Les combats se poursuivent autour du QG de Kadhafi

Les combats se poursuivent autour du QG de Kadhafi

Comme promis par les chef du CNT, les rebelles prennent le contrôle de Tripoli, avec le soutien d'une foule en liesse. Le film des derniers événements.

Les rebelles sont à Tripoli. Ils occupent l'écrasante majorité des quartiers. Des groupes de fidèles à Kadhafi poursuivent le combat près de sa résidence. Pour le moment les informations sont contradictoires sur le lieu où se cachent Kadhafi et le reste de sa famille.

19h50 : Deux corps découverts, l'un serait un fils de Kadhafi. Deux corps dont l'un pourrait être celui d'un fils de Mouammar Kadhafi et l'autre celui d'Abdallah Senoussi, chef des services de renseignement libyens, ont été découverts, rapporte la chaîne de télévision Al Djazira, citant une source non identifiée.

19h35 : Déclaration de Barack Obama sur la Libye à 20h, heure française. Le président américain Barack Obama fera une déclaration sur "les derniers développements en Libye", annonce un porte-parole de la Maison-Blanche, Josh Earnest.

19h30 : Un fils de Kadhafi en fuite. Mohammed Kadhafi, placé en résidence surveillée, est parvenu à prendre la fuite avec l'aide de militaires restés fidèle au Guide libyen, selon Al-Djazira.

19h20 : Le Hezbollah salue le peuple libyen. "Le Hezbollah félicite le peuple libyen et ses révolutionnaires pour cette victoire immense contre le tyran après une longue lutte et des sacrifices immenses", affirme le parti dans un communiqué.

19h15 : Réunion jeudi de membres du groupe de contact. Des diplomates de haut rang des pays membres du Groupe de contact sur la Libye se réuniront jeudi à Istanbul pour "coordonner les prochaines étapes", annoncent les Etats-Unis. La réunion, décidée lundi matin lors d'une réunion téléphonique entre la secrétaire d'Etat américaine Hillary Clinton et plusieurs de ses homologues, se tiendra au niveau des directeurs politiques, précise Victoria Nuland, la porte-parole du département d'Etat.

19h05 : La Banque mondiale prête à reprendre contact avec la Libye. "La Banque reprendra le dialogue avec la Libye dès que nous pourrons être utiles pour aider à la reconstruction du pays", indique un porte-parole de l'institution dans un courriel, précisant que cela se ferait en accord avec les actionnaires de l'institution.

18h40 : Le CNT votera le sort de Seif al-Islam Kadhafi. Le sort de Seif al-Islam Kadhafi, un des fils du dirigeant libyen arrêté dimanche et recherché pour crimes contre l'humanité par la CPI, fera l'objet d'"un vote au sein du CNT", déclare à l'AFP Mansour Sayf al-Nasr, le représentant de la rébellion libyenne à Paris.

18h20 : Tunis félicite le peuple libyen. Le Premier ministre tunisien, Beji Caïd Essebsi, a adressé lundi un message de félicitations au peuple libyen lors d'un entretien téléphonique avec le président du CNT Mahmoud Jibril.

18h15 : Les rebelles contrôlent surtout le nord de Tripoli, selon l'envoyé spécial d'Europe 1 à Tripoli. Les opposants à Kadhafi disaient contrôler les 3/4 de la capitale libyenne. "La situation est chaotique" à Tripoli, il y a "des tirs partout", et "les combattants ont déserté la place verte", ajoute l'envoyé spécial d'Europe 1.

17h40 : Ban Ki-moon convoque un sommet sur la Libye cette semaine. Le secrétaire général de l'ONU convoquera un sommet cette semaine sur la situation en Libye, en présence des dirigeants de l'Union africaine et de la Ligue arabe ainsi que d'autres organisations régionales. "Nous vivons un moment chargé d'espoir mais il y a aussi des risques en vue", a-t-il déclaré.

