Les terroristes mènent la pression

La lutte anti-terroriste est, politiquement, estropiée par la politique de la réconciliation nationale
La lutte anti-terroriste est, politiquement, estropiée par la politique de la réconciliation nationale

Six ans après la « Charte pour la paix et la réconciliation, le terrorisme diversifie ses attaques meurtrières : Kamikazes, faux barrages, attentats à la bombe artisanale, égorgements, rapts, incursions, rançons, incendies de bars, campagne de propagande, le terrorisme diversifie ses moyens d’action et concentre sa stratégie meurtrière sur des cibles militaires et des forces de police et de gendarmerie.

Dans la wilaya de Tizi-Ouzou des terroristes ont, dans la nuit de mardi dernier, incendié un bar, près de la commune d’Assi-Youcef, à une dizaine de kilomètres de Boghni, les attaques terroristes se multiplient et se concentrent sur des postes militaires censés être protégés. L’année 2011 enregistre un regain d’attentats terroristes marqué notamment par le double attentat kamikaze qui a ciblé le Mess des officiers de l’Académie interarmes de Cherchell. Bilan : 18 morts et 35 blessés
Dans la wilaya de Tizi-Ouzou, le 25 aout 2011, un accrochage entre des terroristes et des militaires dans la localité de Souamâa, à 25 km à l'Est de Tizi Ouzou. L’accrochage n’a pas fait de victimes et deux armes de type kalachnikov ont été récupérées par les gardes communaux. Deux jours plus tard, à Cherchell, deux militaires ont été tués dans une embuscade tendue par des sanguinaires à un convoi militaire en patrouille dans la région d'Aghebal, à Cherchell où la fin du moins d’aout, un faux barrage a été dressé dans la localité de Menaceur, une commune située à 30 km environ de Cherchell sur une route menant vers une zone enclavée, connue sous le nom de Sidi Saleh tandis que, toujours à Cherchel, dans la localité de Hattatba, deux personnes ont été égorgées par des terroristes du côté de Hattatba, toujurs à Cherchell. Il semblerait que les auteurs seraient des contrebandiers, profitant de la détérioration de la situation sécuritaire actuelle.

Le 29 du même mois d’août, Un militaire a été tué et deux autres blessés dans l’explosion d’une bombe artisanale entre Souk El Had et Beni Amrane au Sud?est de Boumerdès. L’attentat a visé une patrouille militaire qui effectuait un ratissage dans cette région. Le lendemain, un violent accrochage a opposé des soldats de l'ANP à un groupe terroriste, au lieu?dit Berekmouche, dans le massif de Takhoukht, à 20 km au sud est de Tizi Ouzou. Les militaires, en opération de ratissage dans cette région montagneuse, sont tombés nez à nez avec un groupe terroriste composé de cinq éléments. Au cours de l’accrochage, au moins un islamiste armé a été atteint par balles mais il a réussi à prendre la fuite avec ses acolytes, laissant des traces de sang derrière lui.

Au début du mois septembre, le six du mois, deux soldats de la marine trouvent la mort dans l’explosion d’une bombe artisanale enfouie sous terre non loin de leur caserne, dans la localité d’Azeffoun. C’est la troisième fois que les convois de cette caserne font l’objet d’un attentat à la bombe. Le même genre d’attentat a été perpétué quelques jours auparavant contre un convoi de la Gendarmerie sur la route national N°12, entre les localités de Drâa-Ben-Khedda et Tadmaït, à l'ouest de la ville de Tizi-Ouzou, à proximité du croisement menant vers Sidi-Naâmane. Dans la même période, les forces de l'ANP en opération de ratissage dans la région de Souk el Had ont désamorcé plusieurs engins meurtriers et détruit des caches terroristes dans la région de Souk El Had. Des casemates ont été détruites également au cours de ratissages de l'armée dans les maquis de Timezrit et Ghezerwel dans la commune d'Ouled Aïssa. Tojours en ce début du mois de septembre, les forces de sécurité récoltent un maigre butin, cette fois, dans la localité dans l'agglomération d'Aïn El HamrBordj Menail ( 40 km à l’est du chef-lieu de la wilaya de Boumerdès) où elles ont réussi à mettre hors d'état de nuire un terroriste. Cette élimination est intervenue suite à des informations faisant état de mouvements suspects de terroristes dans la région, connue pour être le fief traditionnel des islamistes radicaux. Quelques jours avant l’élimination de ce terroriste, un réseau de soutien aux groupes terroristes armés, composé de trois individus, a été démantelé par les services de sécurité dans la région.

