Interdiction de l’importation de la friperie : les importateurs en colère

La décision des députés a suscité le courroux des importateurs.
La décision des députés a suscité le courroux des importateurs.

"Notre production textile locale couvre à peine 2% du marché", s'insurgent-ils.

Des milliers de travailleurs vont ainsi grossir les rangs de chômeurs ! Les importateurs et les transformateurs de friperie sont en colère depuis l’adoption, par l’APN, le 30 novembre dernier, du projet de la loi des finances 2012, qui énonce clairement l’interdiction de l’importation de la friperie. Les "professionnels" n’arrivent pas encore à "digérer" cette attitude de l’Assemblée. De Tébessa, place forte des importateurs et des transformateurs, à Oran le sentiment de frustration est le même. En comptant interdire l'importation de la friperie à la faveur des amendements de la LFC 2012, l'Etat est-il prêt à en assumer les conséquences au plan de la production textile nationale ?

Mohamed Benmeradi, ministre de l'Industrie, de la PME et de la Promotion des investissements, reste pragmatique : "Notre production textile locale couvre à peine 2% du marché. Et je ne parlerai pas de la qualité." Mais son département a déjà mis en place un plan pour contrebalancer, progressivement, le déficit en produits vestimentaires qu'entraînerait la mise à l'arrêt de cette source d'approvisionnement très controversée : "Nous comptons promouvoir notre industrie textile pour couvrir 10% du marché national, dans cinq ans, et 20%, dans dix ans. Je parle uniquement du secteur (manufacturier) public, car on ne maîtrise pas les données relatives à la filière textile privée." C'est ce qu'a déclaré hier le ministre de l'Industrie en réponse à une question posée par un journaliste lors d'un point de presse tenu en marge de la cérémonie d'ouverture du salon du jeune entrepreneur, manifestation économique organisée, du 13 au 17 novembre, au Centre des conventions d'Oran (CCO).

Dans un autre registre, le ministre a indiqué que "le taux de chômage reste élevé en Algérie, à savoir 10% de la population active et 20% des jeunes, et ce en dépit des efforts colossaux déployés par l'Etat en matière d'emploi." Efforts qui se traduisent, entre autres, selon lui, par une dizaine de dispositifs d'aide aux PME, de nombreux instruments d'assistance technique et financière, un ambitieux plan prévoyant la création de 200.000 nouvelles PME à l'horizon 2020, un montant de 386 milliards de DA (soit l'équivalent de 4 milliards de dollars) au titre de la mise à niveau des PME LFC 2012, l'Etat est-il prêt à en assumer les conséquences au plan de la production textile nationale ? Mohamed Benmeradi, ministre de l'Industrie, de la PME et de la Promotion des investissements, reste pragmatique : "Notre production textile locale couvre à peine 2% du marché. Et je ne parlerai pas de la qualité."

Mais son département a déjà mis en place un plan pour contrebalancer, progressivement, le déficit en produits vestimentaires qu'entraînerait la mise à l'arrêt de cette source d'approvisionnement très controversée : "Nous comptons promouvoir notre industrie textile pour couvrir 10% du marché national, dans cinq ans, et 20%, dans dix ans. Je parle uniquement du secteur (manufacturier) public, car on ne maîtrise pas les données relatives à la filière textile privée". C'est ce qu'a déclaré hier le ministre de l'Industrie en réponse à une question posée par un journaliste lors d'un point de presse tenu en marge de la cérémonie d'ouverture du salon du jeune entrepreneur, manifestation économique organisée, du 13 au 17 novembre, au Centre des conventions d'Oran (CCO).

Dans un autre registre, le ministre a indiqué que "le taux de chômage reste élevé en Algérie, à savoir 10% de la population active et 20% des jeunes, et ce en dépit des efforts colossaux déployés par l'Etat en matière d'emploi." Efforts qui se traduisent, entre autres, selon lui, par une dizaine de dispositifs d'aide aux PME, de nombreux instruments d'assistance technique et financière, un ambitieux plan prévoyant la création de 200.000 nouvelles PME à l'horizon 2020, un montant de 386 milliards de DA (soit l'équivalent de 4 milliards de dollars) au titre de la mise à niveau des PME.

Medjadji H.

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