17h30 : Les Etats-Unis n'enverront pas de forces terrestres. Les Etats-Unis n'envisagent pas de déployer des forces terrestres en Libye dans le cadre d'une éventuelle opération internationale de maintien de la paix à l'issue de la chute du régime de Mouammar Kadhafi, annonce un porte-parole du Pentagone. Les opérations de surveillance américaines dans le ciel libyen, qui entrent dans le cadre de la mission confiée par l'Onu à l'Otan, devraient néanmoins se poursuivre dans les jours à venir.

17h15 : Mouammar Kadhafi est encore en Libye, selon le porte-parole du Pentagone, le colonel David Lapan.

16h50 : Le régime de Kadhafi a commandité un attentat à Tunis. "Un militaire libyen, le colonel Abdzelrazak Rajhi, chargé de perpétrer un attentat à Tunis, s'est rendu vendredi à l'armée tunisienne", a déclaré le colonel tunisien Mokhtar Ben Nasser lors d'une conférence de presse, ajoutant que le projet d'attentat avait été commandité par Kadhafi.

16h40 : Des combats entre Libyens à la frontière tunisienne. Des combats acharnés ont opposé rebelles et forces loyales envers Mouammar Kadhafi à une vingtaine de kilomètres de la frontière tunisienne, annonce Al Arabia. Selon cette chaîne d'information émiratie, les forces fidèles au dirigeant libyen ont pilonné les insurgés pour les empêcher d'atteindre le poste-frontière de Ras Djadir.

16h25 : La fin de Kadhafi, "une leçon" pour la région. "Les événements en cours en Libye sont une leçon pour les dirigeants de la région. Ils montrent que ceux qui n'écoutent pas leurs peuples ne peuvent pas rester au pouvoir", déclare le ministre turc des Affaires étrangères, Ahmet Davutoglu, cité par la chaîne d'information publique TRT.

16h15 : Moustapha Abdeljalil, chef du CNT, a évoqué sa propre démission pour dénoncer des "actes de vengeance" de certains éléments des rebelles. "Je salue l'action des chefs des révolutionnaires, j'ai confiance en leur parole, mais certains actes de quelques-uns de leurs hommes m'inquiètent (...) "Ce pourrait être la raison ou la cause de ma démission". Il n'a pas précisé de quels actes il voulait parler

15h53 : Les reconnaissances officielles du CNT se mutliplient. L'ambassade de Libye à Rabat a ainsi annoncé son ralliement au CNT. "L'ambassade salue la révolution du 17 février et annonce son ralliement au CNT comme unique représentant du peuple libyen", a déclaré à l'AFP le chargé d'affaires libyen Mohamed Benkacem Al Biaishi. L'Egypte reconnaît à son tour l'entité politique des rebelles libyens, le CNT, comme le gouvernement légitime de la Libye, a indiqué lundi le ministre égyptien des affaires étrangères, Mohammed Amr.

15h36 : Dans sa conférence de presse, le président du CNT a exhorté les rebelles à respecter l'ordre et la loi et promis des procès équitables aux responsables du régime de Mouammar Kadhafi. "J'appelle tous les Libyens à faire preuve de retenue et à respecter les biens et les vies humaines, en s'abstenant de s'arroger le droit de rendre eux-mêmes la justice", a déclaré Moustapha Abdeldjeïl.

15h26 : L'envoyé du Conseil national de transition affirme que son pays ne vas pas autoriser l'installation de bases militaires de l'Otan, après la chute du colonel Kadhafi, selon l'agence de presse éyptienne Mena. "La Libye est une nation arabe et islamique avant l'Otan et après l'Otan", a affirmé au Caire l'envoyé spécial du CNT auprès de la Ligue arabe, Abdel Moneim al-Huweini, ajoutant: "Les Libyens se sont révoltés contre les bases occidentales en 1970 et il n'y aura pas de bases non libyennes".

15h16 : Le drapeau du CNT flotte au dessus du l'ambassade de Libye à Alger, a constaté un journaliste de l'AFP. "Aucun des diplomates n'a rejoint son poste ce matin. Ni l'ambassadeur, ni le consul ou le vice-consul. Seuls les employés de l'ambassade continuent à travailler", a affirmé un fonctionnaire de l'ambassade L'Algérie, qui partage une longue frontière avec la Libye, n'a pas officiellement reconnu le CNT et n'a pas non plus appelé au départ du colonel Kadhafi.