A Cherchell, le 3 septembre, un terroriste qui serait un troisième kamikaze qui devait se faire exploser lors du double attentat kamikaze à Cherchell a été arrêté après une fuite de quelques jours. Le kamikaze supposé a été arrêté dans la petite localité de Oued El Hammam (wilaya de Cherchell) , une localité limitrophe connue pour ses vastes forêts et montagnes, des lieux considérés comme le meilleur refuge pour les terroristes. Huit autres suspects ont été également arrêtés dans la ville de Cherchell et de Gouraya. Ces arrestations ont été effectuées suite à des informations qui auraient été recueillies auprès d'un premier suspect arrêté le jour de l'attentat.

A la même date, un terroriste a été tué et deux autres blessés au cours d’un accrochage entre les forces de l’ANP et un groupe armé composé de quatre éléments au lieu?dit Ikheboussene, dans le village d'Aït Ouabane, non loin de la RN 30, près de M’Chedallah, à l'est de Bouira. Les deux terroristes blessés ont pu prendre la fuite. C’est près d’Alger que, deux jours plus tard, soit le 5 septembre, une bombe artisanale a été désamorcée par des artificiers de la gendarmerie nationale à Delly Brahim, derrière la Brigade de la gendarmerie de Ain Allah dans la périphérie d’Alger. Un attentat sanglant a été certainement évité au chef-lieu de la daîra de Bouzeguène ( 60 km à lest de la ville de Tizi-Ouzou) où, le 6 du même mois, une grenade non dégoupillée a été découverte par des marchands au niveau du marché hebdomadaire de la ville chef?lieu de daïra de Bouzeguène, située à 60 kilomètres à l'est de la ville de Tizi Ouzou. L'engin explosif a été découvert par des marchands qui ont immédiatement alerté les services de la police locale qui s'est déplacée sur les lieux.

Le même jour, toujours en Kabylie, un faux barrage a été dressé par un groupe terroriste sur le CW 128, reliant cette ville de Boghni au sud de wilaya. Quelques trente éléments dont certains portaient des tenus de la police, d’autres des treillis militaires avec brassards et d’autres des tenues afghanes, selon des témoins, ont délesté les automobilistes de leur argent et téléphones portable. Durant ce faux barrage qui a duré près d’une heure, les terroristes ont procédé à des vérifications de papiers d’identité des passants et à des lectures de versets coraniques. Les terroristes ont réitéré les appels au djihad et ont donné des prêches faisant la grandeur et le retour d'Al Qaida. Ils ont même distribué des CD appelant au djihad. A la même date, deux bombes ont été désamorcées par les forces de sécurité sur la route nationale N° 12 près de Thenia, à 50 km à l’est d’Alger. Les deux engins explosifs étaient dissimulés sur le bas côté de cette route au niveau du village Haï Louz, entre Thenia et Tidjelabine tandis que, quelques jours plus tard, un repenti été tué par un groupe terroriste dans le village de Aïn El Hamra, situé à sept kilomètres de Bordj Menaïel, une commune du sud?est de Boumerdès. L’homme était revenu au village qu'il avait quitté depuis neuf ans pour rendre visite à sa famille, selon des sources sécuritaires. Dénommé Mohamed Hafsaoui, ce repenti, né en 1952, était marié et père de six enfants, ajoutent des sources locales. Il était monté au maquis en 1996 avant de se rendre aux services de sécurité en 2002. Il était alors devenu la cible des éléments terroristes armés et avait quitté son village. Dans les montagnes de Ouled Ali, au sud -est de Boumerdès, deux bombes, enfouies au milieu de la route, ont au été désamorcées par des artificiers de l’ANP.

