Algérie-Maroc : une budgétivore course à l'armement

La course frénétique à l’armement qui oppose Rabat à Alger sur fond de conflit saharien fait exploser leur budget défense.
Début août, le Maroc reçoit ses premiers avions de combat F-16. Les Forces armées royales avait passé commande de 24 de ces chasseurs en 2007 au constructeur américain Lockheed Martin, après que l’option d'achat d'avions français Rafale a été définitivement écartée. Ce marché, qui porte sur un montant total de 1,67 milliard d’euros, est le principal d’une série qui marque le volontarisme du royaume à moderniser son arsenal militaire et aussi et surtout à bomber le torse face au "frère ennemi" algérien, avec qui les relations sont toujours aussi tendues.
15% du budget marocain consacré à la Défense…
Daprès Forecast international, le Maroc est parmi les pays africains qui consacrent le plus d’effort budgétaire à leur armement. Depuis son accession au trône en 1999, le roi Mohammed VI a ouvert les robinets pour l’armée. Son budget a été doublé par les dernières lois de finances, notamment depuis 2008. Il y a encore cinq ans, ce budget ne dépassait guère les 836 millions d’euros. WikiLeaks révélait à ce proposun rapport confidentiel daté de 2008 rédigé par Thomas Riley, l’ex-ambassadeur américain à Rabat qui s’inquiétait de l’état de vétusté de l’armée chérifienne.
Aujourd’hui, le royaume consacre chaque année une enveloppe de près de 2,8 milliards d’euros à son armée, soit environ 15% du budget de l’Etat. Pourtant, sous la coupole de l’Hémicycle les élus procèdent à un vote rapide et à l’unanimité pour ce poste budgétaire dont les contours effectifs relèvent du secret-défense.
… soit le double de celui de la Santé
Pour le dernier budget, cette enveloppe avoisine les 32 milliards de dirhams, soit 3 milliards d’euros, dont 950 millions pour la seule acquisition de matériel. Comme en 2010, le seul fonds d’acquisition et de maintenance de l’arsenal militaire chérifien est crédité cette année de la coquette somme de 10,2 milliards de dirhams (835 millions d’euros), soit près deux fois le budget de fonctionnement de la santé publique et plus de 8 fois celui de ses investissements. Les besoins militaires du Maroc absorbent 5% de son PIB, ce qui lui vaut de figurer au top 20 des pays les plus dépensiers pour leurs armées. Aussi, si l’on tient compte de la croissance du PIB, le Maroc dépense plus de 7 millions d’euros par jour pour sa défense.
Depuis 2004, les dépenses militaires ne cessent d’augmenter. La course à l’armement imposée par des raisons d’équilibre géostratégique maghrébin avec Alger pousse à toujours plus de décaissements.
Un chapelet de grosses commandes d’armement a été passé ces dernières années, dont les plus importantes sont: deux escadrilles de F-16 précitées en plus de la modernisation de 27 Mirage F-1 français pour 400 millions d’euros, une frégate française Fremm pour 470 millions d’euros, trois hélicoptères américains CH-47D pour 93,4 millions d’euros, quatre avions de transport tactique C-27J Spartan à l’Italie pour 130 millions d’euros et 1.200 blindés espagnols pour 200 millions d’euros.
Sans le conflit du Sahara, et le nécessaire équilibre régional avec l’Algérie — mais aussi avec certains pays d’Europe du Sud, avec qui Rabat entretient des liens de coopération militaire au sein de l’Alliance Atlantique — le Maroc aurait été dans la moyenne du classement mondial des dépenses en armement. Il sortirait annuellement pour ses forces armées moins de 2% de son PIB et économiserait ainsi près d’1,4 milliard d’euros par an pour satisfaire ses besoins cruciaux en matière sociale.
