Mise au jour de restes humains dans la grotte de Nekmaria (Dahra)

Mise au jour de restes humains dans la grotte de Nekmaria (Dahra)

Après notre découverte au début du mois de mars dernier des restes mortuaires de plusieurs dizaines de résistants algériens à la colonisation, au Muséum National d'Histoire Naturelle de Paris, d’autres martyrs ont été découverts il y a quelques jours ( 17 juin 2011) par des universitaires de Mostaganem. Ceux-là n’ont pas été décapités par la soldatesque française aidée de ses valets indigènes, mais enfumés – asphyxiés et suffoqués à la façon d'un four crématoire - par les généraux français en 1845.

Pensant fuir les colonnes de l’armée française, les populations avaient trouvé refuge par centaines, dans les Grottes du Dahra.Leur nombre s'élevait à environ un millier. Approximativement, le double des victimes d’Oradour-sur-Glane, un village du Limousin (France) qui fut le théâtre le 10 juin 1944, d'une exécution systématique par les SS nazis, de la population locale, 642 habitants. Ce massacre est chaque année rappelé en France, il est enseigné dans les manuels scolaires français.

Ironie du sort, M. Alain Juppé, ministre des Affaires étrangères françaises, veut faire table rase de la colonisation dans les rapports entre l'Algérie et la France. Pire, il souhaite désormais balayer du revers de la main l'histoire de la colonisation. Oublier les massacres commis pendant la conquête et tout au long de la présence française en Algérie.

Ali Farid Belkadi.

Par Yacine Alim, El Watan, le 21 juin 2011

"Arrivé au fond de la grotte, à plus de 3 m de profondeur, le groupe, composé de jeunes, d’adultes et même d’enfants, tous fils de la région, met alors à jour des ossements humains ainsi que des reliques. Pour la première fois depuis 166 ans, la grotte de Nekmaria, connue sous le nom de Ghar El Frachih, 80 km à l’est de Mostaganem, en plein massif du Dahra occidental, livre ses secrets. Aidé par des habitants de Nekmaria et du douar El Frachih, un universitaire de Mostaganem, qui accompagnait une équipe de l’ENTV venue couvrir la commémoration des enfumades du Dahra, organisée sous l’égide de l’université de Mostaganem, est descendu au fond de la grotte à travers un étroit passage. Arrivé au fond de la grotte, à plus de 3 m de profondeur, le groupe, composé de jeunes, d’adultes et même d’enfants, tous fils de la région, met alors à jour des ossements humains ainsi que des reliques.

L’exploration n’a été possible que grâce à l’utilisation de lampes torches rudimentaires. Elle a duré près de 30 longues minutes, un temps qui a paru immensément long, eu égard à la sacralité de l’endroit et aussi à la présence avérée de restes humains qui gisent sous terre depuis exactement 166 ans. En effet, c’est ce même jour de juin 1845 que Pélissier et ses soldats entreprirent de mettre le feu aux entrées des grottes où s’étaient réfugiés les Ouled Ryah. L’exploration a vite permis de mettre à jour quelques objets ayant appartenu aux Ouled Ryah, notamment un bâton taillé dans du thuya et qui sert à maintenir les tentes des nomades ; il sert également à entraver les chèvres et les brebis. Dans leur tâtonnement sous les pierres et dans un épais manteau de poussière, les explorateurs sont parvenus à extraire des os humains, dont un péroné en parfait état de conservation, une omoplate ainsi que plusieurs vertèbres cervicales.

Preuve irréfutable

Cette grotte est connue pour avoir été le théâtre d’une terrible enfumade fomentée par le colonel Pélissier les 18 et 19 juin 1845. Connu pour être l’un des pires massacres commis par l’armée française d’occupation, cette enfumade avait entraîné la mort, après de terribles et interminables souffrances, de plus de 1200 personnes, dont des vieillards, des femmes et des enfants appartenant tous à la tribu des Ouled Ryah, de fiers montagnards du Dahra qui ont été pourchassés jusque dans ce refuge par une colonne de 2500 hommes sous les ordres du colonel Pélissier. Ce dernier avait fait amasser des fascines avant d’y mettre le feu que la troupe entretiendra deux nuits durant, asphyxiant hommes et bêtes.