15h13 : La Ligue arabe se dit "totalement solidaire" des rebelles libyens. L'Organisation de la coopération islamique (OCI) félicite le peuple libyen pour "la réussite de sa révolution".

12h18 : Les chars de Kadhafi défendent le QG. Les soldats de Mouammar Kadhafi ont positionné leurs chars près de son quartier général de Bab al Aziziah et résistent aux offensives rebelle a dit lundi un des responsables rebelles. "Les snipers sont le principal problème des révolutionnaires. Il y a de très nombreux martyrs", a-t-il ajouté par téléphone.

12h06 : De nombreux rebelles ont été tués, selon Al Jazira, dans les combats qui les opposent aux pro-Kadhafi à Tripoli.

12h05 : Une réunion du groupe de contact à Paris. "La France propose une réunion extraordinaire du groupe de contact au plus haut niveau dès la semaine prochaine à Paris", dévoile Alain Juppé.

11h54 : Kadhafi "a perdu toute légitimité" pour Berlin. "Le colonel Kadhafi doit partir (...) Nous attendons qu'il y ait rapidement maintenant un changement pacifique et démocratique de gouvernement", indique le porte-parole du gouvernement allemand Steffen Seibert, lors d'une conférence de presse.

11h50 : Leministre des Affaires étrangères français dit ne pas savoir où est Kadhafi. "Est-il encore à Tripoli ? A-t-il quitté Tripoli ?", selon le ministre des Affaires étrangères, il s'agit d'un point qui ne peut être précisé pour l'instant.

11h45 : "Les jours du régime sont comptés", déclare Alain Juppé lors d'une conférence de presse. Pour le ministre français des Affaires étrangères, il s'agit là d'un «grand sujet de satisfaction». S'il reconnaît que la France a pris des risques, il assure qu'ils étaient «calculés» et redit que "la cause que nous défendions était juste". Selon lui, "il n'y a pas d'issue possible pour le régime", c'est pourquoi il n'hésite pas à appeler "au cessez-le-feu". Alain Juppé explique également qu'il croit "profondément à la volonté de réconciliation du peuple libyen".

11h17 : Des responsables du CNT en route pour Tripoli. Le groupe est essentiellement composé des représentants de la capitale au sein de l'organe politique de la rébellion.

11h05 : Discussions entre le CPI et les rebelles. La Cour pénale internationale (CPI) discutait lundi avec les rebelles libyens du transfèrement de Seif al-Islam, un fils du colonel Kadhafi recherché pour crimes contre l'humanité et arrêté à Tripoli par les rebelles. C'est ce qu'a indiqué le porte-parole du CPI, Fadi El-Abdallah.

10h57 : L'ambassade de Libye en Turquie occupée. Des partisans de l'opposition libyenne ont pénétré lundi dans l'ambassade de Libye à Ankara, hissant le drapeau du Conseil national de transition, organe politique de la rébellion. Des images de la télévision turque NTV ont montré les protestataires arrachant des portraits du leader libyen.

10h48 : La Chine "respecte le choix du peuple libyen". La Chine a déclaré lundi "respecter le choix du peuple libyen" alors que les rebelles ont pris le contrôle de plusieurs quartiers de Tripoli. Le pays a également assuré "espérer un retour rapide de la stabilité en Libye".

10h34 : L'Afrique du Sud appelle la rébellion à ouvrir un dialogue.La ministre des Affaires étrangères sud-africaine a affirmé que son pays n'a pas envoyé d'avions en Libye pour permettre à Mouammar Kadhafi de quitter le pays. Maite Nkoana-Mashabane s'est ainsi efforcée lundi de démentir les rumeurs qui couraient dans la matinée. "Personne n'a demandé l'asile en Afrique du Sud", a-t-elle ajouté précisant : "pour nous, il est toujours en Libye". Elle a, par ailleurs, appelé la rébellion à ouvrir "un dialogue politique inter-libyen".