A Skikda, au cours de la même période, soit le 12 septembre, deux gardes communaux du cantonnement de Oued Zhour ont été grièvement blessés lors d’un attentat terroriste qui ciblait le chef de brigade de la gendarmerie de Kenouâ, à l’extrême ouest de la wilaya de Skikda. Les deux gardes communaux, le chef de brigade ainsi qu’un élément de l’autodéfense étaient à bord d’un véhicule particulier et devaient rejoindre Oued Zhor. C’est en arrivant au lieudit Bouakkadia, à moins d’un kilomètre de Oued Zhor, qu’ils furent surpris par un groupe de terroristes qui tenta, en vain, de faire stopper le véhicule. Le conducteur parviendra à forcer le faux barrage pour rejoindre Oued Zhor sous les tirs nourris des terroristes.

Retour à Boumerdès dans un attentat commis en plein jour par des terroristes embusqués au bord d’une route: début septembre, une femme et un de ses fils, un jeune de 25 ans, ont été blessés par des individus armés près de la localité d’Ouled Ziane, dans la commune de Légata, à 25 km à l’est Boumerdès. Les deux victimes étaient à bord d’un véhicule léger de marque Hyundai. Les deux personnes ont été blessées par des balles tirées par des terroristes qui étaient à la recherche d'un ex-membre des GLD pour l'assassiner. Le même groupe aurait confondu la voiture dudit ex-GLD avec celle dans laquelle se trouvaient les deux victimes.

Les faux barrages se multiplient malgré la pression des forces de sécurité à Tizi-Ouzou. Lors d’un faux barrage dressé le seize du même mois de septembre, entre Azeffoun et Aghribs. plusieurs automobilistes rackettés. Faux barrage pour propagande islamiste, également, le même jour, près du village Taguemount Oukerrouche, dans la commune d’Aït Aissi, à quinze kilomètres au sud est de Tizi Ouzou. Les terroristes ont distribués des CD de propagande et de vidéos. Le plus important faux barrage a été dressé, le lendemain par un important groupe armé sur la RN 12, dans la région de Yakourène, 45 kilomètres à l’est de Tizi Ouzou au lieu-dit El-Aïnceur sur la route de Yakouren, territoire dépendant administrativement d'Azazga, à proximité de l’hôpital Meghnem-Lounès où furent tués 17 militaires en avril dernier. Durant tout le temps qu'a duré le faux barrage, le groupe armé, composé d’au moins une dizaine d'hommes, a contrôlé et racketté tous les automobilistes ainsi que les passagers. Des CD de l'attentat contre le campement militaire d’Azazga au mois d’avril dernier et qui s’est soldée par la mort de 17 militaires ont été distribués aux automobilistes. Le lendemain un important renfort de militaires a mené une vaste opération de ratissage dans les maquis jouxtant El Aïnceur jusqu’à l’Akfadou.

La dernière semaine du mois de septembre, Accrochage entre militaires et un groupe terroriste a lieu entre Idjeur, extrême est de la wilaya de Tizi ouzou et l’entrée de la forêt de l’Akfadou, Béjaia tandis que la même opération de faux barrage est enregistrée sur la RN 12 au lieu-dit El-Aïnceur sur la route de Yakouren, territoire dépendant administrativement d'Azazga, à proximité de l’hôpital Meghnem-Lounès où un groupe armé formé d’une vingtaine d’éléments barbus et en tenue militaire a dressé un faux barrage.

