RCD : deux membres du conseil national suspendus
Rentrée mouvementée au sein de certaines structures du Rassemblement pour la culture et la démocratie (RCD). Deux cadres, membres du conseil national de ce parti viennent d’être suspendus par leur direction en attendant leur comparution devant la commission des conflits.
Les deux cadres mis en cause pour leur indiscipline et compromission avec l’administration sont : Aoudj Mohand Akli, architecte de profession, membre influent au sein de l’Assemblée populaire de la wilaya de Tizi Ouzou, le second est le Dr Boudarène Mahmoud, psychiatre, député et ancien président du bureau régional de Tizi Ouzou.
Si l’on se fie aux lettres de suspension que la direction de leur formation politique leur a adressées, ils sont accusés d’indiscipline et de compromission avec l’ennemi historique et avec l’administration. La suspension, signée de Rabah Boucetta accuse Boudarène "Vous avez déclaré à plusieurs reprises devant les ennemis historiques de notre combat qu’ il « avait plus de démocratie dans leur propre parti que dans le RCD".
Concernant Mohand Akli Aoudj, "les militants et élus ont souvent eu à s’indigner de vos déclarations et attitudes publiques qui heurtent et contredisent les positions et décisions de vos camarades". A partir de ce constat, Rabah Boucetta, secrétaire national, écrit : "Vous avez aggravé votre cas en vous commettant avec l’administration sur des positionnements ouvertement contradictoires avec la stratégie du bureau régional".
Yacine K.
Commentaires (1) | Réagir ?
Le FFS dans le fond n’a jamais pu se libérer de la cruauté maraboutique. Pourquoi ? Parce que le maraboutisme est l’unique programme du vieux parti d’opposition! L’avant projet de ce parti a été rédigé par les Lounaouci M, Sadi… aux Alpes, en France, pour donner un caractère idéologique à cette formation politique. Hocine, comme chacun le sait, refusa de défendre tamazight langue nationale et officielle d’où la naissance même du RCD… des dessous et des dessus peuvent être dits et écrits sur cette question ; arguments cartésiens pour certains, rites maraboutiques pour d’autres et la dictée des services secrets algériens pour beaucoup. Les ennemis des enfants du Djurdjura, qui n’ont au passage rien à offrir, sont les Arabes et les Français. Donc, ce que M. Boudaréne et M. Aoudj gesticulent va dans le sens de la réforme des mentalités, pour une meilleure prise de conscience. Pour un discours collectif homogène qui donnera naissance à la démocratie sublime thérapeutique des peuples algériens ; synonyme de l’autonomie des régions, la libération de la peur, la liberté et la mise à nu du système algérien. Chrétiennement vôtre.