C'est l'ancienne gloire du football français, Zineddine Zidane qui est venu au secours de Laurent Blanc, l'entraîneur français, englué jusqu'au coup depuis quelques jours dans une affaire de racisme contre les binationaux. "Ce serait fou qu'il (Laurent Blanc) parte",a-t-il déclaré au quotidien L'équipe. La réaction de l'ancien capitaine des Bleus a ajouté que "oui, il y a des vrais sujets de fond, des sujets qui me touchent réellement, mais il y a aussi un mauvais procès vis-à-vis de Laurent Blanc. J'ai lu et écouté tout ce qui s'est dit avec attention, j'ai voulu prendre du recul pour avoir une approche un peu plus précise. Il y a des choses à dire. On ne peut pas non plus dire qu'il n'y a pas de sujet sur le fond comme cette histoire de quotas !". Zidane qui était l'ancien coéquipier de Blanc en équipe de France tranche par sa position avec les autres joueurs mondialistes de 1998 comme Lilian Thuram. Il ira jusqu'à le dédouaner de tout soupçon de racisme : "Concernant Laurent, on va faire simple et clair : je le connais bien, il n'est bien sûr pas raciste. D'autant, et personne ne le dit, que sa femme est d'origine algérienne ! Je vais même plus loin : il ne raisonne jamais comme ça car ce n'est pas un sujet pour lui !" Même s'il avoue être "très attaché à l'Algérie", le choix d'avoir joué avec les Bleus est pour lui sans équivoque. Seulement son cas n'est pas celui de nombreux joueurs recalés de la sélection. Les médias français ont beaucoup parlé de joueurs ayant de l'avenir comme l'Algérien Boudebouz. Celui-ci avait débuté en équipe de France en jeunes catégories puis a rejoint l'équipe nationale. "Après, c'est différent si on n'a pas été sélectionné. Et il est normal de se tourner vers une autre sélection parce que le rêve d'un gamin qui joue au foot, c'est de faire, un jour, une Coupe du monde", a expliqué Zidane. L'affaire de prétendus quotas de joueurs d'origine étrangère dans les écoles de football a été révélée il y a une dizaine de jours par le site Médiapart. Un tonnerre de critiques avait ciblé les instances dirigeantes du foot français suite à cette affaire.

Sources Y. K. et le quotidien L'Equipe

Depuis les révélations du site Mediapart