Devant la pénurie, des médicaments seront importés en urgence

La pénurie touche de nombreux médicaments particulièrement demandés.
La pénurie touche de nombreux médicaments particulièrement demandés.

Des médicaments seront importés en urgence, sur instruction du Premier ministre Ahmed Ouyahia.

Les inconséquences du ministre de la ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, Djamel Ould-Abbès, ne pouvait produire pire que la situation actuelle du secteur de la santé. Malgré tous les cris d'alarme des spécialistes et surtout des malades (pétition des milliers de cancéreux), le ministre continuait d'ignorer la pénurie de médicaments. Il aura donc fallu l'intervention du premier ministre pour voir dans les jours ou semaines prochains l'arrivée des médicaments que les milliers de malades attendent désespérement. L'information est donnée par Djamel Ould Abbès devant l'assemblée nationale. Ces médicaments seront importés pour une période de trois mois et portent notamment sur les solutés, les anesthésiants et les anticancéreux. Le ministre de la Santé a assuré que les programmes d’importation pharmaceutique seront libérés, dès le mois de novembre après avoir été gelés en début d’année, sur son initiative, à cause de "surfacturations". Pour autant, le ministre de la Santé, qui a déclaré qu’il a été nommé par le chef de l’Etat "non pour gérer la crise (du médicament) mais pour trouver des solutions" même s’il assume "la gestion passée", a affirmé qu’il était "déterminé à assainir" le secteur.

Autre intervenant devant les députés, le ministre de l’Habitat et de l’Urbanisme, Noureddine Moussa, qui a justifié la proposition d’incessibilité des logements aidés, contenue dans le projet de loi de finances pour 2012, par la volonté de lutter contre la spéculation, notamment. En outre, Noureddine Moussa a évoqué la révision des critères d’éligibilité aux aides publiques pour l’accession au logement, suite à la revalorisation du SNMG. Autre hôte de l’hémicycle, le ministre de l’Agriculture et du Développement rural, Rachid Benaïssa qui a fait état de 2 000 milliards de dinars de disponibilités agricoles dont 1 500 milliards de dinars produites et 500 milliards de dinars d’importations. Egalement, Rachid Benaïssa a indiqué que sur les 381 milliards de dinars de budget sectoriel prévisionnel, 160 milliards se rapportent au soutien aux prix des produits de large consommation. Sur les 200 milliards de dinars restants, le ministre de l’Agriculture cite un volume de 100 milliards de dinars d’aides aux agriculteurs et éleveurs.

Deux autres ministres sont également intervenus en séance plénière. Il s’agit du ministre des Travaux publics, Amar Ghoul, qui a rassuré sur l’état d’avancement des projets sectoriels notamment routiers et les tronçons restants de la deuxième rocade sud d’Alger et l’autoroute Est-Ouest, livrables selon lui dans "quelques jours". Mais aussi le ministre de l’Industrie, de la PME et de la Promotion de l’Investissement, Mohamed Benmeradi, qui a voulu rassurer sur l’amélioration du climat d’affaires et évoqué les diverses mesures de soutien financier et autre aux entreprises publiques et privées. Ces membres du gouvernement répondaient aux 150 interventions de députés et présidents des groupes parlementaires, à l’occasion du débat sur le projet de loi de finances pour 2012 et qui sera voté le mercredi 2 novembre 2011.

Chérif Bennaceur

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Commentaires (1) | Réagir ?

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laid baiid

Ould Abbes est passé par là. On dirait Atila, là où il passe l'herbe ne pousse plus.

A quand la pénurie des chanteurs de raï, ou bien la pénurie des milliards de dollars jetés à Tlemcen. Algérie un pays riche qui ne possède au total que 5 IRM alors que tout les CHU doivent en avoir un.

Ou le nombre d' hôpitaux qui ont un scanner, ou un service d'hémodialyse ne dépasse pas la dizaine..

Khaffou Allah ya Si Abbès, vous avez assez mangé, même la Santé n'y échappe pas !!!

Vous êtes privilégiés, le moindre bobo vous prenez l'avion. Votre fin à tous sera atroce. Inchallah...