Les terroristes ont procédé à une vérification d’identité avant de distribuer des CD d’attentats terroristes commis dans les régions d’Azazga et Souk El Tenine. Ce faux barrage d’une trentaine de minutes, dressé à environ 4 km du campement militaire de Yakourène, renseigne sur la politique de propagande initiée par les terroristes par la distribution de CD contenant les films des attentats meurtriers commis contre les forces de sécurité ; ce qui suppose une importante logistique en outils informatiques. Les incendies de bars comme celui qui vient d’être perpétré hier, dans la localité de Boghni semblent également se multiplier à la suite des appels d’ex-terroristes du FIS à la fermeture des bars. Le 23 septembre, un groupe terroriste attaque terroriste un bar au lieudit Ighil Oumenchar située entre els localités de Souk El Tenine et Mechtras, à 25 kilomètres au sud de Tizi ouzou. Le groupe armé, composé d’environ 40 éléments vêtus de tenues de gendarmes avait d’abord dressé un faux barrage non loin du lieu où se trouve le bar avant de l’investir. Outre le racket, ils l’ont incendié avant leur retraite. La veille, c’est groupe terroriste armé jusqu’aux dents dont le nombre n’a pu être déterminé avec exactitude, qui a fait une incursion dans un bar situé à Mechtras, à une trentaine de kilomètres au sud de la ville de Tizi Ouzou. Les terroristes, usant de technique de camouflage, habillés en tenues de gendarmes, se sont contentés d’effectuer un control d’identité. Plusieurs citoyens ont été aussi rackettés de leurs argents. Le même groupe terroriste aurait dressé auparavant entre 19h et 20h, un premier faux barrage sur le CW 147 entre Souk El Tenine et Mechtras, avant de s’introduire dans le bar près d’Ighil Oumenchar. Lors du faux barrage, plusieurs automobilistes ont été délestés de sommes d’argent et de leurs téléphones portables.

Le 25 septembre, c’est l’aéroport Ferhat Abbas situé dans la commune de Taher (20 km à l’est de Jijel), qui subit une attaque terroriste ayant visé un hélicoptère militaire stationné sur l’aire de cette infrastructure aéroportuaire. L’attaque menée à l’aide d’un lance-roquettes, qui serait de type RPG 7, a été menée du côté opposé à l’aérogare, près des berges de l’oued Djendjen, relevant de la localité de Tassoust, dans la commune de l’Emir Abdelkader. Aucun dégât matériel ni perte humaine n’a été relevé à l’issue de cette attaque, qui a été suivie par une riposte des militaires et des policiers qui ont mitraillé l’endroit d’où a été lancée la roquette, avant qu’une opération de ratissage ne soit menée dans la partie nord de la commune de l’Emir Abdelkader.

Le lendemain, cinq terroristes de l'organisation terroriste que dirige l'émir Droukdel, alias Abou Moussâab Abdelouadoud, ont été neutralisés au cours de l'opération de ratissage enclenchée depuis le 21 septembre par les forces combinées de sécurité dans les maquis de Legata et Chouicha, dans la commune de Zemmouri, Boumerdès. Plusieurs armes à feu de type kalachnikov, 3 téléphones cellulaires et une grenade ont été récupérés et des caches terroristes dans lesquelles des effets vestimentaires ont été trouvés ont été détruites. Deux terroristes ont été également abattus, dans la forêt de Chouicha. Des armes et des munitions ont été récupérées. Cette zone est connue pour abriter des éléments terroristes activant dans la « seriat » de Zemmouri.

Des villages entiers continuent de se vider à cause des incursions terroristes. C’est le cas du village Ath Ouri, dans le massif du Mizrana, dans la commune de Tigzirt, 35 km au nord de Tizi Ouzou, où il ne reste environ qu’une trentaine d’habitants. Un agent de la Sonelgaz y a été blessé dans l’explosion d’une bombe artisanale au village La victime, touchée à la jambe par la déflagration était entrain d’effectuer un entretien des pylônes électriques au moment où l’explosion s’est produite.

Fin septembre, un militaire a été tué et un autre blessé dans l’explosion d’une bombe à El Kerma, dans la commune d’Ammal, au sud de Boumerdès. L’explosion a eu lieu au passage d’une patrouille militaire.

