Khaled Nezzar face à la justice suisse : le P-V d’audition (2e partie et fin)

Khaled Nezzar, ancien membre du HCE et général à la retraite.
Khaled Nezzar, ancien membre du HCE et général à la retraite.

Nous avons reproduit la première partie du procès d'audience qu'a rendu public El Watan. Nous mettons en ligne la seconde partie.

Sur question, ce n’était pas mon affaire de savoir comment les échelons en dessous de moi ont mis en œuvre les orientations données. Parfois, j’étais au courant de ce qui s’était passé dans une opération. Il y avait systématiquement des comptes rendus du résultat des opérations, en particulier sur le nombre de morts, de blessés, de prisonniers. Ces comptes rendus étaient faits par les commandements chargés de l’opération. En ma qualité de ministre de la Défense, je recevais les comptes rendus, mais je ne les lisais pas toujours.Ces rapports étaient archivés et s’il y avait des mesures à prendre, elles étaient prises.

Sur question, je précise que les mesures à prendre pouvaient concerner la suite de l’opération ou des mesures prises à l’encontre de quelqu’un qui s’était mal comporté. Je recevais des comptes rendus lorsqu’il s’agissait d’opérations militaires. Sur question, je précise que chaque ordre d’opération était différent, je ne peux pas vous expliquer, il s’agissait de techniques spécifiques pour combattre le terrorisme. Sur question, les objectifs des opérations de terrain étaient trés clairs, il fallait réduire le terrorisme, soit les empécher de continuer à agir par tous les moyens ou de les faire rallier à notre cause. Sur question, je précise que cela signifie neutraliser toute personne armée. On engageait des armes de tout genre et même des hélicoptères. On n’avait pas des enfants de chœur en face de nous. Ils essayaient de les ramener à la raison avant d’utiliser les armes.

Sur question, je réponds que, concernant les civils, il y en avait de deux sortes. Il y avait ceux qui soutenaient logistiquement le FIS (nourriture, logement, etc.) et ceux qui n’avaient rien à voir avec eux. Réduire le terrorisme, c’était aussi essayer d’assécher le soutien qui était donné au FIS ; c’était là la tâche de la police, de la gendarmerie et des services de renseignement. Ces services identifiaient ces personnes, les arrêtaient et les déféraient devant la justice. Quand les éléments du FIS ont commencé à s’attaquer aux citoyens, il a fallu que les civils soit armés. Vous me demandez si j’ai vu des ordres d’opération pour ce type d’engagement, je vous réponds qu’il m’est arrivé d’en voir.

En tant que ministre de la Défense, je m’intéressais aux opérations qui avaient fait beaucoup de bruit ou de dégâts.

Sur question, je vous réponds qu’en général, les ordres d’opération étaient clairs. Vous me demandez si la question de l’usage des moyens était réglée, je vous réponds que les militaires savent comment utiliser leurs armes. Ils avaient toujours une conduite à tenir compte tenu de chaque opération, tout dépendait de l’opération. S’agissant de terroristes armés ne voulant pas baisser leurs armes, il fallait les abattre. Vous me demandez qui décidait de la nécessité de l’opération, je vous réponds que les opérations étaient menées tant que les terroristes étaient au maquis et qu’ils attaquaient. Les opérations se montaient en fonction des informations que nous avions. Sur question, je précise qu’il n’y a jamais eu d’opération de représailles, à ma connaissance.

19 - Qui a participé à la mise en place de cette lutte contre le terrorisme islamiste ?

Toutes les instances gouvernementales, jusqu’au niveau local, ont participé à la lutte contre le terrorisme. Il y a même des citoyens qui ont participé à la lutte et qui ont demandé à étre armés. Le HCE a pris la décision de les armer, dès que ça a été demandé. Ces personnes étaient en groupe, autrement, on ne leur aurait pas donné des armes. Une personne était désignée en tant que chef, c’était des groupes rattachés à la police, à la gendarmerie. C’était des groupes mis à disposition, qui soutenaient ces services. Vous ne pouvez pas lutter, s’il n’y a pas le soutien de la population. Sur question, je précise que tout le monde était mobilisé côté forces de sécurité : police, gendarmerie et armée. Sur question, je réponds qu’il n’y avait pas des unités spéciales.

