Le gouvernement espagnol négocie pour une intervention de forces terrestres sur le sol mauritanien qui aurait pour mission de rechercher "rapidement" les kidnappeurs présumés de ses ressortissants.

Manifestement, l'Espagne n'accorde pas beaucoup de crédit au service de sécurité de la sous-région sahélo-saharienne. En effet, des sources espagnoles ont déclaré que les ministères espagnols de la Défense et des Affaires étrangères avaient entamé des entretiens avec les gouvernements de la Mauritanie, de l’Algérie et du Mali, entre autres pays dans à ce sujet.

Des sources diplomatiques ont par ailleurs souligné que le gouvernement espagnol négocie depuis plusieurs jours avec son homologue mauritanien pour l’envoi de forces terrestres espagnoles sur le sol mauritanien dans le cas ou des ressortissants espagnols seraient enlevés en Mauritanie.

L’agence de presse indépendante mauritanienne a rapporté du quotidien espagnol El Confidential que Madrid souhaite par cette mesure élargir ses possibilités pour faire face aux cas d’enlèvements qui ont lieu dans la région et qui vise des ressortissants espagnols. Le journal a rapporté, de sources diplomatiques et militaires, que la loi espagnole empêche ce genre d’intervention militaire pour libérer les otages.

Le gouvernement espagnol veut selon le quotidien avoir toutes les cartes pour faire face à l’enlèvement de ses ressortissants dans la région. El Confidential a précisé que les ministères espagnols de la Défense et des Affaires étrangères avaient entrepris des négociations avec les gouvernements de la région saharo-sahélienne avec pour objectif de déployer ses forces spéciales à l’instar de qu’ont fait la France, les Etats-Unis et la Grande-Bretagne dans la région. Néanmoins, les négociations ne semblent pas se concrétiser puisque justement les pays du Sahel se sont réunis pour d’éventuelle formes d’intervention militaire commune dans la région. Ces pays compter bien se charger eux-mêmes de l’aspect sécuritaire. Un Comité d'état-major conjoint (Cemoc) est opérationnel, il regroupe l'Algérie, la Mauritanie, le Mali et le Niger. Il est basé à Tamanrasset.

La source espagnole a inscrit ces négociations avec les pays de la sous-région parmi des plans qui se sont imposés après l’enlèvement par Al-Qaïda au Maghreb le 23 octobre de trois humanitaires dont deux ressortissants espagnols à Tindouf dans le camp Rabuni près des camps de réfugiés sahraouis.

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Commentaires (2) | Réagir ?

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madas hussein

Chaqu'un fait le boulot, ce pourquoi il est payé?

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real politik9085

Toute cette histoire de terrorisme dans la région saharo-sahélienne est l'oeuvre des service secrets algériens. Il faut appeler un chat, un chat. On pourra retourner cette tragédie dans tous les sens, croiser les arguments des uns et des autres dans toutes les directions mais nous disons que le terrorisme saharo-sahélien est l'oeuvre de nos services.

D'ailleurs, le terrorisme en Algérie est aussi l'oeuvre de nos services et que les kidnappings en Kabylie est planifié par le bureau noir. Ce n'est pas la peine d'accuser X ou Y. Les X et les Y sont tous téléguidés, financés, embrigadés et quelquefois abattus quand ils changent de veste ou se rendent compte de la grosse manip. Sinon pourquoi la Kabylie a accusé 67 kidnappings en 5 ans et rien ailleurs en Algérie ? Les frontières de la wilaya de Tizi-Ouzou sont-elles étanches ? Et qu'il n y a pas d'hommes d'affaires ou de fric ailleurs. Aucun kidnapping sur les 67 n'a été revendiqué, aucun kidnapping n'a été élucidé, rien. Rendez les fusils de chasse aux zawalis et vous allez voir qui kidnappe qui? C'est une humiliation à jamais.

La problématique actuelle c'est que les US et certains pays d'Europe se sont bien rendus compte que de terroristes islamistes réels il n y en point et le gouvernement algérien refuse les avances technologiques américaines au nom de la sacro-sainte règle d'ingérence extérieure. Mais ce qu'ils ne savent pas c'est que les US et l'UE sont maintenant d'accord pour mettre en place une solution. Une guerre idéologique, de position et d'information est engagée et que nos gouvernants vont payer la sauce.

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