10h25 : Plus que 10% à 15% aux mains des forces kadhafistes. Les soldats fidèles à Mouammar Kadhafi ne contrôlent plus que 10 à 15% de Tripoli, selon le ministre italien des Affaires étrangères Franco Frattini qui s'exprimait lundi. Un porte-parole des rebelles avait estimé quelques heures plus tôt que les hommes du colonel libyen contrôlaient encore 15 à 20% de la capitale.

09h53 : L'UE appelle Kadhafi à démissionner "sans délai". L'Union européenne a appelé lundi le dirigeant libyen à démissionner "sans délai" et "à éviter un nouveau bain de sang". Michael Mann, porte-parole du chef de la diplomatie européenne Catherine Ashton, a assuré que Bruxelles était "en train de planifier l'après-Kadhafi. (...) Nous avons travaillé sur plusieurs scénarios en ce qui concerne notre aide (à l'administration) post-Kadhafi".

09h21 : "Il y a de l'espoir" pour Stockholm. Le Premier ministre suédois Fredrik Reinfeldt a exprimé son "espoir" d'un changement de régime en Libye, lundi matin. Toutefois, a-t-il souligné, "beaucoup de choses peuvent encore mal tourner dans les prochains jours".

09h10 : Un journaliste russe blessé à Tripoli. Un journaliste du quotidien russe Izvestia a été blessé par balles à Tripoli, où de violents affrontements opposent les rebelles libyens aux forces fidèles au colonel Mouammar Kadhafi. Selon le site web du journal lundi, "l'envoyé spécial d'Izvestia, Orkhan Djamal, a été la cible de tirs dans la banlieue de la capitale libyenne. Il souffre d'une blessure à la jambe et a été hospitalisé". Le journaliste "doit bientôt être opéré", ajoute le communiqué, soulignant que "sa vie n'est pas menacée".

09h01 : Les rebelles affrontent les dernières forces de Kadhafi.Le quartier est en train de tomber aux mains des rebelles. Les insurgés affrontaient les derniers combattants kadhafistes lundi matin, selon l'envoyé spécial d'Europe 1 en Libye.

08h52 : David Cameron tient une réunion d'urgence sur la Libye. Le Premier ministre britannique a abrégé ses vacances en Cornouailles, pour tenir une réunion d'urgence du Conseil national de sécurité sur la Libye lundi matin. Dimanche soir, Downing Street avait publié un communiqué prédisant que la fin de Mouammar Kadhafi était "proche", après l'entrée des rebelles dans Tripoli.

08h20 : Kadhafi toujours à Tripoli ?

Mouammar Kadhafi se trouverait encore dans sa résidence de Bab Al-Aziziya à Tripoli, a assuré à l'AFP un diplomate dans la capitale libyenne. "Il est toujours à Tripoli et serait actuellement dans sa résidence de Bab Al-Aziziya", a affirmé ce diplomate sous couvert de l'anonymat. De violents combats sont en cours autour de cette résidence.

07h30 : Violents combats autour de la résidence de Kadhafi
De violents combats se déroulent ce lundi matin autour de la résidence de Mouammar Kadhafi à Tripoli. On ne sait si le colonel se trouve à l'intérieur. De nombreux quartiers sont aux mains des rebelles mais la bataille continue dans certaines zones.

Vers 06h30 (04h30 GMT), des tirs de kalachnikovs ont été entendus tout près de l'hôtel Rixos, où est logée la presse internationale, a rapporté un journaliste de l'AFP. Dans un entretien téléphonique avec la chaîne Al-Jazira diffusé ce matin, un des fils du colonel Kadhafi, Mohamed, a aindiqué qu'il était chez lui, qu'il restait dans sa maison et qu'il ne la quitterait pas. Il n'a pas été précisé le quartier où celui-ci vivait. L'interview a cependant été interrompue par des bruits de tirs, visiblement très proches, preuves que les combats font toujours rage.