Sur question, je précise que des commandants de la mort n’ont jamais existé. Il n’y avait pas non plus d’unités militaires directement rattachées au HCE ou à des ministères. L’armée est composée des forces navales, aériennes, des forces terrestres et de la DCA. Sur question, je réponds que la Sécurité militaire s’occupe de l’armée proprement dite. De plus, il y a la sécurité politique qui est rattachée au ministère de l’Intérieur. La sécurité militaire est un service qui fait du renseignement, mais s’occupe principalement de la sécurité de l’armée. Sur question, je précise que durant cette période, la Sécurité militaire ne participait pas aux opérations, elle fournissait seulement les renseignements. Sur question, en Algérie, il n’existe pas de police militaire.

Sur question, je précise que c’était le ministre de la Défense qui s’occupait de "faire le ménage" dans l’armée. Dans les villes importantes, il y avait des unités qui, toutes les 24 heures, désignaient des personnes pour aller ramasser des militaires qui se comportaient mal.

20 - Quel a été votre rôle, en tant que général-major, en tant que ministre de la Défense et en tant que membre du Haut-Comité d’Etat, dans la lutte contre le terrorisme islamiste ?

Le rôle de général-major n’entre pas en ligne de compte, car c’est seulement ce qui m’a permis de devenir ministre de la Défense. Sur question, je n’ai eu aucune activité en tant que militaire durant cette période. Je suis resté général, mais sans fonction. En tant que ministre de la Défense, comme j’avais un état-major qui fonctionnait, moi je m’occupais du ministère de la Défense. Parfois, j’allais m’informer. Je ne donnais pas d’ordres à l’état-major, ils étaient à même de mener les opérations, ils étaient rodés. Je passais une moitié de la journée au HCE, l’autre moitié au ministère. J’étais informé de ce qui se passait, mais je ne vois pas en quoi je devais intervenir, l’état-major avait son rôle, moi le mien.

Vous voulez à tout prix savoir si j’ai mis la main à la pâte pour quelque exaction ! Le ministre de la Défense, dans les autres Etats, est toujours un civil ! Il ne donne pas d’ordres à l’état-major, le chef d’état-major était Mohamed Lamari. Si par malheur, il y a une guerre qui se déclenche dans un pays, c’est le chef d’état-major qui décide, le ministre de la Défense s’efface. Sur question, je réponds que je n’ai jamais donné des ordres ; les ordres, de fait, venaient de moi car j’étais ministre et donc moralement responsable de fait. Dès le moment où je donnais des orientations claires avec le HCE, ils savaient que j’étais d’accord avec ces orientations, en dehors des débordements. J’ai écrit mes mémoires, car il le fallait. J’ai écrit six livres sur ma carrière, car il fallait laisser quelque chose. Moi, si j’ai quitté mon poste de ministre, c’est parce que je n’avais rien à me reprocher. D’ailleurs, quand je voyage, les gens viennent me serrer la main.

21 -. En quoi consistait le plan pour contrer l’islamisme dont il est question dans vos Mémoires publiés en 1999 ?

C’est le "plan des généraux", comme disent les gens. lorsqu’il y a eu la Constitution de 1989, qui prévoyait la formation de partis politiques, ils avaient accepté des partis islamiques. Donc en juillet 1991, il y a eu un état de siège, car l’islamisme avait créé des problèmes de sécurité. On voyait que les choses n’allaient pas dans le bon sens. Moi, en tant que ministre de la Défense, j’étais le conseiller du Président pour des questions de défense nationale. Donc, un groupe de réflexion que j’avais mis en place a fait des propositions visant à consolider le parti du FLN. On n’était pas contre le FIS, l’essentiel, c’était qu’il n’ait pas de majorité. Il fallait un pendant au FIS. C’était un plan fait par l’armée pour ne pas laisser le FIS agir tout seul. Chadli Bendjedid n’en a pas tenu compte. Sur question, je réponds que l’armée n’avait pas d’autre plan opérationnel. Il y avait déjà des attentats, mais on n’avait pas fait de propositions à ce sujet. C’était le travail de la police et de la gendarmerie.

22 -. De quelle manière avez-vous contrôlé la mise en œuvre dans le terrain de la politique de lutte contre le terrorisme islamiste ?

Parfois, j’ai suivi moi-même la mise en œuvre en allant à l’état-major et en étant informé par les comptes rendus qui m’arrivaient. Sur question, je me souviens que ceux qui combattaient à l’époque étaient des gens qui étaient mus par quelque chose d’assez particulier, soit une conviction extrême ; comme combattants, ce n’était pas des gens faciles, ils étaient prêts à tout. Ce qui m’est resté, c’est que l’armée a laissé beaucoup de plumes, parce qu’elle avait en face d’elle des gens animés par une telle conviction.