Cette mise au jour d’ossements humains intervient quelques jours à peine après la visite d’Alain Juppé, le ministre français des Affaires étrangères qui n’a pas hésité à balayer d’un revers de la main toute forme de reconnaissance des crimes et massacres coloniaux commis à l’encontre du peuple algérien par l’armée française d’occupation et, ce, durant 132 ans. Ce péroné, cette omoplate et ces vertèbres, remontés par les descendants des Ouled Ryah, en ce jour anniversaire des enfumades, sont la preuve irréfutable des horreurs commises sur des innocents. Elles sont une preuve éclatante que, malgré les reniements et les escapades de l’ancienne puissance coloniale, ces ossements, qui ressurgissent plus d’un siècle et demi après avoir été ensevelis, rappellent combien l’histoire coloniale a été injuste et sanguinaire. Cette découverte, qui intervient 166 ans, jour pour jour, après ces massacres, démontre que l’histoire des massacres coloniaux reste à écrire".

Aziz Mouats, chercheur de l'université deMostaganem :

« Chers amis, voici le scoop le plus douloureux de ma carrière, je viens de rentrer de Nekmaria et j'ai été entrainé par des descendants des Ouled Ryah à rentrer dans la grotte... un peu hésitant, vu l'insistance de mes nouveaux amis, je me décide à les suivre, je descend très difficilement à travers un conduit étroit de plus de 3 m et me retrouve à l'intérieur d'un grotte...sous la poussière et les pierres mes compagnons d'outre tombes sortent un long os humain, une omoplate et plusieurs vertèbres cervicales...un bâton en thuya servant à maintenir les tentes – reconnaissable grâce à une entaille servant à maintenir les cordes- et des reliques...166 ans jour pour jour après les enfumades...j'en suis secoué pour le restant de ma vie....l'épreuve est très lourde à porter. Pourquoi, l'orphelin de Skikda, rescapé des massacres du 20 aout 55 j'en suis arrivé à venir déterrer les Ouled Ryah...morts asphyxiés par Pélissier. Car il est indéniable que c’est bien la première fois depuis 166 ans, qu’au niveau de la grotte de Nekmaria, connue sous le nom de Ghar El Frachih , 80 km à l’est de Mostaganem en plein massif du Dahra occidental, quelqu’un fait pareille découverte. Aidé par des habitants de Nekmaria et de douar El Frachih, j’étais venu servir de guide à une équipe de l’ENTV venue couvrir la commémoration des enfumades du Dahra qu’organise l’université de Mostaganem. Ce sont mes amis des Frachih et de Nekmaria qui m’invitent à aller voir au fond de la grotte. Je suis un peu hésitant à la vue du mince passage que Mohamed m’indique tout juste à la droite. Surpris parce que dans ma naïveté je pensais que seule la grotte d’en haut était concernée, puis je me souviens du document de EF Gauthier publié en 1914 et me revient de suite en mémoire le passage où il parlait de 2 grottes ; celle du bas et celle du haut. C’était celle du bas que mes compagnons m’invitaient à visiter…donc Gauthier avait raison…dire que je ne l’avais jamais cru, puisque pour moi la grotte du bas correspond à celle qu’emprunte l’oued Frachih pour rejoindre l’oued Zerrifa…donc un simple lit d’oued creusé à même la montagne.