Début octobre, le bilan de l’opération de ratissage enclenchée par les forces de l’ANP dans les maquis de Chouicha, à 15 km à l’est de Boumerdès, fait état de la neutralisation de 13 terroristes, dont 3 ont été capturés vivants. Plusieurs armes d’assaut et une importante quantité de médicaments ont été également récupérées. Dans la même journée, un gendarme a succombé à ses blessures au niveau de l’hôpital de Thénia. Il a été blessé deux jours avant dans une embuscade dressée par un groupe terroriste près de la localité d’Ammal ; tandis que, A Zaâtra, à 2 km de Zemmouri, une bombe artisanale a explosé au passage d’un convoi des services de sécurité. La déflagration a causé des blessures légères à un policier. Un important groupe armé a dressé un faux Barrage sur le CW 147 entre Amechras et Boghni. Les terroristes, environ une quarantaine, ont distribués des CD appelant au djihad et montrant des vidéo des dernières attaques notamment celles menées contre le campement militaire d’Azazga au mois d’avril dernier et qui s’est soldée par la mort de 17 militaires. Le 3 du même mois, des tirs des terroristes ont été entendus dans la région d’At Vughardan (Assi Youcef) vers 22h30. Des éléments armés ont, après avoir procédé à un contrôle d’identité, et racketté des clients, fermés deux bars dans la région d'«Akariare » », avant de tirer sur un policier qui se trouvait sur les lieux.

R.N

Plus d'articles de : Actualité

Commentaires (2) | Réagir ?

avatar
mstfa yazid

Ce dernier comptage macabre des derniers actes meurtriers en Algerie ajouté à la liste trés longue de cette guerre civile larvée qui refuse de s'identifier comme telle, ne suffisent ils pas à prouver que, comme la solution de l'irradication de la violence avant elle, la solution de reconciliation et de pardon n'a guere seduit les deux belligérants sur le terrain qui ont decidé de prendre le peuple algérien en otage pour jouer leur "Reglement de comptes à OK Corail" ?

Deux solutions, symétriquement opposées, qui n'ont pas su parler le langage de la trêve, de la discussion et de la paix.

Finalement qu'est-ce qui "cloche" en Algérie et qui empêche toute solution d'apaisement de surpasser la violence, la contre violence, le temps, l'indifférence et finalement au désespoir ?

Qu'est-ce qui empêche les autorités (dont les forces peinent depuis plus d'une décennie à endiguer, à defaut d'assécher, ces foyers d'agitation violente) de découvrir les vertus du réalisme et du pragmatisme politiques pour secréter un langage de discussion et de negociation constructifs avec les rebelles?

Qu'est-ce qui empêche les rebelles, pourtant pieux musulmans et fils de l'Algérie, de laisser la poudre, la violence et la mort de côté pour essayer d'exposer leur point de vue, leurs griefs et leurs attentes autrement que par la langue des kalachnikovs? Je crois que chez les deux clans l'absence de démocratie interne et de démocratie tout court est la raison de cet aveuglement suicidaire.

Le régime algérien, depuis 1962, a demontré son incapacité à concevoir le gouvernement de l'Algérie autrement que par le biais d'abord de putschs et de contre-putschs, et après, les liquidations, la mainpulation d'une partie de la population contre l'autre pour finir par confier à l'armée, pourtant bien nationale et populaire, le rôle le plus abject, le plus contestable et le plus hasardeux : être juge et partie.

Dans leurs maquis, les rebelles brillent aussi par l'absence de démocratie dans leur organisation : les troupes sont entièrement soumises à des émirs plus obscurs que l'obscurité et l'obscurantisme, venus je ne sais d'où et qui se sont révélés presque tous soit des esprits dérangés et lunatiques soit, carrément, fous.

Finalement, la solution ne réside-t-elle pas en dehors de ces deux conglomérats imbéciles qui, trop compromis, ont cessé de faire de la politique pour, comme Kadhafi en fin de règne, désperèment chercher une issue pour maintenir leurs peaux sauves ?

L'opposition, véritable... (. pas celle fabriquée sur mesure) est elle incapable de remplir ce vide béant et, ainsi, epargner aux algeriens d'autres épisodes de violence?

avatar
ali Foughali

Et avec tout ça Ouyahia Le premier Sinistre algérien veut nous faire croire que le terrorisme est résiduel.