L'Américain qui avait détourné l'avion vers l'Algérie arrêté

La photo de Wright en 1962.
La photo de Wright en 1962.

George Wright, malfaiteur récidiviste américain, avait détourné en juillet 1972 un avion vers l'Algérie. Il a été arrêté après 41 ans de cavale.

Un Américain qui s'était échappé d'une prison du New Jersey en 1970 a été arrêté lundi au Portugal au terme d'une cavale épique de quarante et un ans, marquée par le détournement d'un avion des Etats-Unis vers l'Algérie, a annoncé mardi le FBI.

George Wright, malfaiteur récidiviste, avait été condamné avec un complice pour le meurtre de Walter Patterson, un ancien combattant de la seconde guerre mondiale et propriétaire d'une station-service à Wall, dans le New Jersey, le 23 novembre 1962. Arrêté deux jours après, il était condamné au début de l'année 1963 à une peine de quinze à trente ans de prison. En août 1970, avec trois complices, il s'était enfui de la prison du New Jersey.

Il s'était d'abord enrôlé dans la Black Liberation Army (Armée de libération des Noirs, composée d'anciens des Black Panthers), à Detroit. Puis le 31 juillet 1972, il avait, avec quatre complices, détourné un avion de la Delta Airlines effectuant la liaison Detroit-Miami, demandant une rançon record – pour l'époque – d'un million de dollars pour libérer les passagers.

Une fois la rançon payée, les pirates de l'air avaient contraint l'avion à repartir vers Boston, où il avaient refait le plein avant de repartir vers l'Algérie, où ils avaient demandé l'asile. L'avion et l'argent avaient été renvoyés aux Etats-Unis par les autorités algériennes, mais pas les pirates de l'air, qui avaient été rapidement libérés.

En mai 1976, ils avaient fait à nouveau les gros titres lorsqu'ils avaient été arrêtés par la police française et déférés devant la justice, qui a refusé de les extrader. Tous, sauf George Wright, introuvable. A partir de 2002 et avec l'examen de tous les cas concernant des fugitifs, les autorités américaines décident de relancer les recherches pour l'appréhender. Ce n'est que la semaine dernières que toutes les pièces du puzzle – empreintes digitales et papiers d'identité – permettant deremonter jusqu'à George Wright se mettent en place et mènent à son arrestation.

Le FBI, qui s'est félicité mardi de la coopération ayant permis son arrestation, a précisé que les Etats-Unis avaient demandé son extradition, pour qu'il finisse depurger le restant de sa peine fixée lors de sa condamnation en 1963.

Avec AFP

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Commentaires (2) | Réagir ?

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oziris dzeus

Quelle justice ! Un pauvre américain est rattrapé 42 ans aprés pour finir sa condamnation datant de 1963 et peut-être qu'il aura droit à une autre peine pour d'autres délits. Le pauvre 42 ans de cavale. Il doit regretté d'être americain. et puis s'il êtait algérien ça aurait mieux pour lieu. Il aurait eu droit à une ou plusieurs grâces. Il aurait été oublié tout simplement. La justice américaine se casse le c pour une affaire datant de 42 ans, C'est de la perte de temps et de l'argent. Les Américains sont bizarroïdes. Ils devraient faire comme l'Algérie l'unique exemple à suivre dans le domaine de la justice. En Algérie tout est cool. On peut libérer des milliers de justiciables en une journée sur simple décision. On peut pardonner 4 minute ou 4 ans apres les faits, sans aucune gêne. La vrai justice c'est celle qui pardonne et qui n'est pas rancunière comme celle des USA. Salut

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akli ath laarat

Bonnie & Clide