Le mouton de l'Aïd et la démission des autorités

Un internaute nous a envoyé ce cri du coeur sur la gestion de la vente des moutons de l'Aid.
L’Aïd est là. Je n'ai jamais durant toute ma vie constaté un tel mépris de la part des responsables qu'ils soient religieux ou non. Les Algériens courent, je dis bien courent dans tous les sens pour trouver les espaces où se vendent les moutons. Quelques groupes de moutons sont bien disséminés autour d'Alger et dans, dans des garages de fortunes. Les prix sont inabordables. Je pensais que la religion est la religion de l'Etat et, par conséquent, c'est à l'Etat de faire son travail. Mais là non pas du tout. Tag ala men tag. Notre crème doit certainement avoir son ou ses moutons d’Ouled Djellal à domicile, ces bêtes de race dont devrait s'enorgueillir notre pays. Mais pas le petit peuple.
Essayons quand même d'imaginer comment devait se faire la gestion commerciale, chez nous, du mouton. Chaque wali réquisitionnerait à l'avance des espaces, dans ses communes ou régions, des vétérinaires affectés, avec obligation de d'accompagner tout achat de mouton d'un bulletin attestant de la bonne santé de la bête. Les médias lourds feraient leur travail de communication pour informer les citoyens de l'endroit où ils peuvent acquérir le mouton. Des banderoles visibles de loin, panneaux significatifs etc.
Mais là non c'est une démission scandaleuse des pouvoirs publics. En ces jours de fête de l'Aid, je dirais à ces "responsables" que Dieu vous attribuera ce que vous méritez. J'aimerais bien que nos journalistes racontent les souffrances des citoyens pour s'acquitter de ce devoir religieux !!!
Atlae
Commentaires (7) | Réagir ?
J’ai trouvé dans un de vos commentaires le véritable bon sens algérien, dans toute sa pureté, sa simplicité et sa beauté. La terre algérienne peut garantir une sécurité alimentaire totale, pour le peuple, quelque soient les circonstances et le climat économique mondial, à condition que le peuple décide de faire dégager le régime illégitime inculte, incompétent et à l’instinct criminel, en place depuis 1962, que la France a placé en Algérie, la veille de l’indépendance.
Le barrage vert permettra à l’Algérie de récupérer et de fertiliser 24 millions d’hectares supplémentaires sur une bande semi-aride de 1200 km de long sur 200 km de large, prêts à l’exploitation.
Avec ce potentiel extraordinaire, plusieurs millions d’emplois directs et indirects pourront être créés, dans :
- l’agriculture écologique de très grande qualité et de haute valeur ajoutée, pour satisfaire les besoins du marché national et pour l’exportation;
- l’élevage de qualité de plusieurs millions de bovins et d’ovins ;
- l’aquaculture écologique de qualité, des moules, des huîtres, des crevettes normales et royales, des esturgeons, des anguilles, des soles, des turbots, des daurades royales, des bars, des truites de mer, pour le marché national et pour l’exportation ;
- le dessalement de dizaines de milliard de mètre cube l’eau de mer, proprement et économiquement, grâce à l’énergie solaire gratuite, ce qui permettra de faire des économie très importantes en matière d’énergie ;
- la construction de nouvelles villes et des infrastructures de bases (routes, ponts, autoroutes …) ;
- le tourisme,
- l’industrie agroalimentaire de qualité supérieure, dont la production sera destinée au marché national et à l’exportation ;
- la pétrochimie verte et la production des biocarburants de 5ème génération, à très grande échelle ….
Ainsi, les Algériens dans leur quasi-totalité mangeront sainement, à longueur d’année toute sorte de viandes, de poissons, de fruits et de légumes, qu’ils auront produit, librement, comme ils le souhaitent. Et ces histoires de moutons de l’Aïd, qui gênent beaucoup les Algériens, pour des raisons de prix et de spéculation imbéciles, rétrogrades et connes, seront de mauvais souvenirs oubliés.
L’Algérie s’en passera de ses hydrocarbures fossiles dont le peakoil sera atteint, dans moins de 20 ans et n’aura aucune crainte quant à son avenir. L’Algérie éternelle, comme un diamant, rayonnera pour toujours.
Que reste-t-il aux Algériens de la pratique de l'islam ?
Les ablutions, la prière par héritage et non par conviction, la barbichette, la polygamie, l'endoctrinement de leurs enfants et surtout de la gent féminine à leur faire porter le hidjab; tiens justement, à propos de ce dernier je lance un appel à tous ces charlatans de me citer ne serait-ce qu'un verset ou un hadith faisant allusion à cette pratique et celle qui fait de la femme la non égale de son égal l'homme !
En résumé, pour l’Algérien, l'islam c'est la prière et pas le travail, la piété et pas la réflexion, la souna et pas l'architecture et l’hygiène des quartiers !
A l'économie de bazar on a superposé l'islam de bazar. Pendant que l'Occident décrété impie par ceux-là même qui se croient la meilleure oumma, alors qu'ils quémandent leur subsistance à ceux qu'ils ont décrété impies, qui sont en train d'explorer l'espace, de protéger les espèces en voie de disparition et l'environnement. Il n y a pas plus aveugle que celui qui refuse de voir le concret!