L’Algérie, second importateur d’armes du continent
Si le Maroc s’arme, l’Algérie aussi. Les données du dernier rapport 2010 de l’Institut international de recherche pour la paix (Sipri), basé à Stockholm, en Suède, mettent en évidence cette course effrénée à l’armement à laquelle se livrent les deux pays voisins. Cet institut d’études stratégiques, qui fournit les statistiques annuelles sur les dépenses militaires et le marché de l’armement dans le monde, classe l’Algérie au second rang des pays africains en terme d’effort d’armement, juste derrière l’Afrique du Sud. Elle consacre en moyenne 3% de son PIB par an aux dépenses militaires, ce qui représente environ 4,5 milliards d’euros pour 2011.
Dans le même classement, le Maroc se trouve à la 5e place, avec un rapport plus important de ponction sur le PIB, plaçant le royaume en pôle position des pays à économie comparable qui consacrent le plus de richesses à leur défense.
+10% par an pour le budget militaire algérien
Selon des estimations publiées par la CIA sur son world Factbook, c'est le Maroc qui consacre en termes relatifs le plus d'argent à l'armement. Il se place en 17e position du classement mondial, suivi par la Libye (4% du PIB), l'Algérie (3% du PIB) et la Tunisie (1,5% du PIB).
Les dépenses militaires algériennes et marocaines connaissent ainsi chaque année une forte progression. Le conflit du Sahara occidental est à l'origine de cette rivalité, le Maroc considérant officiellement le Sahara occidental comme partie prenante de ce contentieux territorial vieux de trois décennies. Le budget consacré par les deux pays à la défense illustre on ne peut plus clairement cette frénétique course.
La conclusion par l'Algérie d'un contrat d'acquisition d'une soixantaine d'avions de combat avec la Russie en 2006 avait immédiatement suscité une réaction de Rabat, qui s’est empressé de moderniser sa flottille de Mirage F-1 vétustes et de conclure le mirifique contrat des F-16 avec Lockheed Martin —et avec la bénédiction de Washington. Le budget militaire algérien s’accroît d’environ 10% par an. Des sommes colossales sont ainsi allouées par ces deux pays dont le secteur militaire occupe la première place en terme de budgétisation.
Certes, la tendance est mondiale : les dépenses militaires ont en effet augmenté de 45% en dix ans. Mais "la compétition engagée entre l’Algérie et le Maroc en termes d’acquisition d’équipements militaires fait couler beaucoup d’encre et inquiète aussi bien les Américains que les autres pays du bassin méditerranéen", rappelle un rapport d’analyse des Nations unies cité par le Sipri.
Les Etats-Unis et l’Union européenne ont exprimé ouvertement leur inquiétude quant à la tendance haussière des dépenses de ces deux pays — qui font pourtant le bonheur des marchands d’armes américains, européens, russes mais aussi ceux des pays émergents comme le Brésil.
Même l’assurance donnée par l’Algérie que ses dernières commandes entraient dans le cadre d’un plan de modernisation des équipements de son armée — qui date de l’époque de l’Union soviétique — et de son effort pour combattre Al-Qaida au Maghreb islamique n’a pas atténué les craintes des Occidentaux, soucieux surtout de la sécurité de leur allié traditionnel dans la région, à savoir le Maroc. Les Etats-Unis considèrent ce plan de modernisation de l’armée algérienne comme "un plan dissuasif" face à la montée en puissance de son voisin de l’Ouest. Cependant, en réalité, la dissuasion est symétrique.
Des marchés boostés par les révolutions arabes
Des sources diplomatiques citées par la presse algérienne affirment que la Maison-Blanche porte un intérêt particulier à cette question. Washington a d’ailleurs interpellé l’Algérie sur le mobile de son acquisition massive de centaines de chars d’assaut, d’une vingtaine d’avions de combat sophistiqués, de sous-marins, de dispositifs de défense aérienne de fabrication russe et de frégates maritimes ultramodernes de marque française. Alger avait une fois encore répondu qu’il s’agissait "de moderniser l’armée nationale algérienne et de remplacer l’arsenal soviétique par un autre plus développé".