07h00 : Tripoli bascule
Il y a des signes qui ne trompent pas. Comme cette place Verte, symbole du temps où les fidèles de Kadhafi manifestaient leur soutien au régime. Elle est aujourd'hui investie par les rebelles libyens qui contrôlent désormais Tripoli.Ces images aussi, d'une foule en liesse agitant les drapeaux de la liberté. L'arrestation de Seif al-Islam, l'un des fils du colonel Mouammar Kadhafi, présenté par le passé comme le successeur de son père. Il fait l'objet d'un mandat d'arrêt de la CPI pour crimes contre l'humanité. Des signes qui annoncent la chute imminente de Kadhafi après 186 jours de combatsentre rebelles, aidés de l'Otan et forces loyalistes. "Le régime de Kadhafi montre des signes d'agonie. Le peuple libyen est en train de montrer que l'aspiration universelle à la dignité et à la liberté est bien plus forte que la poigne de fer d'un dictateur" a déclaré cette nuit Barack Obama. "Cette nuit le mouvement contre le régime Kadhafi a atteint un point de non-retour. Tripoli se libère de la poigne du tyran". La prise de Tripoli semble avoir été préparée minutieusement depuis des semaines. Il y a peu d'espoir que le colonel Mouammar Kadhafi reste place après 42 ans de règne sans partage. Nul ne sait pour l'heure où il se trouve exactement.Certains le disent en fuite.

... Nuit de liesse dans la plupart des villes libyennes.

23h50 : Kadhafi invite à nouveau les Libyens à "sauver Tripoli". Kadhafi appelle les Tripolitains à "nettoyer" la capitale des rebelles et à "sauver Tripoli".

23h48 : Le CNT prêt à cesser le combat si Kadhafi s'en va. Les rebelles libyens sont prêts à cesser le combat si Mouammar Kadhafi accepte de quitter le pouvoir, a déclaré Moustafa Abdeldjeïl, chef de file du Conseil national de transition (CNT). Kadhafi et ses fils seront dans ce cas autorisés à quitter le pays, a-t-il ajouté.

23h37 : La fin du colonel Kadhafi est "proche". "Il est clair d'après les scènes auxquelles nous assistons à Tripoli que la fin est proche pour Kadhafi", a déclaré dans un communiqué le bureau du Premier ministre David Cameron.

23h32 : Le régime de Kadhafi "s'effrite". "La situation est très fluide. On peut voir le régime s'effriter et, plus tôt Kadhafi réalisera qu'il ne peut pas gagner cette guerre contre son propre peuple, mieux ce sera", a déclaré une porte-parole de l'Otan. La fin de Mouammar Kadhafi est "proche", a estimé dans le même temps le gouvernement britannique, après l'entrée des rebelles dans Tripoli.

23h31 : 1.300 morts en 24 heures. Le porte-parole du régime libyen a affirmé dimanche dans la nuit que 1.300 personnes étaient mortes dans les dernières 24 heures à Tripoli, qualifiant les combats de "véritable tragédie".

23h30 : Kadhafi prêt à négocier. D'après un porte-parole du gouvernement libyen, l'administration de Kadhafi est prête à négocier et exhorte les rebelles à mettre fin à leur offensive.

23h02 : Saïf al-Islam capturé. Le Conseil national de transition a annoncé la capture de Saï al-Islam, l'un des fils de Mouammar Kadhafi.

22h47 : La brigade chargée de la sécurité du guide s'est rendue. Selon Al Jazeera, Mouammar Kadhafi aurait perdu sa garde personnelle, qui a préféré se rendre.

22h22 : La foule salue les rebelles. Pendant que les rebelles poursuivent leur percée dans Tripoli, la foule envahit les rues pour les saluer, a précisé un témoin, ajoutant qu'ils ne semblaient rencontrer aucune résistance de la part des forces fidèles à Mouammar Kadhafi.

22h15 : A 8 km du centre-ville. Point symbolique et stratégique, le centre-ville de Tripoli n'est plus qu'à 8 km pour les rebelles.