23 -. Vous est-il arrivé de vous rendre vous-même sur le terrain, auprès des autorités civiles ou militaires, dans le cadre de la lutte contre le terrorisme islamiste ?

Je me souviens m’être rendu sur le terrain en ville, à 50 km d’Alger, lorsque j’étais ministre et membre du HCE. Je suis allé pour féliciter les policiers et les gendarmes qui avaient réussi à faire sortir 10 otages d’une banque qui avait été prise par le FIS. Sur question, je n’avais pas le temps d’assister à des opérations militaires sur le terrain. Je ne me suis jamais rendu sur place ni avant le déclenchement d’une opération ni après.

24 -. Quel était le fonctionnement et quelles étaient les tâches du Département du renseignement et de la sécurité (DRS) ?

Je vous en parlais tout à l’heure. De mon temps, il y avait un département de soutien logistique au service de sécurité. Le DRS est une invention récente qui n’existait pas à mon époque ; d’ailleurs, c’est un département qui n’a jamais existé mais qu’on a inventé pour politiser les choses. Il y avait une direction au niveau de la Présidence, une direction qui dépendait du ministère de l’Intérieur et deux directions au ministère de la Défense, une dépendant de moi (sécurité des personnes et des biens) et une dépendant de l’état-major (pour les bureaux militaires).

25 -. Avez-vous connaissance de l’existence de camps de concentration durant la période de 1992 à 1999 en Algérie ?

Non. Par contre, il existait des camps d’éloignement comme je vous en ai déjà parlé. L’existence de ces camps était prévue dans des lois. C’est la loi d’état d’urgence qui existait bien avant les événements, depuis 1991, et qui a été supprimée récemment. L’idée des camps d’éloignement n’est pas récente. Sur question, je précise que ces camps étaient des regroupements. Les services de police prenaient dans la rue ces gens, lors de manifestations désordonnées ou lors d’occupation de lieux et les déféraient devant la justice, en application de la loi d’état urgence. Comme la police n’avait pas de locaux à disposition, ceux-ci ont été fournis par l’armée. Cette dernière assurait le gardiennage et l’alimentation. Les camps étaient gérés par la justice. Sur question, je réponds que ces gens n’avaient aucune activité, passaient leurs journées à prier et faire des sermons, ils faisaient également grève.

26 -. Les forces de sécurité procédaient-elles à des interrogatoires dans ces camps ?

Absolument pas. Ces personnes étaient éloignées seulement parce qu’elles manifestaient. Sur question, je réponds qu’on avait d’autre chose à faire qu’auditionner ces personnes, il y avait d’autres personnes auxquelles s’intéresser, à savoir les personnes armées et plus impliquées, c’est-à-dire celles qui étaient dans le maquis. Sur question, je précise qu’il n’y a absolument pas eu de dépassements dans ces camps.

27 -. Avez-vous été impliqué, d’une quelconque manière, dans ces camps d’éloignement ?

En dehors de la décision d’octroyer des cantonnements et de leur création dans le cadre du HCE, non.

28 -. Avez-vous connaissance d’exécutions sommaires ou extrajudiciaires et de disparitions forcées de personnes arrêtées durant la période de 1992 à 1999 en Algérie ?

Quand j’ai fait le procès de Paris, j’ai essayé de voir toutes les familles qui ont été citées dans le "livre blanc". J’ai fait le tour de ces familles. Une seule a été très claire en désignant l’armée. A l’époque, les gens enlevés l’étaient en général par des éléments du FIS. Une famille m’a presque convaincu que c’était l’armée, mais je n’ai pas de preuve concrète. J’ai quand même encore des doutes. Sur question, je réponds que les gens qui dénoncent l’armée peuvent dire ce qu’ils veulent. Moi, je vous dis ce qui est vrai. Tout ce qui se dit sur l’Algérie, c’est faux. C’est toujours les mêmes histoires. J’en suis absolument certain. Sur question, je n’ai pas fait d’enquête concernant cette famille. Lors du procès, j’avais déjà quitté l’armée. Des cas de dépassements, c’est sûr qu’il y en a eu. Vous pouvez croire ce que vous voulez, moi je vous dis ce que je sais. Je peux faire face à n’importe quoi. Si c’est nécessaire, je ferai le procès ici.

29 -. Avez-vous connaissance d’actes de torture pratiqués durant la période de 1992 à 1999 en Algérie ?

