Presse, TV, libertés : Les nouvelles promesses de Bouteflika

Presse, TV, libertés : Les nouvelles promesses de Bouteflika

Le président algérien Abdelaziz Bouteflika a chargé lundi le gouvernement de lancer, en concertation avec les média, l'élaboration d'un projet de loi organique sur l'information, selon un communiqué du Conseil des ministres de lundi.

M. Bouteflika a également rappelé qu'il dépénalisera, ainsi que promis le 15 avril, le délit de presse qu'il avait lui-même introduit en 2001 et qui pouvait mener à la prison.

"Outre le projet de loi sur la dépénalisation du délit de presse que nous examinerons aujourd'hui, le gouvernement est chargé, en concertation avec la famille de la presse, de diligenter l'élaboration du projet de loi organique relative à l'information", a indiqué le président Bouteflika à l'ouverture du conseil des ministres.

En plus des nouvelles garanties juridiques sur la liberté de la presse que cette future loi consolidera, "nous travaillerons à une modernisation de l'espace médiatique", a encore indiqué le chef de l'Etat avec la mise en place d'une commission indépendante d'experts nationaux.

Elle aura pour mandat "de proposer les voies et les moyens d'améliorer le paysage audiovisuel, de promouvoir la communication par le biais des nouvelles technologies de l'information et d'identifier les domaines à travers lesquels l'aide publique contribuera à l'épanouissement de la presse écrite", a-t-il précisé.

Le président algérien a annoncé aussi qu'une autorité de régulation des médias sera instaurée une fois la nouvelle loi sur l'information promulguée. Celle-ci aura pour mission de "veillera au respect des principes consacrés par la liberté d'expression, de garantir un accès équitable des partis politiques aux médias audiovisuels et de concourir au respect de l'éthique et de la déontologie", a-t-il dit.

Enfin le gouvernement est également chargé de préparer les projets de lois relatives à la publicité et aux sondages médiatiques.

L'Algérie est dotée d'environ 80 publications écrites, publiques et privées. Mais l'audiovisuel reste encore l'apanage de l'Etat.

AFP

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Commentaires (7) | Réagir ?

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sadek Oumasseoud

La liberté se donne à ceux qui la reclament et la meritent !

Des revolutions se deroulent chez nos voisins et il n y a aucun journaliste algerien, tout medias confondus, present sur les lieux pour couvrir ces evenements... les algeriens en sont informés grace aux teles etrangeres.

Nos petits bourgeois de journalistes n'aiment pas prendre de risque, ils preferent se la couler douce dans les bureaux et salons algerois, vociferant sans cesse leur colere quand l'ANEP tarde à leur verser la quote-part publicitaire.

Et à dire vrai, le peu d'informations qu'il nous arrive de lire dans la presse ecrite, on le doit substantiellement à de vaillants correspondants locaux, qui, eux, vegetent dans la pauvreté.

Souvenons-nous de ce jeune correspondant d'el watan, mort du coté de Tebessa, parce qu'il avait osé faire son boulot de journaliste il l'avait payé de sa vie.

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samir houcine

Presse, TV, libertés : Les nouvelles promesses de Bouteflika?!!! promesse ou mensonges, on a crie des nouveau synonyme en Algérie: ministre= menteur idem pour le président. colonel = général = officie d'arme = criminel ou terroriste masque. homme d'affaire = profiteur du système. intellectuel = minable = misérable = doit quitter le pays. illettré = il peut faire ce qu'il vaux, il est bien soutenu par l’état et le système. tu travaille = tu dérange tout le monde.

on cherchent encore ou est le problème en Algérie a ce qu’il viens du sommet ou de la base ? ou des deux ?

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