22h03 : "91.1 FM Radio Tripoli débutera ses émissions ce soir".Les rebelles libyens ont annoncé la mise en service dimanche soir d'une radio rebelle à Tripoli, sur laquelle ils vont diffuser des enregistrements de conversations radio entre soldats pro-Kadhafi faisant état d'exécutions sommaires de manifestants anti-régime. "91.1 FM Radio Tripoli débutera ses émissions ce soir" sur la bande FM dans la capitale, a indiqué dans un communiqué le Centre des médias du conseil militaire de Misrata. "Nous diffuserons une bulletin d'informations toutes les 15 minutes", a-t-il expliqué.

21h50 : La résistance faiblit. Un convoi de rebelles libyens a pénétré dans un quartier de l'Ouest de Tripoli sans rencontrer beaucoup de résistance, d'après un témoin.

20h16 : Le régime de Kadhafi est en train de "s'effondrer". L'Otan a affirmé que le régime libyen de Mouammar Kadhafi était en train de s'effondrer. "Ce à quoi nous sommes en train d'assister ce soir est l'effondrement du régime", a déclaré le porte-parole de l'Alliance atlantique, Oana Lungescu. "Plus tôt Kadhafi réalisera qu'il n'a aucune possibilité de gagner, le mieux ce sera pour tout le monde", a-t-elle ajouté.

19h53 : Un navire vogue vers Tripoli. Un navire affrété par l'Organisation internationale pour les migrations (OIM) va quitter dimanche soir Benghazi, dans l'est de la Libye, pour Tripoli d'où il va tenter d'évacuer près de 300 ressortissants étrangers, a-t-on appris auprès de l'agence onusienne.

19h41 : Déjà près de 400 morts dans les combats. Les combats qui ont éclaté dans la nuit de samedi à dimanche à Tripoli ont fait 376 morts et un millier de blessés selon un membre de l'administration de Kadhafi qui a demandé l'anonymat.

19h37 : Les rebelles venus de l'Ouest libyen sont entrés dans Tripoli. D'autres insurgés continuent d'avancer à l'est comme à l'ouest. Plusieurs milliers d'entre eux, dans leur progression, se sont emparés d'une caserne de la brigade Khamis - du nom d'un des fils Kadhafi -, une unité d'élite très réputé.

19h20 : Martine Aubry voit "avec plaisir les rebelles entrer dans Tripoli". "C'est avec plaisir que nous voyons les rebelles entrer dans Tripoli, la capitale où ils auraient pu entrer plus tôt, si la communauté internnationale s'était mobilisée plus tôt comme je l'avais demandé", a déclaré Martine Aubry lors de l'émission BFMTV-2012-Le Point-RMC sur BFMTV. "Nous avons soutenu l'intervention de la France derrière l'ONU, bien évidemment. Il fallait le faire. J'attends là comme tous -- et je pense que ce sera rapide--, la chute de Kadhafi", a-t-elle souligné.

18h58 : Kadhafi "ne se rendra pas" et sortira "victorieux". Le dirigeant libyen Mouammar Kadhafi a affirmé dimanche qu'il ne se rendrait pas et sortirait "victorieux" de la bataille de Tripoli dans un nouveau message sonore diffusé par la télévision, alors que les rebelles ont lancé leur assaut contre la capitale libyenne. Il s'agit du second message en moins de 24 heures de Mouammar Kadhafi. Le guide libyen a ajouté qu'il se battrait "jusqu'à la fin" et a invité tous ses partisans à venir des provinces pour aider à "libérer" la capitale libyenne de l'offensive en cours des insurgés. Il dit "craindre que Tripoli ne brûle" et a promis de donner des armes à ses partisans pour repousser les rebelles.

18h47 : Kadhafi est-il encore à Tripoli ? Interrogé par Al-Jazeera, un ancien proche de Mouammar Kadhafi pense qu'il ne se trouve probablement plus dans la capitale.

18h33 : Sarkozy en appelle à Kadhafi. Nicolas Sarkozy "exhorte" Kadhafi "à renoncer sans délai à ce qu'il lui reste de pouvoir", explique l'Elysée dimanche.

18h27 : Tirs à l'hôtel de Tripoli. Des tirs ont éclaté dimanche à proximité de l'hôtel de Tripoli où sont descendus les représentants des grands médias internationaux, rapporte un envoyé spécial de Reuters présent dans cet établissement. Selon ce journaliste, les tirs ressemblent à des détonations d'armes automatiques.