Je sais qu’il y en a eus. En 1988, j’en ai eu connaissance ; c’était lors des manifestations du 5 Octobre. Il y a eu 169 morts. J’étais alors adjoint du chef d’état-major et chef des forces terrestres. J’en ai été informé par des civils, qui ont approché un de mes amis. Une vingtaine de personnes ont été enlevées de leurs maisons et torturées. Des mesures ont été prises et des enquêtes ont été menées. Je ne sais pas par qui ces gens ont été torturés. Ce n’était en tout cas pas l’armée. Sur question, je ne sais pas où ces gens ont été torturés ni qui a conduit l’enquête. Sur question, honnêtement, je n’ai pas de connaissance d’acte de torture durant cette période, entre 1992 et 1999. C’était d’ailleurs l’affaire des services de savoir comment ils obtenaient les informations. Je précise qu’un élément du FIS fait prisonnier lâche tout sans torture. Sur question, je réponds que c’est très facile d’expliquer pourquoi les gens parlent de torture. L’Algérie a été colonisée et il se trouve qu’il y a des gens qui ne veulent pas que les relations s’améliorent avec la France.

Montrer une mauvaise image de l’Algérie c’est dans leurs intérêts. La population de l’époque était partagée et continue à l’être aujourd’hui. Les maquis existent encore. Ce n’est pas parce que le HCE est parti que ces choses-là ont disparu.

30 -. Dans quelles circonstances le chef d’état-major en 1998, le général-major Mohamed Lamari, a-t-il ordonné à ses forces spéciales de ne plus faire de prisonniers mais de tuer les suspects ?

D’abord, en 1998, j’étais à la retraite. Moi, j’ai travaillé avec Lamari. Vous croyez que c’est un homme qui ordonnerait de tuer des gens ? Je n’ai jamais entendu parler de ça, et je ne pense pas qu’un homme comme Lamari le ferait. Un homme qui a fait descendre 6000 personnes du maquis ne ferait jamais ça.

31 -. Est-il exact qu’une politique d’usage systématique de la torture et d’autres exactions a été mise en place entre 1992 et 1999 à l’encontre des opposants politiques du régime ?

Faux. Totalement faux. Je sais d’où ça vient, ça vient de certaines personnes du Parti socialiste, des Verts, et ça fait le tour de la terre.

32 -. Différentes informations ou rapports rendus publics font état d’exactions commises dans la localité de Blida, en particulier au centre de la Sécurité militaire. Que pouvez-vous dire à ce sujet ?

Je n’ai jamais entendu parler de quoi que ce soit, à Blida ou dans la région. Sur question, honnêtement, je ne sais pas ce qu’est ce centre à Blida. C’est sûr, il y a des casernes militaires à Blida. Sur question, il y a des dépôts de munitions et de matériel. Je ne sais pas quelles troupes étaient stationnées à Blida. Les unités changent, elles bougeaient beaucoup.

33 -. Je vous informe que Ahcène Kerkadi a déposé plainte à votre encontre pour avoir été victime d’exactions de la part des services de sécurité dans la localité de Blida et à la caserne de sécurité militaire à Bouzaréah en 1993. Que pouvez-vous dire à ce sujet ?

Bouzaréah est un quartier d’Alger. Sur demande, je ne sais pas s’il y a un bâtiment militaire dans ce quartier.

Note : la procureure fédérale suppléante explique avoir lu des informations concernant des casernes sur des sources ouvertes.

Sur question, selon l’organisation militaire à Bouzaréah, il n’y a pas de caserne, du moins je n’en connais pas.

34 -. Avez-vous déjà fait l’objet de poursuites pénales dans un pays autre que la Suisse pour les crimes commis en Algérie durant la période 1992-1999 ?

Il y a eu le procès de Paris suite à une plainte contre moi pour crime de guerre en 2001. Je me trouvais dans une salle de conférence et il y avait toutes les télévisions françaises. C’est un journaliste qui m’a appris qu’une plainte avait été déposée contre moi. Je n’ai pas été entendu par le procureur car le gouvernement a réagi et m’a exfiltré. La police s’en est occupé. Je voulais rester, mais je ne voulais pas compromettre les relations entre l’Algérie et la France. Par la suite, j’ai déposé plainte pour diffamation sur conseil de mon avocat. Autant aller au tribunal et parler. Sur demande, je n’ai pas pris la fuite. Pourquoi j’aurais dû m’enfuir ? Sur question, je ne sais pas pourquoi les Français m’ont sorti en catastrophe du pays. J’ai accepté, car il y a eu insistance, pour ne pas compromettre les relations entre les deux pays.

