Le dernier bilan des intempéries s'alourdit à 10 morts

Ces intempéries rappellent de tristes souvenirs à Bab El Oued.
Ces intempéries rappellent de tristes souvenirs à Bab El Oued.

Les intempéries qui affectent le sud de l'Algérie depuis vendredi ont fait dix morts et 150 familles sinistrées, selon un nouveau bilan, tandis que le wali d'El Bayadh (700 km au sud-ouest d'Alger) a parlé lundi de 6 milliards de dinars de dégâts.

"Les dégâts enregistrés sont évalués provisoirement à 6 milliards de dinars hors habitations. Les habitations vont faire l'objet d'un constat", a indiqué le wali Selim Semmoudi à la radio algérienne. Il a précisé ajouté que cinq ponts se sont effondrés et que de nombreuses canalisations du réseau d'assainissement en eau potable ont été touchées.

Le dernier bilan fait état de 10 morts, 150 familles sinistrées et d'un agent de la Protection civile porté disparu. Le niveau de l'oued gonflé par de fortes pluies dans la région a atteint par endroits 13 mètres de haut, submergeant la plupart des ponts, selon la Protection civile. Une usine désaffectée a été aménagée pour abriter les 150 familles sinistrées. Près de 120 agents de la Protection civile des wilayas (préfectures) limitrophes ont été envoyés en renforts à El-Bayadh.

Des pluies diluviennes se sont abattues vendredi, samedi et dimanche sur plusieurs départements du sud du pays, perturbant le trafic routier et provoquant des dégâts humains et matériels.

L'Office national de la météorologie avait émis samedi un bulletin météo spécial prévoyant pour dimanche de violents orages, accompagnés de rafales de vent dans cinq wilayas du sud. L'Office en a publié un deuxième d'alerte dimanche pour lundi.

En octobre 2008, des intempéries avaient fait 43 morts dans la région de Ghardaïa (650 km au sud d'Alger) tandis que 706 personnes avaient perdu la vie en novembre 2001 dans des inondations qui avaient touché le quartier de Bab El Oued à Alger.

?AFP

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Commentaires (1) | Réagir ?

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R A M E S S E S II

On ne peut rien contre les éléments, la nature reprend toujours le dessus sur l'homme. Même dans les pays qui soi disant se respectent ne peuvent pas faire grand-chose. On a vu aux Etats unis, en france et ailleurs en Russie. Par contre ce qui n'est pas vrai c'est les constructions à côté des oueds, certes la loi existe mais reste sensiblement ignorée par les pouvoirs publics. Dans ce sens qu'il faut agir, le débit d'une rivière est aléatoire donc toujours s'éloigner. Mais une chose m'interpelle vraiment, comment le wali a fait pour évaluer les dégâts en un laps de temps ne dépassant pas les 24 heures.

Et dire que les Algériens ne sont pas forts en calcul ? Vous vous trompez ? Quand on sait qu'un petit projet de rien du tout prend des fois des années pour être finaliser, là j'avoue que le wali a fait fort.

Mes condoléances aux familles des victimes.

Dahmane