7000 anciens terroristes détenus seraient libérés le 5 juillet

Quelle est la position de ceux qui tiennent encore le maquis ?
Quelle est la position de ceux qui tiennent encore le maquis ?

Il y a eu d’abord Seif El hadjadj qui se transforma vite en pétard mouillé ! Puis la si encensée réconciliation nationale qui avait abouti à réhabiliter des centaines de terroristes et humilié les familles des victimes du terrorisme. Et avant-dernière étape avant la capitulation : on s’affaire ferme à la présidence pour libérer 7000 détenus islamistes ayant participé dans des actes terroristes. Par petite touche, on prépare actuellement l’opinion publique à accepter la libération d’anciens terroristes.

L’heure donc est au « grand pardon » Des négociations à ce propos seraient en cours de conclusion entre des dirigeants de l'ex FIS et le pouvoir algérien, nous apprend le quotidien du soir Le Monde. L’objectif ? La libération des détenus islamistes, le recouvrement de leurs droits civiques et le retour sur la scène politique du courant qui représente l’ex-Front islamique du salut. "Nous avons reçu une réponse positive à un très, très haut niveau. La réconciliation nationale évolue vers une amnistie générale, pour tourner la page de la tragédie", a confié Hachemi Sahnouni, un des membres fondateurs du FIS dissous. La contrepartie ? Un simple écrit engageant les prisonniers graciés à ne plus reprendre les armes. Un accord articulé sur 14 point serait conclu entre les deux parties. Cette libération serait prévue pour la date anniversaire des 49 ans d’indépendance. Tout un symbole en somme ! Les négociations ont commencé il y a trois ans entre des représentants de la présidence (ou du DRS ?), un groupe d'anciens responsables du FIS, ainsi que d'anciens responsables du GSPC, dont un de ses anciens chefs, Hassan Hattab, "repenti", actuellement en résidence surveillée.

La commission de négociation comprendrait également, selon Le Monde, Benmessaoud Abdelkader, Rabie Cherif, Madi Abderrahmane, dit Abou Hajar, un des anciens fondateurs du très sanguinaire GIA. Quid alors d'Abderrarak El Para ? Serait-il libéré lui aussi avec Hattab ?;

Le FIS de retour ?

Pour Sahnoun, ancien responsable de Hidjra oua Tekfir (exil et expiation) « Le FIS, c'était un soulèvement populaire qui a dérivé ». Puis menaçant il ajoute : « Mais si on ne donne pas la parole au peuple à travers des élections propres, on ne réconciliera jamais le peuple avec le pouvoir, jamais ». Dans le cas où la libération serait confirmée, ce seront pas moins de 25 000 terroristes qui bénéficieront désormais des prolongements de la réconciliation nationale. Faut-il donc s'attendre au retour du FIS ? Manifestement oui, si l'on en croit Hachemi Sahnoun et les déclarations de Madani Mezrag (émir de l'AIS dissoute) tenues il y a quelques mois. Mais sous "un autre nom", précise Hachemi Sahnoun. Ce qui revient à la même chose. Cela dit, restent toujours ceux qui sont dans les maquis de Kabylie. Ont-ils été approchés ? Vu les dernières attaques commises contre les services de sécurité, il est plutôt difficile de croire à une quelconque volonté de déposer les armes de leur part.

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Commentaires (16) | Réagir ?

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Petit Omar

Diversion?

Ne nous laissons pas distraire par les combines du pouvoir qui veut faire oublier que '' 7000 à 20 000 personnes ont été arrêtées ou enlevées par les services de sécurité algériens, tous corps confondus, ainsi que par les milices armées par le gouvernement entre 1992 et 1998 et sont portées disparues. A ce jour, aucune des familles des victimes de disparitions forcées n’a reçu d’information sur le sort des disparus, aucune enquête n’a jamais été ouverte à la suite des plaintes et démarches effectuées, et, bien que les auteurs et les commanditaires de ces crimes soient connus, aucun d’eux n’a jamais été poursuivi ou inquiété, " selon TRIAL (Track transparency always) qui "obtient la condamnation de l’Algérie par le Comité des droits de l’homme de l’ONU suite à la disparition forcée de M. Brahim Aouabdia'' (le quotiden d'algerie, 27 mai 2011).

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Raveh Aksel

Les disparus sont dans les deux camps, il ne faut pas commencer à mentir gratuitement !. Ces disparus sont l'oeuvre des terroristes et de certains services de sécurité. Ce problème n'est pas insoluble, amis comme ce pouvoir n'a jamais pris l'habitude de les régler, ni même d'en discuter, on se retrouve avec des réconciliations nationales, sans aucune réconciliation et des coeurs remplis de haine et de rancoeurs. Des familles ont perdu des êtres chers, mais restent avec un douleur inoubliable et même récurrente, du moment qu'il n'y a ni réparation morale, ni justice, ni demande de pardon.

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algerien algerien

Salam à tous, j'envoie ce post pour donner juste mon avis. Donc je pense que Boutef a raison de faire cette amnistie. Combien de jeunes sont dans les maquis alors qu'ils sont dans la fleur de l'âge ? Pourquoi ne pas leur donner une chance ? Et ces jeunes dans les prisons c'est pareil, peut-être qu'ils comprendront que l'islam c'est la science, le bon comportement, mais pas la force ou la violence. Je dis que il n'y a pas une famille algerienne dans laquelle il n'y a pas un égaré, je sais que pour certaines familles c'est dur de l'accepter mais il faut avancer et pas reculer si cette action de Bouteflika peut ramener la paix alors oui. Et pour ce qui est d'un Etat islamique à la talibane il est hors de question que cela se passe en Algérie ; nous sommes musulmans les mosquées sont ouvertes à tous. .

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Raveh Aksel

Désolé de te contredire, mais je n'ai aucun des membres de ma famille terroriste, ni islamiste d'ailleurs. Quand on a tué, violé et commis d'innombrables crimes, sans aucun scrupule, ni aucun remords, la moindre des justices est de terminer sa peine de prison ; même si ça ne règle par pour autant la douleur des familles endeuillées.

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