Le débat autour de l’armement entre l’Algérie et le Maroc n’est pas nouveau. Certains experts avancent que le fait que les Etats-Unis et l’Europe s’emparent de ce dossier ne constitue qu’un moyen de pression pour obtenir des marchés d’armement auprès d’une Algérie gavée par ses revenus pétroliers. D’autant qu’Alger importe principalement de la Russie, et, depuis peu, d’Europe, de Chine, d’Afrique du Sud et de certains pays sud-américains, dont le Brésil.
D’autres préoccupations sont à l’ordre du jour depuis le déclenchement des révolutions arabes. Les régimes de la région s’équipent aussi massivement pour contrer les soulèvements internes. Une réalité bien palpable aujourd’hui en Libye et en Syrie.
Ali Amar
Lien : http://www.slateafrique.com/21809/maroc-algerie-armement-defense-sahara-occidental
Commentaires (10) | Réagir ?
En attendant que les barrons du feu s'enrichissent en vendant à nos retardés leurs quincailleries de la mort, certains ''génies'' s'inventent des raisons complètement farfelues et sous développées pour justifier pourquoi nous devrions mettre encore et encore un grosse part du budget national dans l'armement. Alors que les autres secteurs vitaux et humains sont en manque de ressources. Tout ça avec des analyses qui frise le ridicule digne de mentalités belliqueuses et primaires. Si la haine justifie un tel raisonnement, la fixation psychologique dont font preuve ceux-là au détriment du drame humain que vivent les peuples du Maghreb à cause des malades mentaux qui les gouvernent et leurs relais de médias et cyber-sbires, qui les incitent à se haïr mutuellement est une honte. Il n'y a d'ennemi que dans les têtes de ceux qui souffrent tres gravement de troubles mentaux. Il est clair que certains parmi nous gèrent leurs propres souffrances personnelles en les projetant sans vergogne et injustement sur le reste du monde.
La course aux armements que tout un chacun observe entre l’Algérie et le Maroc ne peut être que la résultante d’une longue histoire que je vais tenter d’élucider. Le problème est loin d’être simple. Bien au contraire, il est d’une redoutable complexité. Pour parvenir au moins à donner des faits concrets aux uns et aux autres, y compris à nos frères marocains, disons de prime abord, que ladite course a pour cause fondamentale une inexacte appréhension du passé, ainsi qu’une certaine méconnaissance de la réalité présente. Il ne fait aucun doute que ce conflit, qui dure depuis presque 36 ans, est lié tout d’abord à cette surprenante « guerre des sables », que Hassan II n’avait pas manqué de provoquer à l’automne de l’année 1963, en attaquant l’Algérie, dans l’espoir de récupérer des territoires considérés comme étant marocains. Notons qu’il avait choisi un moment, où le pays attaqué venait juste d’arracher son indépendance, à la suite d’une guerre atrocement sanglante, ayant occasionné des centaines de milliers de martyrs, à ajouter à ceux tombés depuis l’insurrection de l’Emir Abdelkader jusqu’en 1954, année de déclenchement de la Guerre de libération nationale achevée en 1962. Je me souviens que les Algériens s’étaient soulevés comme un seul homme, en allant jusqu’à offrir les bijoux de leurs femmes, mères et filles pour alimenter une caisse de solidarité (« çandouq et-tadhâman). C’est dire, qu’à l’époque gouvernants et gouvernés étaient en majorité en bonne intelligence entre eux et ce, malgré une prise de pouvoir largement éloignée de la démocratie. L’on pensait que celle-ci n’allait pas tarder à s‘imposer… Quoi qu’il en soit, l’hostilité du roi du Maroc était également liée concrètement à ses visées expansionnistes traduites dans les faits par des symboles significatifs, telle cette carte irréaliste du « Grand Maroc » englobant, outre la Maroc, le Sahara occidental, la Mauritanie et des territoires algériens. Ladite carte a été dessinée par Allal Al-Fassi, fondateur et leader du parti indépendantiste Al-Istiqlal. Elle circule, d’ailleurs jusqu’à ce jour, dans certains milieux au Maroc. Ce qui