Voyant le mince passage, j’ai franchement hésité, puis vu la sincérité du regard de mon interlocuteur, je ne pouvais résister et je m’engage dans l'étroit passage en pente. Mon appareil photo prend un coup contre la paroi et mes pieds qui glissent sur la roche qu’une épaisse couche de poussière recouvre allègrement. Soudain je me retrouve sur mes pieds, dans une immense grotte où sévit une agréable fraicheur. Les torches aux lueurs blafardes s’allument autour de moi. Je parviens enfin à mesurer la hauteur (1,5 m, voire 2 m par endroits). Puis dans un coin, les jeunes de Frachih se mettent à soulever les pierres, une main farfouilleuse parvient à dégager la poussière qui recouvre le sol, puis soudain, apparaît un os que j’identifie comme étant un cubitus humain, mince et très effilé, en fait il s’agit d’un péroné, - c’est Ali qui en a fait l’identification grâce à une photo-, juste après on retire une omoplate…puis des vertèbres cervicales sortent de la poussière. Un jeune homme parle d’un crane qu’il ne parvient pas à libérer de dessous les pierres. Un autre jeune remonte un bâton de thuya dont je reconnais rapidement l’usage grâce à l’entaille qu’il porte sur un bout. Il peut servir à entraver une chèvre ou une brebis ou etre utilisé pour tendre la corde d’un tente. Dans un autre coin, on retire des reliques, du simple linge blanc, certainement du linge de corps féminin ».

Au fond des ténèbres

Partis de Mostaganem à 16 h 30, nous traversons les localités de Benabdelmalek Ramdane, Hadjadj et Sidi Ali et nous nous dirigeons vers Nekmaria. Nous arrivons à 17h30 précises au douar Frachih où nous attendaient des descendants des Frachih et des Ouled Ryah. Après un premier plan effectué à partir du douar vers la grotte située en contrebas, nous rejoignons le plateau qui domine la grotte où nous abandonnons nos véhicules pour entamer la lente descente vers la grotte. Arrivés sur le site à 17h45, nous nous engageons à l’intérieur de la grotte principale, celle dont l’entrée est visible de l’extérieur. Mais grâce à l’obligeance de nos hôtes, je me vois contraint d’accepter l’invitation qui m’est faite de m’introduire dans une grotte dont je ne soupçonnais même pas l’existence. Le voyage au bout de l’enfer venait de commencer pour moi. Je me glisse difficilement à travers l’étroit conduit qui s’offre à moi. Mes jambes sont rudoyées par les parois rugueuses, mais je n’avais plus le choix, je devais continuer à avancer dans l’obscurité, puis soudain, une vague de fraicheur me happe vers le bas. Je suis dans une cavité remplie de cailloux de différentes tailles et surtout un énorme matelas de poussière. Autour de moi, comme des lutins des jeunes s’agitent comme s’il s’agissait de leur maison de campagne. Puis commence rapidement le moment que je craignais le plus : la rencontre avec les restes des Ouled Ryah. Pour la première fois depuis 166 ans, la grotte de Nekmaria, connue sous le nom de Ghar El Frachih, 80 km à l’est de Mostaganem en plein massif du Dahra occidental, livre ses secrets". Aziz Mouats, chercheur Université de Mostaganem (à l'Ouest de l'Algérie).

L'Histoire racontée par les génocidaires :

Le 12 août 1845, Saint-Arnaud fait murer les entrées de la grotte : «Le 12, je fais hermétiquement boucher les issues, et je fais un vaste cimetière. La terre couvrira à jamais les cadavres de ces fanatiques. Personne n’est descendu dans les cavernes, personne... que moi ne sait qu’il y a là-dessous cinq cents brigands qui n’égorgeront plus les Français (...) Ma conscience ne me reproche rien. J’ai fait mon devoir de chef, et demain je recommencerai, mais j’ai pris l’Afrique en dégoût. » Le dossier des emmurés de Saint-Arnaud restera confidentiel.

Le colonel Rinn décrit ainsi l'enfumade des grottes du Dahra :

« Affaire des grottes du Dahra du 19 au 20 juin 1845 » Bulletin de la société de géographie d’Alger, 1903.