18h25 : 200 combattants arrivent de Misrata. Quelque 200 combattants rebelles sont arrivés à bord d'embarcations à Tripoli en provenance de Misrata pour renforcer les insurgés qui se battent actuellement dans la capitale libyenne, rapporte dimanche un activiste proche de la rébellion. Selon cette source, de durs combats opposent les insurgés aux forces loyales envers Mouammar Kadhafi dans l'enceinte de la base aérienne de Mitiga, dans le quartier de Tadjoura, à Tripoli.

18h18 : La Pologne en appelle aux rebelles contre la vengeance.La Pologne, qui assure la présidence de l'Union européenne, a appelé dimanche les rebelles libyens à ne pas recourir "à la vengeance et à la violence inutile".

17h52 : Les jours de Kadhafi sont "comptés". La Maison Blanche a estimé dimanche que les jours de Mouammar Kadhafi en tant que dirigeant de la Libye étaient "comptés", au moment où les rebelles mènent une opération dans la capitale libyenne pour l'isoler. "Nous pensons que le peuple libyen mérite un avenir juste, démocratique et pacifique", a-t-il ajouté, répétant des propos fréquemment employés à propos de la crise libyenne par l'administration américaine.

17h35 : Un premier quartier contrôlé par les rebelles. Le quartier de Tajoura, dans la banlieue de Tripoli, est sous le contrôle des rebelles, selon un témoin. Ce dernier explique que les pro-Kadhafi pilonnent régulièrement le quartier, mais la situation reste toujours aux mains des insurgés.

17h04 : "Nous entrerons dans Tripoli dans quelques heures", a déclaré le chef rebelle Abdelhakim Belhaj. Il a affirmé dimanche que la capitale libyenne, "tombera d'ici demain".

16h56 : Les rebelles prennent une caserne. Les rebelles ont pris le contrôle d'une caserne aux portes de Tripoli, selon des journalistes présents sur place.

16h44 : Les rebelles libèrent des détenus anti-Kadhafi. Les rebelles libyens ont libéré dimanche après-midi plusieurs dizaines de détenus de la prison de Maya, située à quelque 25 km à l'ouest de Tripoli, lors de leur avancée vers la capitale. Les prisonniers, blafards et certains très amaigris, ont été emmenés dans des voitures au milieu des tirs, a raconté le correspondant de l'AFP, qui a vu que certains portaient des traces de coups ou de tortures. Selon le journaliste, de violents combats ont eu lieu autour de la prison de Maya, qui abritait des détenus anti-kadhafistes.

16h32 : Le guide libyen remercie ses partisans. Si Tripoli n'est pas encore tombée, c'est grâce aux partisans et aux forces de sécurité de Mouammar Kadhafi qui n'ont pas fait défection comme les rebelles l'espéraient. Kadhafi les a remercié pour avoir repoussé les "rats", ces rebelles qui luttent depuis février pour le renverser avec le concours de l'aviation de l'Otan.

16h15 : "Les insurgés se sont peut-être soulevés trop tôt à Tripoli". Oliver Miles, ancien ambassadeur britannique en Libye, est circonspect sur l'assaut mené par les insurgés dans la capitale libyenne. "Le résultat pourrait être de nombreux combats désordonnés", estime-t-il. "Le régime ne s'est peut-être pas effondré dans la ville autant qu'ils le pensaient".

15h59 : L'Otan bombarde le QG fortifié de Kadhafi. Des avions de l'Otan ont bombardé dimanche la caserne de Bab al Aziziya, le complexe fortifié de Mouammar Kadhafi situé dans le centre de Tripoli, rapporte la chaîne de télévision qatarie Al Djezira.

15h43 : Des rebelles de Misrata combattent à Tripoli. Des rebelles libyens, venus par la mer de l'enclave côtière de Misrata, à 200 km à l'est de Tripoli, ont infiltré la capitale et participent aux combats qui s'y déroulent actuellement, a affirmé un porte-parole local de la rébellion. "Des éléments avancés des rebelles de Misrata ont atteint Tripoli ce matin par la mer", a indiqué Abdoullah Melitan, du Centre des médias du conseil militaire de Misrata.