35 -. Quels sont vos liens avec la Suisse ?

Non. Je n’ai pas de lien avec la Suisse. Je viens en Suisse seulement pour passer quelques jours de repos à Evian. Pourquoi vous ne m’avez pas pris avant, comme je passais souvent en Suisse ? Sur demande, j’allais rentrer aujourd’hui à Paris. J’y resterai avec ma fille, car elle vient de commencer l’université dans cette ville.

Avez-vous autre chose à ajouter ?

Non, je n’ai rien d’autre à ajouter.

Me Buser, avez-vous des questions à poser ?

Non, pour l’instant, avant la relecture, je n’ai pas de question à ajouter.

Relecture du P-V entre 17h15 et 19h.

Après relecture du PV, je considère que la mise en prévention en début d’audition est trop vague et ne permet pas à mon client de se déterminer en connaissance de cause. Je vous informe qu’au terme de cette audition, je renonce à votre arrestation. Toutefois, aux fins de garantir votre présence aux actes d’enquête que j’envisage pour demain, vendredi 21 octobre 2011, à savoir l’audition de la partie plaignante qui s’est déjà manifestée ainsi qu’éventuellement l’audition d’une autre partie plaignante qui se serait manifestée aujourd’hui, j’ordonne, en vertu de l’art. 224 al 3 CPP et de l’art. 237 CPP, les mesures de substitution suivantes :

1- saisie de vos documents officiels, à savoir votre passeport diplomatique (il est pris note que vous n’avez pas d’autre document d’identité) ;

2- assignation à résidence, à savoir votre chambre à l’hôtel Beau-Rivage où vous êtes tenu de passer la soirée et la nuit, sous surveillance, avant d’être ramené demain matin pour audition à 9 h 30 à l’Hôtel de police à Genève.

Il est pris note que vous avez reçu des médicaments et que vous n’avez pas d’autres problèmes de santé à faire valoir en l’état. Je vous signale que, dans le courant de la journée, Me Valticos, avocat à Genève, contacté par votre famille, s’est manifesté pour assurer éventuellement votre défense. Il en va de même de Me Michod, avocat à Lausanne.

Votre ambassade s’est manifestée au travers du consul général, Brahim Younes.

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Commentaires (11) | Réagir ?

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Fatiha Mezoued

A vous croire r Djezzar vous êtes blanc comme neige. Un psychothérapeute pour arrêter de fumer, un passeport diplo-pratique pour voyager, pendant que des Algériens et des Algériennes couronnés de diplômes essayent de se faire accepter depuis, dix, quinze, vingt ans par le pays voisin du désordre. Laissez-le tranquille, il n'a rien fait M. Djezzar, il veut juste arrêter de fumer ses Havanes en faisant appel au Dr Bourgeois !

Il est tellement capricieux, ce djezzar, qu'il a réclamé l'attention du Dr bourgeois, comme lui bourgeois grâce à l'argent public... Aux sommes censées, être injectées dans le corps malade des hôpitaux algériens, des écoles, des instituts de recherche. Oh, non ! pitié pas dans les mosquées, elles ont déjà eu leur lot de financement pour armer les mains assassines ; pas non plus dans les hôpitaux psychiatriques, parce que ceux qui rentrent fous de rage, deviennent fous tout court après leur internement; ils ont pas tous la chance d'embrasser des psychothérapies adaptées pour guérir les traumatismes, des viols, des sévices des tortures qu'ils auraient subis par M. Djezzar et ses sujets.

Le piège, et que tout ces vieux-vicieux de la république, démoniaque et impopulaire réussissent à faire diagnostiquer par des experts étrangers une amnésie totale afin d'échapper à la justice ainsi instaurer la méthode d'égal à égal, un autre frère jumeau de la terreur, une forme de contrat avec la mort.

Fatiha Mezoued

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hamid djeffer

Ce général utilise l'argentdu de son peuple pour voyager à l'étranger c'est pourquoi le pays stupide met de l'argent à l'étranger non pour le bénéfice de leur peuple, mais pour leur propre intérêt, le monde a changé s'il y a un politicien à la place où j'habite je peux lancer un mandat d'arrêt comme un simple citoyen parce que leur propre gouvernement ne veut pas le faire, tous nous devrions être tres heureux qu'il y ait d'autre pays qui peuvent le faire. C'est le moment le plus heureux de ma vie. hahahah

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