«Le colonel Pélissier, ayant quitté Orléansville avec la plus grande partie des troupes qui opéraient primitivement sous Bugeaud, pénètre dans le Dahra en remontant L’oued Taghia , il razzie les Beni Zentis et dévaste le territoire des Ouled Riah qui sont restés en armes. Le 17 juin ; une fraction de la tribu entre en négociation ; les pourparlers n’aboutissent pas : les négociateurs se retirent pour convoquer une djemaa des rebelles, et dans la nuit du 17 au 18 juin a lieu une attaque du camp français : cette attaque set repoussée. Le 18 juin, au matin Pélissier sachant dans quelle direction va s’effectuer la retraite de l’ennemi, marche vers ce but avec deux bataillons d’infanterie, sa cavalerie, le makhzen -harkis de l'époque- et un canon. Il voit les insurgés se réfugier dans les célèbres grottes de Ghar El-Frachich. Un millier de personnes environ –hommes, femmes, enfants- se sont ainsi retranchées avec du bétail et des bagages dans les grottes qu’elles croient inexpugnables. Le colonel Pélissier s’établit aussitôt sur le massif des grottes , fait reconnaître leurs issues et dispose un système d’embuscade qui les commandent : puis il fait sommer les assiégés de se rendre. Ceux-ci répondent par des coups de fusils. Quelques cavaliers du makhzen essaient de renouveler les sommations et s’approchent en parlementaires : l’un d’eux est tué d’une balle au cœur. Il faut les enfumer comme des rats. Dans le but de rendre aux insurgés la position intenable, le colonel fait alors confectionner des fagots que l’on entasse devant l’entrée supérieure du repaire que l’on enflamme. Le feu est entretenu toute la journée, mais les assiégés ne sortent point .Le soir tombé, on cesse d’alimenter le foyer .Le magnifique clair de lune (sic) qui illumine la campagne garantit que nul ne sortira sans être vu des sentinelles. La nuit se passe dans le calme. Au point du jour les travaux des assiégeant recommencent .Les corvées nombreuses rassemblent du bois et de la paille et confectionnent des fascines. Au matin, le Khalifa Sidi El Aribi , averti par le Caïd des Zerrifa, fait connaître les dispositions des assiégés. Les travaux sont suspendus. Des chaouchs sont envoyés aux rebelles qui se consultent. Les pourparlers, commencés dès sept heures, se poursuivent jusque vers dix heures, les indigènes hantés par la terreur qu’inspire la prison de Mostaganem, la tour des Cigognes. Après bien des hésitations, sur les promesses qu’ils ne seront point emmenés en captivité, ils se décident enfin à mettre bas les armes. Ils commencent à sortir en colonnes lorsque l’un d’eux s’écrie que le camp français se retire. la condition est inadmissible : Pélissier le leur signifie immédiatement. Tous rentrent alors dans les grottes. Le quart d’heure s’écoule, seuls deux frères qui s’étaient employés comme négociateurs se séparent de la foule obstinée. Quelques instants plus tard les assiégés manifestent leur hostilité en blessant un chasseur d’Orléans qui avait commis l’imprudence de se découvrir. Aussitôt les travaux préparatoires de l’enfumage sont repris et poussés activement jusqu’à midi. A une heure les buchers sont prêts. A trois heures de l’après-midi, les buchers sont allumés sur tous les points : le feu ensuite est assidument entretenu (...) et sur l’ordre du colonel l’opération est continuée sans répit. Bientôt, sous l’effet de l’intense chaleur dégagée aux extrémités de la caverne, un tirage de fumée s’est établi entre les diverses issues ; la paille enflammée s’y engouffre, la force du feu est telle que les flammes atteignent le sommet des roches environnantes. Toute la nuit, sous les yeux de leur chef, qui ne songe à prendre du repos que vers minuit (sic), les soldats nourrissent les fournaises. Le carnage Enfin ; une heure avant le jour, des explosions s’étant fait entendre à l’intérieur des grottes, a lieu l’épilogue du drame. Il faut en lire le récit dans la relation de 1857, où Pélissier, après douze ans, a pu rendre en peu de mots la forte impression qui se grave dans son esprit et ou s’exprime toute sa rude énergie de vieux soldat : « Le matin, un parti pensant à sortir, un autre, par