A ce propos, on vient d’apprendre par le biais de ces exploitants des terres agricoles qu'ils ont reçu un acte d’expropriation d’une terre agricole d’une superficie de 9 hectares dans la commune de Tafraoui. Celle-ci a fait l’objet d’une affectation par M. Midoun, l’ex-DSA (directeur des services agricoles) qui vient d’être muté à Tamenrasset. Ce dernier avec la complicité de très hauts responsables au niveau de la wilaya d’Oran a usé de ses prérogatives pour délivrer une décision d’affectation illégale dans le cadre de l’APF (Accession de propriété foncière). Ce titre lui a été cédé au dinar sympolique alors que les terrains se vendent à coup de millions de dinars le mètre carré dans le cadre du CALPI.

Pour ainsi dire, l'affectation de cette importante superficie de 9 hectares de terre agricole qui viennent d’être détournés de leur vocation initiale pour se transformer en usine où complexe industriel dans la commune de Tafraoui a suscité beaucoup de remous. Les riverains de cette surface agricole se sont regroupés devant cette zone pour alerter les pouvoirs publics. Ils tiennent à dénoncer les détournements de terres agricoles avec la complicité de responsables bien placés qui ferment les yeux sur ces transactions scrabreuses au niveau de la wilaya d’Oran.

Selon plusieurs témoignages, Oran vit sous le diktat d'une bande de mafia du foncier agricole. Elle détourne les terres agricoles au vu et au su de tout le monde et procède à des constructions illicites sans permis de construction ni encore moins une copie d’extrait du plan ou de l’acte administratif. Rien ne leur fait peur, ni ne les retient. Les riverains de cette localité sont particulièrement remontés contre cette décision arbitraire d’expropriation de ces terres agricoles. Ils dénoncent la mafia du foncier qui dilapide les terres appartenant à l’Etat pour les revendre au prix fort et au détriment de l’Etat.

Il est temps que les services concernés à haut niveau procèdent à l’ouverture d’une minitieuse enquête pour démanteler la mafia qui opère sans crainte sur les terres oranaises. Ces riverains attendent que l’Etat ne ménage aucun effort pour leur récupération.

Medjadji H.