est étrange c’est que l’Espagne, pays colonisateur du Sahara occidental avait décidé de quitter précipitamment le territoire qu’elle occupait sans les passations d’usage avec qui que ce soit. Que fait le roi Hassan II ? Sans la moindre hésitation il lança un appel à son peuple, pour envahir le pays considéré, en organisant une manifestation à caractère folklorique, qualifiée de « marche verte », s’inspirant peut-être de ce qui se passait au Far-West américain, à l’encontre des Peaux rouges, dont il ne reste actuellement que certains individus déculturés pour la plupart, voire clochardisés, contrairement à ceux du Canada. En tout état de cause, il convient de reconnaître qu’à l’époque du retrait précipité et fort étrange des Espagnols de leur colonie, l’Espagne vivait une situation fort difficile, voire dangereuse, dans la mesure où le général Franco qui avait gouverné l’Espagne d’une main de fer, durant 39 longues années, ne finissait pas d’agoniser. Tout le monde était en état d’alerte parce qu’on craignait un coup d’Etat. Par la suite, une tentative de coup d’Etat a bien eu lieu, mais l’événement tant redouté a pu être finalement surmonté. A cause probablement des dispositions prises par le Caudillo (« guide » comme Kadhafi en Libye) quant à sa succession, au profit de Juan Carlos, l’actuel monarque d’Espagne lequel, contrairement à ce que tout le monde craignait, non seulement ne s’était point inspiré du type de gouvernance de ce sanguinaire dictateur, mais c’est grâce à sa sagesse, malgré son âge (il avait 36 ans), que la pays de Cervantès avait échappé à une autre guerre civile. Notons au passage, que durant la précédente, les républicains étaient épaulés par des brigades internationales, ainsi que des partisans venus à titre individuel, tels que le fameux écrivain français André Malraux et le célèbre romancier américain Ernest Hemingway. Quant à Picasso qui vivait en France, il n’avait pas manqué d’immortaliser le carnage perpétré par l’aviation hitlérienne en tuant 2000 personnes dans la petite ville basque devenue célèbre dans le monde entier que le peintre avait intitulé « Guernica » lui donnant le nom de la petite cité martyre. Pourquoi tous ces détails du passé espagnol ? Tout simplement pour que le jeune lecteur puisse se faire une idée moins biaisée sur l’état d’esprit des divers acteurs directs et indirects et être par la suite en mesure de juger soi-même les choses, même quand celles-ci paraissent rebelles à l’appréhension. De toute façon, si l’on suivait la logique des gouvernants marocains qui semblent emboîter le pas au roi Hassan II, en achetant des armes de plus en plus sophistiquées, ce n’est certainement pas pour jouer avec. Ceci est malheureusement d’autant plus vrai, que le feu est attisé par certaines puissances étrangères, mais de façon souterraine, pour des raisons qu’il n’est point difficile à deviner, ne serait-ce que pour pouvoir vendre leurs armes destructrices. Ce qui les intéresse essentiellement c’est de fourguer leurs machines de guerre afin d’encaisser le plus de devises possibles, surtout par ces temps incertains où l’économie financière planétaire s’éloigne de jour en jour de l’économie réelle. Par les temps qui courent, ce sont les marchands de canons et autres avions F16 qui mènent la danse. En tout état de cause, si l’on adoptait la même logique en Algérie, l’on revendiquerait au nom de la « légitimité historique » à longue portée, si je puis dire, non seulement tous les pays du Maghreb, mais encore l’Andalousie, outre les Balèares, les Iles Canaries, sans oublier Malte… Pour quelle raison ? Mais parce que le fondateur de l’Etat almohade Abdelmoumen Benali était d’origine algérienne, puisque natif de la localité de Tedjra, située dans l’Algérie actuelle. Certes, il avait pour compagnon un natif du Haut-Atlas Ibn Toumert, qui faisait office d’idéologue. Il était d’ailleurs tellement versé dans les questions sur l’Islam, qu’il n’hésita pas à traduire le Coran en tamazight. Notons au