compression, retenait ceux « que guidait une pensée de soumission. (...) c’est alors que s’offrit les hideux spectacles de gens s’affaissant les uns sur les autres. Une ambulance volante fut établie sans retard dans le ravin des « hommes furent en masse chercher de l’eau bref on parvint à en sauver une « soixantaine ; mais le milieu était si nauséabond, si délétère que de l’avis des « médecins l’opération de sauvetage fut suspendue (...) Plus de 500 insurgés, dit le rapport officiel, avaient succombés. L’officier espagnol dont nous avons signalé la lettre, parle de 800 ou 1000 victimes, ce dernier chiffre parait près de la vérité. Il est confirmé par le chiffre précis fourni par la lettre d’un soldat du corps expéditionnaire : ce dernier nous apprend que 760 cadavres furent comptés dans la journée du 20 juin – et il semble bien n’ait pas vidé complètement les grottes- « Rien ne pourrait donner une idée, dit l’officier espagnol, de l’horrible spectacle que présentait la caverne. Tous les cadavres étaient nus, dans des positions qui indiquaient les convulsions qu’ils avaient dû éprouver avant d’expirer, le sang leur sortait par la bouche. » Tels sont les faits, tels qu’on peut les établir avec certitude en prenant pour texte fondamental celui du rapport officiel du 22 juin 1845 et en contrôlant ce document par les autres récits en notre possession. La colère d’un seul député peut elle sauver l’honneur souillé ? L’exécution des Ouled Riah –que l’on tienne ou non pour légitime et nécessaire- dépassait en horreur les limites coutumières et tolérées par la sensibilité des lecteurs des quotidiens. Quand la nouvelle en fut connue, elle provoqua une immense émotion. Malgré la discrétion du commandement, l’Algérie tout entière connut bientôt le drame des Frachich. L’Akhbar, journal ministériel et gouvernemental ne crut pas devoir cacher à sa clientèle un fait qu’elle n’ignorait déjà plus : il inséra un article où il exposa sous le jour le plus favorable le chef de la colonne. Dès lors, la nouvelle était dans le domaine public et le 11 juillet 1845 eut lieu, à la chambre des pairs, la fameuse interpellation de Prince de la Moskova, aide de camp de Napoléon. Nous la reproduisons en partie, d’après Le Moniteur Universel « Monsieur le Prince de la Moskova – messieurs, un journal qui se publie en Algérie, contient un fait inouï, sans exemple et heureusement sans précédent dans notre histoire militaire. Un colonel français se serait rendu coupable d’un acte de cruauté, inexplicable, inqualifiable à l’égard de malheureux arabes prisonniers. Je viens demander au gouvernement de s’expliquer sur de fait. Je le réclame, et comme officier de l’armée et comme pair de France. J’exprime les sentiments des officiers de l’armée. Il est de l’honneur de l’armée comme il est de la dignité du gouvernement, que de pareils faits soient démentis ou désavoués hautement par M. le Ministre de la guerre. Remarquez, messieurs, qu’il n’est pas question ici de razzias, mais d’un acte déplorable, d’un meurtre consommé avec préméditation sur un ennemi vaincu, sur un ennemi sans défense. »

Signé colonel Rinn.

Plus d'articles de : Actualité

Commentaires (2) | Réagir ?

avatar
Nadir Nadir

Très bouleversant lors qu'on décrit un acte inhumain sertit de diables et satan émanant de son arbre méchant la floraison et l'odeur de ses fleurs du mal, fruits de gens faibles et innocents où cris, horreurs et enfer ont sonné un jour du mois de juin, 1845 pour que ce mal finisse sans fanfare ni gloire. Femme, enfants, et vieillard ont connu ce jour le nom de cet infâme lâche portant en son âme décorum et médaille honorant injustice, honte et mépris voilant ainsi de quoi fût ce tricolore entaché de de cris blancs, de sangs rouge et de peurs bleus où rien au monde ne justifie la mise à feu de ces gens malheureux, mais quelle différence dites-vous pour cette France au parfum d'arrogance ?

avatar
madjid ali

Tout ce sacrifice pour donner le pays à une mafia. Si vraiment ceux qui se disent être de la famille révolutionnaire étaient vraiment des combattants ils n'auraient pas permis que ce beau pays soit pillé par une mafia.