14h16 : "Tripoli est toujours défendu", selon le régime. Le porte-parole du régime libyen a affirmé dimanche que des milliers de soldats professionnels et volontaires étaient prêts à défendre Tripoli, bastion du colonel Mouammar Kadhafi. "Tripoli est toujours défendu. Nous avons des milliers de soldats professionnels et des milliers de volontaires qui protègent la ville. Ces gens ne sont pas seulement patriotes mais ils ont des familles et des maisons qu'ils veulent protéger et ils comprennent bien que si les rebelles entrent, le sang sera partout", a indiqué ce porte-parole Moussa Ibrahim, lors d'une conférence de presse.

14h26 : L'évacuation des étrangers impossible. Le navire maltais qui devait évacuer dimanche des ressortissants de plusieurs nationalités de Tripoli vers Malte n'est pas entré dans le port à cause des tirs qu'il a essuyés, a déclaré une porte-parole du ministère polonais des Affaires étrangères. "Le bateau maltais MV Triva 1 qui devait évacuer les ressortissant étrangers de Libye n'a pas pu entrer dans le port de Tripoli dimanche matin. Il a essuyé des tirs et il est retourné en rade", a déclaré à Paulina Kapuscinska.

12h56 : 31 tués côté kadhafiste à Tripoli. Les combats qui se déroulent depuis samedi soir dans Tripoli ont fait 31 morts parmi les soldats loyaux au colonel Mouammar Kadhafi, a rapporté dimanche la chaîne de télévision Al Jazira. La chaîne ajoute que 42 autres soldats ont été capturés par les rebelles libyens.

12h48 : Kadhafi ciblé par une opération spéciale. L'opération lancée samedi soir pour isoler le colonel Mouammar Kadhafi dans la capitale libyenne jusqu'à obtenir sa capitulation ou son départ a été baptisé « Opération Sirène, a révélé dimanche Ahmed Jibril, porte-parole de la rébellion. "L'Otan est également impliquée dans l'opération", a précisé Ahmed Jibril.

11h00 : "Une accélération décisive" pour Antoine Sfeir. Le directeur des Cahiers de l'Orient, Antoine Sfeir, a estimé, dimanche sur Europe 1, que les affrontements à Tripoli constituaient "une accélération décisive puisque Tripoli est quand même le centre du pouvoir". "Depuis le début de la semaine, les insurgés ont avancé des deux côtés à l'est et à l'ouest. Le fait d'avoir contrôlé Zawiyah et d'autres villes a complètement encerclé la ville", a encore relevé Antoine Sfeir qui a jugé "si Tripoli tombe, ce sera la fin".

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Commentaires (2) | Réagir ?

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Bey Mustapha BEBBOUCHE

Otan en n’emporte le vent !

L'Otan joue sa dernière carte ! Elle a préféré la solution militaire plutôt que la solution politique. Ce qui est certain, c’est qu’elle sera vaincue politiquement et haïe éternellement car elle est prédatrice des richesses des pauvres. Les dirigeants de l’OTAN doivent être poursuivis pour crime contre l’ humanité.

Le peuple libyen sortira vainqueur de ce coup fourré de l’Otan et de ses harkis. Le groupe mafieux occidental composé de la France, de l’Angleterre et de l’Amérique, tous les trois en crise financière profonde, pense qu’en s’attaquant à la Libye, il peut remonter dans ses sondages en prévision des élections prochaines alors que tous les trois sont au plus bas dans leurs sondages respectifs.

«Mais que faites-vous en Libye ? ». « Vous massacrez des civils au lieu de les protéger et c’est cela votre démocratie ?»

« Heureusement que nous sommes loin de vous, car vous nous auriez tout volé et laissé à genoux ! ».

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Rachid Della

à Quand le soulèvement populaire en France contre cette OLIGARCHIE SARKOZIENNE? le jour viendra !