passage que pendant deux siècles, le temps qu’a duré la dynastie, tous les Emirs des croyants ayant régné, à l’instar d’empereurs, étaient des descendants de Abdelmoumen. Ajoutons que l’Etat almohade a succédé à la dynastie des Almoravide considérée comme impie. Les Almohades étaient incontestablement jusqu’à la fin du XIIème siècle les maîtres incontestés du Bassin méditerranéen et c’est sous leur gouvernance qu’était née et s’était développée la plus haute civilisation qu’ait connue l’humanité, singulièrement en Andalousie devenue le phare qui a illuminé l’Europe dans tous les domaines du savoir et de la technique. Qui n’a pas entendu parler d’Ibn Rochd ou d’Ibn Tofaïl, sans omettre Ibn Zohaïr et Maïmonide, etc… La rationalité était poussée jusqu’aux plus hautes cimes dans toutes les matières, y compris dans l’interprétation religieuse. Quatre siècles après la chute de l’Etat almohade, on exigeait encore dans certaines universités d’Europe, la connaissance de la langue arabe pour s’inscrire en médecine, celle de Montpellier, en France, par exemple. C’est que tous les professeurs étaient andalous. Citons ne serait-ce que François Rabelais le fameux auteur de « Gargantua » et « Pantagruel » qui s’était vu dans l’obligation d’apprendre l’arabe, ce qui lui avait permis de devenir médecin. Il ne serait peut-être pas inutile de lire un ouvrage très intéressant écrit par l’économiste et essayiste, Jacques Attali, intitulé « La confrérie des éveillés » dans lequel l’auteur avec beaucoup de talent et d’érudition, nous narre les rapports étroits, entre des savants et philosophes même de confession différente à l’époque d’Ibn Rochd (XIIème siècle).
Je crois que le moment est venu pour conclure. Disons tout simplement aux uns et aux autres que les sommes astronomiques dépensées en vue d’acquérir des armements trouveraient un meilleur usage pour réformer en profondeur certaines institutions qui se clochardisent de jour en jour, telles que le système éducatif et la justice, par exemple. Il me semble que c’est à ce niveau qu’il faudrait déployer les plus grands efforts. Et une fois la société civile étant parvenue à s’imposer dans le mouvement d’émancipation, de liberté et de démocratie, les acteurs la composant ne rencontreraient aucune difficulté en vue de compléter l’édification des institutions, en imaginant avec perspicacité au moins, dans une première étape une union économique, accordant la prééminence non pas à la finance, mais à la vie quotidienne des citoyens, autrement dit à l’économie réelle. Or les fabricants et marchands d’armes, en étroite collaboration avec les maîtres des grands établissements bancaires des pays hégémoniques, n’ont qu’une seule idée en tête : faire en sorte de continuer à mener une vie outrageusement opulente en pompant toujours davantage les richesses des peuples qui ont été trahis par l’histoire. Dans un monde de plus en plus implacable, où tout doit être payé rubis sur l’ongle, y compris, l’eau cette ressource abondante sur la planète, mais cependant interdite d’accès à un milliard d’êtres humains, la sagesse voudrait que l’homme politique ayant en charge la régulation du fonctionnement de la société, focalise tous ses efforts afin de faire émerger face à lui un contre-pouvoir apte à lui demander des comptes au nom de la loi qui est la même pour tous. Le Maroc et l’Algérie en sont malheureusement fort loin. C’est ce qui fait la différence avec ce qui prévaut en Israël, par exemple, où outre la formation de qualité que les apprenants reçoivent dans le système éducatif, le système judiciaire est intransigeant quant la preuve est avérée, puisque même le Président de la République n’a pas pu échapper récemment à une lourde condamnation d’internement. Et pour quel motif ? Harcèlement sexuel à l’encontre de jeunes collaboratrices… Juste en face, Bachar Al-Assad, avec ses chars d’assaut tire sur ses propres concitoyens, n’épargnant même pas les femmes et les enfants…Au lecteur d’apporter la conclusion finale.